Nad titi La Maitresse Chapitre 11B

Chapitre 11B

Clara

Je n’ai pas vu la petite instit en allant chercher Alex, je suis déçue sans savoir trop pourquoi. Ça devient vraiment une obsession. Je dois me rendre à l’évidence, elle m’attire voilà ! j’ai trouvé un mot à mettre sur mon impression. Je réfléchis. La raison me dit que ce n’est pas possible, mais si elle m’attire ! Bizarre ! Je n’ai jamais ressenti cela pour une femme…. Jamais, alors pourquoi aujourd’hui ? Ou peut-être peut-on être séduit juste par une personne, sans prendre en compte le sexe ?

Je poserai la question à Sonia sur Internet, toujours dans mes pensées… non, elle va croire que je lui fais une proposition… non je ne vais rien lui dire, après tout c’est juste une impression ! Ça va me passer, il faut que je trouve un homme qui me plaise. Oui voilà, c’est ça, un homme, qui me fasse des câlins, voilà ce dont j’ai besoin ! Mais ce n’est pas en correspondant avec une fille lesbienne que ça va arriver.


Une musique parvient à mes oreilles. Etonnée d’abord je m’aperçois que c’est mon portable qui sonne. Naturellement il est je ne sais où, dans mon sac sûrement que je vide sur le canapé. Mais c’est quoi cette sonnerie?

C'est marc qui me prévient qu'il arrivera comme prévu vers 20 heure s'il ne rencontre pas de difficultés sur la route. Alexia qui entend la conversation, trépigne d'impatience, elle saute de joie, heureuse de retrouver son père.

— dépêches toi ma bichette, papa passe te chercher et il faut que nous fassions ta valise.

— Ouais ! Génial, et il te l’a dit quand ?

— Vers 20 heures s’il n’y a pas trop de trafic sur la route, dis-je en mettant ma main sur son épaule, car j’ai un petit point à éclaircir :

—Tu ne saurais pas qui a changé la sonnerie de mon portable par hasard ?

Elle pouffe :

— Elle était vraiment nulle la tienne, bip bip, c’est ringard …. Tu ne trouves pas ?

— Préviens la prochaine fois, parce que je me demandais si c’était mon téléphone !

— ha, ha, ha ! dit-elle, dommage que j’étais pas là, ça devait être rigolo.

Son rire est communicatif et je me mets à rire aussi.

Alex est prête, si je l’avais écoutée, elle aurait mis son blouson, et attendrait son père sous le porche, tant elle est pressée de le voir. Je m'approche et la serre dans mes bras. Elle se blottis contre moi tel un petit oiseau. Alors je commence à la chatouiller, nous roulons sur le canapé, puis essoufflées nous restons immobiles, reprenant notre souffle.

« Je t’ai dit que j’avais eu une super note en maths aujourd’hui ! dit-elle en levant ses yeux vers moi.

— Eh bien, c’est une bonne nouvelle, et comment ce fait-il ?

— Je ne sais pas avec la nouvelle maîtresse, je comprends mieux.

— c’est une bonne institutrice alors ?

— ben oui ! Et t’as vu comme elle est belle, j’aimerais lui ressembler quand je serai grande !

Du coup, je la revois, dans sa petite jupe, et son chemisier blanc, c’est vrai qu’elle est très belle.

— Maman, maman, à quoi tu penses ?

— Hein ! Je pense ! Heu ! Je pense, dis-je en lui prenant sa petite bouille pour qu’elle ne s’aperçoive pas de mon trouble, je pense que les petites filles veulent toujours ressembler à leur maman, mademoiselle ! D’abord ! Qu’as-tu à répondre à cela petite dissidente ?

— Rien, faut croire que j’suis pas tout le monde, moi ! me répond-elle

Je souris et regarde ma montre :

— Il est 19H45, ton père ne va pas tarder !

— Ouais crie-t-elle en se levant subitement. »

Puis elle se dirige vers la fenêtre de la cuisine qui donne sur le devant de la maison, elle attend :

« Le voilà, le voilà !" Elle chante et sautille en se dirigeant vers la porte, puis cours dans l’allée et fini sa course dans les bras de Marc.

— Bonjour ma puce, comment vas-tu ? Viens voir comme tu es belle, et comme tu as grandi !

— Et oui, je suis grande maintenant et même si maman ne vient pas avec nous je m’occuperai de toi, mon papa.

— Je n’en doute pas ma beauté.

Puis, il lève les yeux sur moi, et me sourit et se dirige vers moi.

— Bonsoir Clara dit-il en m’embrassant sur les joues.

Cela me fait toujours bizarre de l'embrasser de cette manière.

— Bonsoir Marc, alors ce voyage, pas trop stressant.

— Non, tu sais j’ai l’habitude ».

Et c’était peu dire, il était commercial en produits agricole et avant un grand secteur de prospection.

« Tu entres boire quelque chose ?

— Non, ce serait avec plaisir mais mes parents nous attendent !

Puis il reprend :

— Tu es toujours aussi belle. Pardon je ne devrais pas dire ça. Mais je me demande encore comment on en est arrivé là.

Il semble avoir des regrets, je ne ressens pas la même chose. Pour moi, c’est fini, je me rappelle des bons moments, mais je n’ai pas de regret :

— Non c'est gentil, merci. Mais peut être que tu aurais du me dire ces mots plus tôt, peut-être qu'on pense que tout est acquis, que l'on n'a plus besoin d'étonner l'autre. J'ai mes torts aussi.

— Oui, sûrement !

Alex nous rejoint, elle est tellement pressée de partir, que pendant que l’on parlait, elle a emmené ses affaires dans la voiture de son père.

« Alors, qu’est que tu fais papa, je t’attends, dit-elle boudeuse.

— J'arrive ma puce, attends je dis au revoir à maman.

— Fais vite ! Et elle ajoute. Vous n’êtes pas normal comme divorcés. Mes amis, leurs parents, ils ne peuvent même plus se voir en photo !

La pensée du jour, Marc et moi la regardons et nous éclatons de rire. Et puis passée notre gaieté passagère, je dis à Alexia :

— Tu es bien pressée de me laisser toute seule, bhouuu !!! Dis-je en faisant semblant de pleurer.

- Ben, de toute façon tu sors demain soir, donc c’est bien que je sois avec papa.

Marc me regarde, interrogateur :

— Un rendez-vous galant ?

—Mais non ! Je sors avec Marie, qu’est-ce que tu vas penser ?

— Ne te défends pas comme ça, allez, il s’appelle comment ?

— Mais demande à Alex si tu ne me crois pas, je sors avec Marie, on va se faire un resto et un ciné.

Alex vient à mon secours :

— C’est vrai papa, maman sort bien avec Marie. Je les ai entendues au téléphone !

Et il rétorque :

— Et puis, de toute façon, même si c’était un homme, je n’aurais pas mon mot à dire.

— En effet, tu n’aurais pas droit au chapitre, c’est sûr ! »

J'ai ressenti une tension . Surtout préserver l'équilibre. Il regarde Alex, comme gêné de la tournure de la discussion :

« Bon alors ma puce, prêtes à partir pour aventure parc ?

— Ouiii !!!

— Ce soir, on dort chez papi et mamie, et demain droit pour la grande aventure !


Tous les trois nous nous dirigeons vers la porte d’entrée. Je prends Alex dans mes bras je l’embrasse et lui donne mes dernières recommandations

— Sois sage chez papi et mamie, et tu fais bien attention à Aventure Parc, d’accord ?

— Mais oui maman, pas besoin de me dire ça, je suis plus un bébé !

Et je les regarde s'éloigner, ils montent dans la voiture, les portes claquent, un petit signe de la main...et je sens mon cœur se serrer. C’est toujours comme ça quand Alex part loin de moi.


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8 commentaires

Zoe Noa

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Il y a un an

Hello! Quelques coups de pouce. Bonne fin de journée!

lea.morel

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Il y a un an

hello ! coup de pouce rendu :) Hésite as à liker tout mes chapitres <3

Béatrice Baldini

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Il y a un an

Qq likes de soutien ! Bon dimanche !

Nad titi

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Il y a un an

Merci .. bonne semaine à toi

chiara.frmt

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Il y a un an

Coucou ! Pluie de likes ! N'hésite pas à me soutenir aussi en passant sur mes chapitres (et pourquoi pas continuer par la suite ?) <3

Nad titi

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Il y a un an

Bien sûr j y cours .

François Lamour

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Il y a un an

Like du "Connard romantique" 😁

Emeline Guezel

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Il y a un an

À jour 🥰
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