x-zanita L'été des milles plaisirs La gueule dans le bois

La gueule dans le bois

Sept heures de sommeilles plus-tard, les filles et moi nous nous réveillons fraîches comme la rosée du matin et aussi rayonnantes que le soleil...

Non en faite, pas vraiment... Mais j'aimerais !

Les conséquences du cocktail sont désastreuses. Nos membres sont enroulées comme de la laine et je suis incapable de reconnaître les miens, c'est comme si on s'était transformée en pieuvre humaine. Ma tête est aussi lourde que le cul de Kim Kardashian et j'ai des crampes à des endroits dont j'ignorais encore l'existence jusqu'à ce jour. Mes yeux sont comme englués et ma bouche pâteuse. Je passe mes mains dans mes cheveux pour évaluer les dégâts. Ils ont l'air horrible. *Mais attends, c'est une chips là, à l'intérieur ?! Et pourquoi il y a du... Nutella dessus ?*. Peut-être que des pies ont élus domicile dans mes cheveux cette nuit pour y faire leur nids. C'est forcément ça. Jamais je ne pourrais manger ces deux aliments assemblés. J'ai des goûts qui peuvent parfois être glauques certes, mais pas à ce point là. *Ou peut-être que si ?*

Je bouge la tête et me mets à gémir aux élancements à l'intérieur de mon crâne. C'est comme si des éléphants dansaient la Zumba. Je place mes deux mains de chaque côté de mon crâne et me masse le temps avec deux doigts. *Pourquoi j'ai bu autant, moi ?*

Bordel, c'est ça d'abuser des mojitos, on se tape une gueule de bois. Je n'ose même pas imaginer la tronche que j'ai. Beurk. Je vais avoir du mal à m'en remettre. Je ne tiens pas l'alcool, c'est bien pour ça que c'est rare que je boive autant. Mais avec les filles, impossible de ne pas se saouler à l'excès. Et là encore, ce sera comment dix ans plus-tard ?!

Je me frotte les yeux pour me réveiller doucement et pose ma main devant ma bouche pour sentir mon haleine. Une plainte en sort à l'odeur qu'elle renferme. Une véritable puanteur. On dirait qu'un harengs est mort à l'intérieur.

- Plus jamais de Mojito, je maugrée bien que ça ressemble plus à un "pu amais d'mohito".

Je me sens tellement molle et pas motivée du tout à bouger mon fion de sous la couette. Mon mode zombie est activé !

- Hmm, confirme Louise et Maëlys.

Avoir parlé m'a fait me rendre compte l'état de sécheresse dans lequel je suis. Serait-ce possible que mes organes se soient changés en fruits secs ? J'en ai bien l'impression. Heureusement qu'il y a une bouteille de secours à côté, sur la table de nuit.

Ma sauveuse.

Je passe mon bras au-dessus de Maëlys pour atteindre l'objet de mes désirs (non, je ne parle pas de Victor !) et le capturer. Je ronronne de plaisir lorsque l'eau passe dans ma trachée. *Putain ce que ça fait du bien !

- Putain, c'est toi qui pue comme ça ? La vache. Tu as fait des rêves érotiques cette nuit qui t'on fait mouiller ta culotte de grand mère et suer comme un bœuf ou quoi ? En vu de ton inactivité, ça se comprendrait.

- Roh, dis donc la grognasse, c'est que tu es en train de m'enquiquiner. Excuse-moi de ne pas avoir l'utérus qui se dilate à chaque fois que je vois un mec, raillé-je avec la voix grave.

Merde, c'est ma voix ça ?! On dirait celle de Johnny Hallyday. Bordel, je me suis réincarnée en lui !

- Arrête de me parler comme ça, tu sais l'effet que ça me fait. J'en ai la vulve qui frétille !

Avant qu'elle ne réplique, Louise s'écrie :

- Oh putain les dévergondés, je me souviens d'une idée de la veille, là ! D'ailleurs, c'est un miracle vu tous les mojitos que j'ai ingurgité...

- Putain, mais moins fort pétasse ! je peste. Tu me brises les oreilles à t’'égosiller comme ça avec ta voix de crécelle.

Oh, bordel. Elle me donne envie de me percer les tympans à l'aiguille à parler aussi fort. Je la déteste de tenir aussi bien l'alcool. Cette morue.

Et puis elle me fait peur à dire ça. Ce n'est jamais bon signes quand elles nous parlent d'idées qu'elle a eu... Jamais.

- Et puis, t’es mignonne ma poule, mais ton idée, tu nous en fera part quand on aura pris une bonne dose de caféine ou de thé, l'informe Maëlys. Voir même les deux ! Il vaut peut-être mieux que tu évites de prendre du lait ce matin, Gwenny...! Je doute que ce soit bon pour l'estomac.

- Hmmmmmm, j'accorde la tête dans les oreillers.

C'est partie pour 24 heures de lutte contre la survie.

Après dix minutes de grognements et de gémissements, je reprends mes esprits pour le plus grand plaisir de mes amies qui ne manquent pas de se moquer de moi.

Je suis une vraie larve. Une vraie larve qui doit se lever, ou ramper, dans mon cas vers la cuisine pour manger. Et encore boire. Il faudrait aussi que je pense à prendre une douche. Maëlys a raison. Je sens très mauvais, je suis certaine que le pet d'un putois sent meilleur que moi. C'est pour dire !

Après avoir fait ce que je considère, le parcours du combattant, me voilà enfin arrivée dans la pièce tant désirée. Je préfère même pas imaginer le nombre de bleus que j'aurai demain vu comment je me suis cognée de partout. Je vais ressembler à un dalmatien. Ce qui est "cool" quand on boit, c'est que l'on fait différentes mutations au cours des différentes phases d'alcoolémies avant de redevenir normal. Enfin, si on pourrait me décrire de normale.

Pendant que mes deux amies préparent de quoi boire, je pars chercher dans le frigo tel un zombie, de quoi nous nourrir. J'en sors différent aliments et me prépare, pour ma part, des pâtes. Rien ne me fait envie dans tout ce que j'ai sorti. Maëlys et Louise sont en train de papoter sur les derniers films qu'elles ont vu sur netflix alors que de mon côté, j'ai la tête dans l'cul, l'cul dans le brouillard*. Mais comment font-elles pour être aussi bien réveillées ? J'ai besoin de temps le matin, pour l'être parfaitement. Encore plus lorsque j'ai bu la veille ! Je suis certaine que je tape une tête à faire peur. Chose que les filles ne manquent pas de me confirmer.

- Ta tête, elle est vraiment drôle à voir, sort Maëlys.

- C'est clair ! C'est du... de la moutarde sur ta joue ? rigole Louise.

- Hein ? je demande en me passant la main dessus.

Heurk. Effectivement, c'était bien ça. Une mèche était collé dessus d'ailleurs. Sexe. J'envoie du lourd.

- Tu devrais vraiment te voir dans un miroir.

Et c'est ce que je pars faire. J'écoute Louise et pars dans la salle de bain voir l'horreur. Ce qui est bien avec elles, c'est qu'on a pas à s'inquiéter de notre dignité. Le seuil a déjà atteint son maximum, et bien plus encore.

Quand j'atteins la salle-de-bain et que je me retrouve devant mon reflet, je fais un bruit qui se rapproche de celui d'un animal, pour exprimer mon dégoût. *Bordel. De. Queue. Maintenant, on croirait voir Marylin Manson sans maquillage. Et encore.*

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* Référence à Tryo "Désolé pour hier soir"

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2 commentaires

FeizaBabouche

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Il y a 7 ans

Décidément l'hygiène et elle ca fait deux ^^ Tu as de ces expressions lol je te retrouve bien la dedans lol

Lollly

-

Il y a 7 ans

Oops, attention, pas mal de coquilles/ petites fautes dans ce chapitre, j'en ai relevés quelques unes :) *sept heures de sommeil
 *nos membres sont enroulés 
*comme si on s’était transformées
 *me masse la tempe Sinon, j'ai beaucoup ri, ça m'a rappelé des souvenirs. C'est sûr qu'il n'y a rien de si glamour que le lendemain d'une gueule de bois xD Hâte de voir quelle est cette géniale idée, même si j'ai ma petite idée ;)
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