akemi asara La guerre des agents immobiliers Chapitre 2

Chapitre 2

Ils se tournèrent tous les deux dans ma direction, en attente d’une réponse de ma part. Qu’est-ce que je devais faire mentir ou dire la vérité ? Je pense que je vais détourner, je n’ai pas envie de contrarier Jessica et qu’elle ne me fasse plus confiance, elle a déjà vu que ce n'était pas l’amour fou entre Ethan et moi. En même temps, il ne faut pas regarder bien loin pour voir qu’on ne s’apprécie pas.


Enola : il est vrai qu’on s’entend comme chien et chat, mais promis, on fera une trêve le temps de ce contrat. N’est ce pas Ethan ?


Il me lança un regard noir avant de répondre.


“Ethan : elle abuse on s’entend plutôt bien et puis comme elle dit on devrait bien s’entendre on a un but commun après tout.


Jessica : de toute façon vous réussissez ensemble et sinon vous échouez ensemble, c’est quitte ou double !


Ethan et Enola en cœur : oui pas de soucis patronne ! “


J’allais devoir travailler avec lui, je ne sais pas comment on allait faire pour se supporter !!!

Bon de toute façon, on n'a pas le choix, comme a dit Jessica, c’est soit on réussit ensemble soit on échoue ensemble donc on va faire une trêve le temps du contrat, qui sait si ça peut me permettre d’être encore mieux payé qu’actuellement, je ne vais pas me plaindre.


Les jours passèrent et on se surpassait Ethan et moi. Notre rivalité faisait ressortir le meilleur de nous-même et aussi, on voulait terminer ce contrat plus vite pour ne plus devoir travailler ensemble. Maëva avait plutôt bien pris le fait que j’allais travailler avec Ethan, elle adorait ce gars et espérait toujours nous voir sortir ensemble, je ne voulais pas la démoraliser, mais ce n’était clairement pas dans mes plans ni dans ceux d’Ethan, on pouvait à peine se tolérer alors franchement un couple n’était pas du tout envisageable.


Ce jour-là, on devait aller visiter un logement qui pourrait correspondre à la demande du client, la visite se passa très bien et quand on sortit, il pleuvait à verse et le temps tournait en orage.


“Enola : et merde ! Je suis venu à pied !”


Je commence à regarder sur mon téléphone pour potentiellement prendre un taxi quand Ethan prit mon téléphone.


“Enola : qu’est-ce que tu fais, Ethan ? Je n'ai pas envie de jouer avec toi maintenant.


Ethan : je te ramène !


Enola : mais… “


Il ne me laissa pas finir de parler quand il dit :


“Ethan : ce n'était pas une question, tu viens avec moi, on est ensemble dans cette galère si tu tombes malade, je suis dans la mouise. Donc je ne te laisse pas le choix, tu viens avec moi.


Ça tombait bien, je n’avais pas trop l’argent pour un taxi, c’est peut-être bête, mais je stresse quand même de monter avec lui en voiture, s'il conduit comme il agit, je ne vais pas sortir de cette voiture vivante. Mais bon comme il dit, on est dans la mouise si je tombe malade, enfin moi oui, je suis dans la mouise lui, il aura la gloire pour lui tout seul et ça, il en est hors de question.


On roulait depuis une bonne dizaine de minutes et je sentais que je m’endormais, personne ne parlait, j’essayai de résister, mais malheureusement, je finis par m’endormir.


Point de vue : Ethan


Je conduisais tranquillement et puis au moment de lui demander où elle habitait elle ne me répondit pas, je tournai la tête trente secondes et vis qu’elle dormait. Sérieusement ? Comment j’allais faire pour la ramener chez elle ? Je m’arrêtai sur le bord de la route et tentai d’appeler Jessica, mais en vain, elle devait avoir éteint son téléphone de travail et je ne connaissais ni son numéro personnel ni celui de Maëva. Je n’avais plus que deux solutions : la faire dormir sur mon canapé ou la réveiller.


La seconde me tentait plus, mais malgré mes efforts, je ne parvenais pas à la réveiller. Sérieusement bon, je n’allais pas faire le salaud, je ne pouvais décidément pas la laisser sur le bord de la route. Je repris donc la route vers chez moi. Je ne sais pas trop ce qui m'énerve chez cette fille, peut-être tout, elle a tellement de manières et le fait que je doive travailler avec elle m’énerve encore plus.


Pourtant, elle ne m’a jamais rien fait. On était à présent arrivés chez moi, je tentais encore une fois de la réveiller, mais toujours sans aucun succès, donc en plus de la faire dormir chez moi, j’allais devoir la porter ?? Je vais lui faire regretter, je le promets. Je la portais donc telle une princesse (la princesse des chiantes oui) et l’amenai sur le canapé. Je lui mis une couette sur elle et partis dans ma chambre me changer pour dormir.


PDV Enola :


Les rayons du soleil me brûlaient les yeux pendant que je tentais d’ouvrir ces derniers. Une fois, les yeux grands ouverts, j'écarquille les yeux, où suis-je ? Je ne reconnais pas la décoration de mon appartement. Bon après tout, je n’ai aucun souvenir d’être rentrée chez moi hier soir. Je commençai à paniquer intérieurement, je soulevai la couette et, rassuré, je vis que j’avais toujours mes vêtements. Je n’étais donc pas chez un violeur. Ou dans ce cas, il avait au moins eu la gentillesse de me remettre mes vêtements.


Mais de quelle gentillesse je parle au juste ? Je dois vraiment être tombée sur la tête. Je me levai du canapé quand une porte s’ouvrit au fond, je me précipitai dans la première pièce en espérant que ce soit la cuisine pour avoir de quoi me défendre. Bingo, c’était bien la cuisine, mais au moment où je commençai à fouiller les tiroirs à la recherche d’un couteau mon mystérieux hôte entra dans la pièce.


Ethan : tiens ? Tu t'es réveillée ? Bon en même temps ce n'était pas dur de le deviner vu le boucan que tu faisais ! Qu’est-ce que tu cherches dans mes tiroirs au juste ?


Enola : la première question que je me pose est : qu’est-ce que je fais chez toi au juste ?


Ethan : tu ne te souviens vraiment pas ?


Il dit cette phrase avec un énorme paquet de sous-entendu et un grand sourire sur le visage. OH-MON-DIEU ! Qu’est-ce que j’ai fait hier soir ? Je n’ai pas bu pourtant !


Ethan : tu devrais voir ta tête, c’est assez drôle, la vérité, c’est juste que tu es tombée00000 endormi dans ma voiture et vu que je ne savais pas où tu habitais, je t’ai fait dormir dans mon canapé, tes pensées sont flatteuses, mais toi et moi ça n’arrivera jamais.


Enola : je n’ai jamais rien pensé de tel, ne prends pas tes rêves pour une réalité.


Ethan : menteuse ! Ton visage était aussi rouge qu’une tomate !


Bon ben pour la discrétion, c’est raté, il ne faut vraiment pas qu’il s’en fasse plutôt mourir que de faire ça avec lui.


Enola : ne prends pas tes rêves pour une réalité, je pensais être chez un violeur, c’est pour ça que je suis soulagée, maintenant si tu veux bien m’excuser, je vais rentrer chez moi me changer avant d’aller au travail,sinon je vais me faire virer par Jessica.


Ethan : oh, comme ce serait dommage, tu sais très bien que j’adore voir ton joli minois tous les jours. “


Mais quel beau parleur celui-là.


Enola : garde tes beaux discours pour toi, Don Juan ! Ça marche peut-être avec les autres filles, mais pas avec moi.


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3 commentaires

Sarah Pegurie

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Il y a un an

J’ai aimé ce début ! Je te souhaite bon courage pour ce concours je t’envoie des likes pour t’aider n’hésite pas à venir sur mon profil aussi 🖤

Dixy

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Il y a un an

Je t'envois une pluie de likes de soutien pour le concours ! N'hésite pas à me donner un petit coup de pouce sur mes chapitres sur "génération maudite", ça me ferai super plaisir ! ❤

helenarts.01

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Il y a un an

Like de soutien ! Bonne chance pour le concours et n’hésite pas à jeter un œil à mon histoire « la vengeance de Vanya »🌹
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