Estel RYCKELYNCK La guerre des agents immobiliers Chapitre 5

Chapitre 5

Nicolas en face de moi devint blanc comme un linge.


Enola : Nicolas, tu m’expliques ? Vous vous connaissez ?


Nicolas : non, je ne connais pas cet homme !


Ethan : mais si Stéphane, Hélène ça te dit quelque chose ?


Nicolas : non pas du tout ! Je m’appelle Nicolas d’ailleurs !


Enola : Ethan, tu veux bien m’expliquer ? “


Ethan prit une grande inspiration et commença à m’expliquer que ce monsieur en face de moi s’appelle Stéphane, que c’était son ancien meilleur ami et que la fameuse Hélène est son ancienne petite amie. Celle-ci l’a trompé avec Stéphane.


Je me levai en furie, je me disais bien qu’il était trop parfait. Je lui jetai mon verre d’eau à la figure puis je partis avec Ethan. Je me mis à pleurer de rire dû à l’ironie. Je vais à un rendez-vous pour oublier un homme et je ressors du rendez-vous avec ce dernier.


“Ethan : je suis désolé, mais il fallait que tu saches la vérité !


Enola : merci beaucoup ! Tu m'as évité de sortir avec un menteur !


Ethan : c'est normal ! Je ne voulais pas que cet idiot réussisse encore une fois son coup !”


Pour une fois, qu'il est gentil avec moi, je ne vais pas m’en plaindre. J'en ai marre de me mentir à moi-même et de faire comme si je le détestais.


Enola : tu sais, je ne te déteste pas !


Ethan : moi non plus ! J'ai beau essayer, je n'y arrive pas. Je n'ai pas pu supporter que cet idiot te mente ”


Nos visages se rapprochèrent, je ne l'avais même pas remarqué jusqu'à ce que je sente son souffle près de moi. Mon cerveau décida d'agir tout seul et je lui avouai toute la vérité.


"Enola : tu veux savoir l'ironie ? Je suis allée à ce rendez-vous pour arrêter de penser à toi !”


Il prit mon visage dans ses mains et m'embrassa. Les papillons qui étaient dans mon centre virevoltent partout et ça me fit presque mal. Malgré cela, je ne voulais pas m'arrêter pour autant.


Au bout de quelques secondes qui m'ont parues bien trop courtes, il coupa court à notre bisou avec un grand sourire aux lèvres.


"Ethan : quand je pense qu'on se détestait, il y a encore une semaine !


Enola : qui te dit que ce n'est plus le cas ?


Ethan : alors toi, tu vas voir ! "


Il se mit à me chatouiller.


Enola : c'est bon ! Arrête ! Je plaisante !


Ethan : tu vois quand tu veux ! J'ai toujours su que tu étais amoureuse de moi de toute façon !


Enola : on n'ira pas jusque-là ne prends pas tes rêves pour la réalité !”


On était à présent arrivés devant chez moi, je ne savais pas trop comment lui dire au revoir, alors je lui lançai un bref salut avant d'ouvrir la portière avec l'intention de sortir de la voiture.


Mais c'était sans compter sur le fait qu'il en avait décidé autrement. Il attrapa mon bras et m'attira à lui pour poser ses lèvres sur les miennes.


“Ethan : tu ne comptais quand même pas partir sans me dire au revoir ?


Enola : bah, pour être honnête, je ne savais pas trop comment il fallait que je te dise au revoir.


Ethan : au moins, maintenant, tu sais !”


Il me dit ça tout en me faisant un clin d'œil.


“Enola : je crois que je n'ai pas bien compris, tu pourrais me remontrer ?


Ethan : je ne tomberai pas dans ton jeu même si ce n'est pas l'envie qui me manque !”


Enola : pourquoi tu ne le fais pas alors ?


Ethan : car j'ai envie d'y aller doucement avec toi, qu'on prenne notre temps afin de voir où ça nous mène. Je n'ai pas envie de tout gâcher en me précipitant.


Enola : je comprends tout à fait ! Du coup, on fait quoi, je n'ai pas envie qu'on reparte comme avant le moment où on s'envoyait des piques.


Ethan : on peut déjà apprendre à se connaître ! Et puis qui sait peut-être qu'un jour, on entamera un jeu de séduction !”


Sur ces mots, il me fit un clin d'œil.


Enola : qui te dit que j'ai envie de te draguer ?


Ethan : ta bouche m'a dit le contraire, il y a un peu moins de cinq minutes !


Enola : peut-être qu'elle ment !


Ethan : tu ne perds vraiment rien pour attendre toi !”


Il se met à me chatouiller. Je ne pouvais m'empêcher de rire.


“Ethan : dis que je suis le plus beau et que tu rêves d'envie de m'embrasser sinon je continue !


Enola : je n'ai pas envie de mentir !”


Il se mit à me chatouiller encore plus fort si bien que j'ai dû céder. Ses mots me brûlaient les lèvres, il allait prendre la grosse tête.


“Enola : d'accord ! D'accord ! Tu es le plus beau et je rêve d'envie de t'embrasser.


PDV Ethan :


Elle était mignonne, en réalité, c’est moi qui avais envie de l’embrasser, mais il ne fallait pas qu’on y aille trop vite, je n’avais pas envie que notre relation soit vouée à l’échec avant même qu’elle ne commence. Si on m'avait dit il y a une semaine que je serais comme ça, je vous aurais ri à la figure, mais aujourd’hui je ne peux pas être plus heureux.


Ethan : maintenant, il faut que tu ailles dormir pour être en forme demain, il faut qu’on réussisse ce contrat sinon Jessica va nous étouffer dans notre sommeil et ça serait bête de mourir si jeune, tu ne crois pas ?


Enola : tu as raison, et puis on se verra demain de toute façon !


Ethan : j’ai déjà hâte de te revoir !


Enola : tu dis ça, mais je suis encore là !


Ethan : allez file avant que je ne change d’avis et que je t’embarque avec moi !


Enola : bonne nuit Ethan !


Ethan : bonne nuit très chère !”


PDV Enola :


Sur ces mots, il me fit un clin d'œil et je ne pus m’empêcher de rougir. Je pense que je ne pourrai pas être plus heureuse à l’heure actuelle. J’avais quand même une peur au fond de moi que ce ne soit encore qu’un de ces stupides jeux destinés à me pourrir la vie, mais je refusai de le croire, il ne pouvait pas être aussi cruel.


Le lendemain, je décidai de me faire jolie encore plus que la veille, pour mon rencard.


J’arrivai au travail quelques minutes plus tard et réprimai un sourire en voyant Ethan, il ne m’avait visiblement pas encore vu.


“Enola : salut la compagnie ! “


Il regarda autour de lui avant de dire.


“Ethan : salut ma belle ! Tu as l’air de très bonne humeur ce matin, il y a une raison particulière ?


Enola : je ne sais pas trop, c’est sûrement dû à mon rencard d'hier soir qui s’est bien passé !”


Je lançai un petit rire qui fût visiblement contagieux puisqu’il se mit à rire avec moi.


“Ethan : d’ailleurs, ça te dit qu’on se fasse un vrai date toi et moi ?


Enola : si je n’ai pas d’autres options, je suppose que je vais dire oui !”


Je lui fis un clin d'œil pour lui montrer que je plaisante au cas où ça ne serait pas clair, mais je vis qu’il avait compris avant même que je ne lui fasse mon clin d'œil.


“Ethan : non mais c’est bon, j’ai compris ! Je vais demander à quelqu’un d’autre de partir en date avec moi, je crois !


Enola : ça ne sera pas nécessaire, je serai ravie d’aller en date avec toi !


Ethan : tant mieux je viens te chercher chez toi ce soir vers 20 heures !


Enola : c’est parfait ! J’ai déjà hâte !”


On se mit ensuite à travailler.



































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2 commentaires

Charlotte Rouviller

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Il y a un an

Le titre m'a intriguée 🤭 J'aime beaucoup ce début, ton style est très immersif ! Hâte de lire la suite 😊
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