T_linda La Secrétaire Du Milliardaire ☏ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐 (2/2)

☏ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐 (2/2)

𝐋𝐢𝐯𝐢𝐚





Aujourd'hui j'ai reçue un appel de la RH Mathilde concernant la candidature auquel j'ai postulé en tant que secrétaire général du groupe Alvarez.




J'ai obtenu un entretien demain avec le PDG à 17h45.




Je suis un peu stressée et en même temps très excité à l'idée d'être à demain.




Mon rêve a toujours était de travailler dans une grande entreprise, de développer ma carrière et de me venger de ces traîtres que sont les Lopez.




Mon père, Alvaro Bruno, avait une richesse incalculable. Il avait un cousin nommé Sergio Lopez qui était son meilleur ami et l'un de ses plus proches confidents. Un jour, Sergio a décidé de piéger mon père dans un contrat qui lui ferait perdre le droit à son héritage et déshériterait par la même occasion ma mère et moi. Peu de temps après, mon père est mort dans les bras de ma mère, qui est restée à ses côtés alors qu'il rendait son dernier souffle.




Je me souviens encore du jour où Sergio s'est présenté chez nous avec une feuille de papier sur laquelle il avait rédigé un contrat à signer une semaine après le retour de notre séjour à Hawaï alors que ma mère Vera Rodríguez pleurait encore la disparition de mon père. À cette époque, je m'inquiétais de l'état de santé de ma mère, je ne voulais pas qu'elle sombre dans une dépression suite au décès d'un être cher.




Rentrée de notre voyage, Carla Fernandez l'épouse de Sergio nous a expédié en Bolivie, où nous avions passé des semaines entières à vivre dans des hôtels, sans argent ni nourriture. Pendant que ces deux escrocs dilapidaient graduellement l'ensemble de la fortune de mon père en créant leur propre entreprise qu'ils ont nommé LPZ industrie avec le fruit du dur labeur de mon défunt père. Ma mère était épuisée de travailler si dur et de joindre les deux bouts en conciliant son rôle de mère et son travail de vendeuse dans un luxueux magasin, elle avait très peu de temps pour elle.




Suite à ça, ma mère Vera Rodríguez et moi rentrons en Espagne. Arrivée dans notre terre natale au seuil de notre villa à Madrid nous avons découvert l'impensable, Sergio et Carla ont mis tout nos biens à leurs noms.




Ils ont volé l'entreprise de mon père, notre héritage, et notre maison. Ils nous ont arraché à ma mère et à moi nos bijoux, notre argent, nos vêtements et nos voitures. Ils nous ont tout pris, jusqu'à la dernière goutte.




Ma mère a regardé Sergio avec des larmes imbibée de dégoût et de rage mêlée sur le visage.




Mon oncle et sa femme fières d'eux-mêmes, ils nous ont expulsé de chez nous comme des malpropres.




Errants dans les ruelles depuis plusieurs jours, ma mère et moi nous sommes devenus des sans-abri. Nous nous nourrissons des restes jetées dans les poubelles à proximité des maisons et des appartements, chaque soir nous dormons à ras le sol près d'un entrepôt abandonné.




On est resté dans cette situation pendant trois ans, ensuite une assistante sociale nous a donné un logement et un travail.




Deux ans plus tard, ma mère Vera Rodríguez meurt de complication cardiaque.




Les dernières paroles de ma mère fut «vit ma fille, construit ton avenir et trouve toi un époux aimant. Je suis désolée de ne pas pouvoir te tenir compagnie, le temps hélas n'est pas en notre faveur. J'aurais tant aimé te voir marié à un homme qui te comblera de bonheur, j'aurais apprécié voir mes petits-enfants grandir, courir, et s'amuser...Je te souhaite être enfin heureuse ma fille chérie... »




Après ça elle rendit son dernier souffle. Cet aveu m'a poignardé le cœur, les larmes jaillissaient de mes yeux telle un ruisseau, les mots me manquaient...Rien, rien ne pourra me redonner goût à la vie.




Vagabondant comme une âme en peine, anéantie de perdre la dernière personne qui comptait pour moi, Sergio Lopez et Carla Fernandez m'ont tout pris.




Je n'ai plus rien, plus aucune personne. Je me sens si seule, si vide à l'intérieur démuni de toutes émotions, par je ne sais quel force je suis arrivée à mon appartement incapable d'ouvrir ma bouche.




La douleur était telle que j'ai scellé ma langue l'emprisonnant ainsi pendant deux ans, je fus aussi muette qu'une carpe.




J'ai dû survivre par moi-même, jusqu'à aller consulter des psychologues, peu à peu cette sensation de vide fût remplacer par de la haine. Au fond de moi, je me suis promis de me venger de ces traîtres.




Je les hais tous.




J'ai même honte de faire partie de leur famille.


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1 commentaire

milleabeilles

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Il y a un an

Coucou, petit like de support pour le concours ! N'hésite pas à passer sur mon histoire Bakery Enemies si ça te dis :) xx
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