Si je peux me permettre un conseil tu devrais utiliser le tiret cadratin pour les dialogues que tu peux obtenir en faisant alt + 0151. Pour ce qui est des dialogues justement, je les trouve très vivants, les réparties de la louve sont truculentes, cela donne un bon rythme au récit. Sa façon de laper sa soupe comme le ferait un loup (j'imagine car un loup qui mange de la soupe...:) ) rappelle son animalité, c'est bien vu. Les menaces qu'elle profère et les ordres qu'elle lui donne sans que le comte ne se rebelle font bien ressentir la crainte qu'elle lui inspire. Les dialogues avec le viel homme dans la cabane sont très drôles, je me demande si ils parlent tous les deux du même bâton ? Enfin tu nous laisse sur notre faim, pourquoi la louve doit-elle consulter les archives ? J'ai beaucoup aimé ce chapitre, j'ai hâte de lire la suite !

Tu ne peux pas savoir à quel point ton avis me fait plaisir. J'avais peur de m'être un peu forcé sur ce chapitre car j'ai essayé de faire plus long que les précédents, et en publiant je n'en étais pas absolument satisfait (on est toujours plus critique envers son travail). Concernant les tirets tu as parfaitement raison ! En fait j'écris d'abord l'histoire sur Word et je la copie-colle ici, sauf que j'ai désactivé les puces automatiques. Le diable se cache dans les détails ! Merci encore ;)

J’aime beaucoup l’attitude de la louve son naturel, brut Un diamant mal taillé et terriblement attachant Ses réparties sont cinglantes et drôles Elle ne s’encombre pas du superflus et ne passe pas par quatre chemin : j’adore A mon avis elle n’aurait pas du rabrouer le papi j’ai comme dans l’idée qu’on va le revoir celui là …avec son bâton 😂 Vivement la suite pour savoir ce qu’elle cherche !

Merci beaucoup ! Effectivement, il se pourrait bien que le petit papy devienne important par la suite... une rencontre pareille ce n'est jamais anodin, n'est-ce pas ? ;)

Attention... en supposant que ton récit se situe dans une période proche du moyen-âge ou même du moyen-âge, il y a des choses qui ne sont logiquement pas "connues" à l'époque. Bon dire s'ils parlaient déjà du coeur, je peux pas le dire... j'en sais rien... Mais pour ce qui est de savoir qu'être mince ou gras est bon ou mal... Les gens de l'époque n'y faisaient guère attention. Les gens minces étaient plus souvent (j'imagine encore) des gens qui ne mangeaient pas autant à leur faim que des seigneurs et autres nobliaux... De fait, je trouve que cette réplique est assez anachronique ^^' (de même dans le chapitre précédent : avoir des gens végétariens à l'époque... tous les pauvres devaient l'être car ils ne pouvaient pas forcément se permettre de manger de la viande... à moins de le chasser eux-mêmes ou d'élever... Mais qu'une personne décide de ne pas manger de viande par respect pour l'animal à cette époque... il peut y avoir des exceptions, toujours, mais... ça me semble un peu gros quand même ^^). À toi de voir ce que tu en fais de cette information :)

À moins que (à force de te lire), je me dis que ces "anachronismes" soient sans doute voulus ?

Effectivement, comme toute bonne fantasy mon récit se situe dans un équivalent plus ou moins fantasmé de la période médiévale. J'essaye de coller plus ou moins pour l'immersion (personne ne va sortir un smartphone) mais je me permets quelques libertés pour développer l'humour de la Louve. C'est donc en partie voulu ! D'ailleurs, il n'y a qu'elle qui est anachronique (ses remarques, ses connaissances, et surtout son vocabulaire que tu n'as pas soulevé mais personne ne parle comme ça au moyen-âge non plus haha). J'essaye de la rendre plus proche du lecteur avec un schéma de pensée actuelle, et de renforcer le contraste avec son monde pour un effet décalé.

Ah et désolé du doublon mais je rebondis également sur la viande, la Louve n'est pas aussi pauvre qu'elle en a l'air. On ne le sait pas forcément maintenant mais avec ses contrats elle est grassement payée et cache sa fortune un peu à droite à gauche. En l'occurrence, dans cette scène le comte lui paie le repas. Ca met d'autant plus en relief sa décision de ne pas en manger par principes. Mais sur le fond on est d'accord qu'un végétarien au Moyen-âge c'est diablement avant-gardiste (et ridicule pour eux), haha.

D'accord, c'était bien ce que je me disais à force de lire. (C'est vrai que tous les gros mots utilisés ne sont clairement pas ceux de l'époque :p mais je me suis contenue de ne pas annoter chaque petit anachronisme non plus *j'essaie de ne pas être trop reloue* :p)