Ce chapitre est le plus réussi depuis le début selon moi. C’est la première fois que Joachim me touche vraiment, et que j’ai un peu de sympathie pour lui. J’ai beaucoup aimé la symbolique de se mettre nu, à la fois littéralement et métaphoriquement, de ne pas devoir porter un costume, un masque, une armure, pouvoir être lui-même, et libre. On le voit enfin dans une activité normale, humaine, qui fait appel à sa sensibilité : le contact de la nature, la simplicité d’une randonnée, d’une baignade. On peut voir qu’il n’est pas qu’un snob, qu’il y a un côté sincère, émotionnel chez lui… mais il est rappelé à son traumatisme de façon douloureuse, et on sent à ce moment-là que ce souvenir pèse sur toute sa vie, lui bouffe le moral, le rend fous presque, non seulement le trauma, mais un secret autour. Ce qui explique ce paradoxe : ce type tellement riche qu’il aurait les moyens de se faire soigner par les meilleurs psy, se retrouve seul avec une dépression et un énorme trauma, qui ne fait que lui pourrir la vie et dégrader son humeur. Ça n’excuse toujours pas sa propre violence et ses côtés toxiques, mais maintenant on sait pourquoi il a des troubles de l’humeur.