Fyctia
Chapitre 19 - Partie 2 🔥🔥.
Avant de fondre sur ses lèvres, j’ai à peine le temps de voir ses yeux s’écarquiller sous la surprise, mais il répond à mon baiser. Sans doute d’abord par automatisme, car après je sens qu’il sourit contre mes lèvres et ses bras viennent entourer ma taille. Ses mains caressent ma peau sous mon t-shirt et descendent progressivement jusqu’à mes fesses. De mon côté, je ne reste pas là sans bouger et glisse mes mains le long de son torse, sentant ses muscles rouler sous sa peau, ainsi que sous mes doigts. Je m’agrippe à ses larges épaules, puis vient brièvement entourer son cou de mes bras, me pressant contre lui. C’est finalement à bout de souffle qu’il brise le baiser. Ses lèvres sont rouges et un peu gonflées, un sourire toujours marqué sur celles-ci.
— Qui êtes vous et qu’avez vous fait de ma petite amie ?
Petite amie.
Ces deux simples mots font écho en moi et glissent comme une coulée agréable dans mon esprit.
— C’est de ta faute, grommelé-je. Tu l’as cherché.
Il a le culot de rire, cette fois. Un rire léger, qu’il stoppe lorsqu’il initie une nouvelle étreinte, de son propre chef, cette fois.
— Si j’avais su que ça te rendrait comme ça, je l’aurait fait bien plus tôt !
Sa main vient ensuite frôler ma nuque.
— Je ne pensais pas que tu avais remarqué mon petit jeu.
— Arrête d’avoir l’air aussi fier de toi. Alyson est Jeremiah auraient pu le voir, eux aussi !
Il sourit de plus belle.
— Mais non, ils sont tellement occupés par leur petit mariage qu’ils ne pourraient pas voir le traineau du Père Noël si celui-ci se posait dans leur jardin ! Et puis, j’ai de quoi être fier, en effet ! Il a fallu quelques frôlements pour te rendre folle, ce qui est assez bon à savoir.
— Oh, la ferme !
J’attrape son t-shirt et le tire jusqu’au salon, où je le pousse ensuite à s’asseoir, de manière assez peu gracieuse, avouons-le, sur le sofa. Il est tout aussi surpris que lorsque je l’ai plaqué contre la porte, mais son regard en dit long. Plus profond et sombre que jamais, j’y lis la même excitation, qui va de paire avec la mienne.
Là, ses mains attrapent mes hanches et il m’attire contre lui, à califourchon sur ses genoux. La chaleur de son corps atteint des sommets et je ne dois pas être bien mieux. Mes mains se glissent partout, alors que nous nous embrassons encore une fois, inlassablement. Je ne pourrais jamais me fatiguer d’embrasser Mason.
Je vais même jusqu’à mordiller sa lèvre inférieure, la tirant légèrement et le grognement qu’il pousse en réponse aurait pu forcer mes genoux à se dérober si seulement je n’étais pas déjà assise. Exaltée, je le laisse retirer mon haut et le laisser choir quelque part dans la pièce. Dans un vague brouillard, le reste de nos vêtements suit vite et il ne nous faut que peu de temps pour que nos peaux se touchent, se caressent et s’embrassent, à l’instar de nos lèvres qui n’ont l’air de plus vouloir se quitter. Tout s’enchaîne très vite, bien plus vite que lors de notre première fois, mais ce n’est pas pour me déplaire. J’ai besoin qu’il aille vite, que tout s’accélère et c’est comme enivrée par la seule présence de Mason que je me laisse totalement aller. Dans mon esprit, tout est flou mais à la fois parfaitement clair. Ce soir, ce n’est pas la colère qui nous transporte, ni même des révélations à chaud que nous aurions pu nous faire : c’est de la pure et simple alchimie.
Une synergie parfaite qui nous unit et qui m’habite complètement.
Le seul moment où Mason me quitte, amusé par la moue que je fais quand ses mains cessent de se balader dans mon dos et ses lèvres de caresser mon cou, c’est pour attraper un préservatif. Il est plus prévoyant que moi, car j’avais totalement omis se détail et n’en avait pas sur moi. Mais Mason, oui, pas plus loin que dans son portefeuille, qu’il se penche pour ramasser dans son jean, heureusement échoué près de nous. Il n’a donc pas à se lever pour s’en saisir et il n’a pas le temps de dire un mot que je lui prend avec douceur, l’objet.
Surpris, il me dévisage et je me contente de le regarder dans mes yeux, tout en portant l’emballage à mes lèvres, pour l’ouvrir avec mes dents.
Son regard se fait plus ardent encore et ses doigts se pressent sur mes hanches, si bien que je suis certaines d’en porter encore les marques de ses ongles sur ma peau demain matin.
— T’arrêtera jamais de m’étonner, Princesse. Chaque fois que je pense déjà t’avoir cernée, tu te débrouilles pour me faire vaciller.
Je retire le préservatif de sa propre protection, que je laisse ensuite rejoindre le reste de nos vêtements, au sol.
— C’est de ta faute, répété-je, cette fois avec un ton et une intention totalement différente.
Ma main libre vient caresser sa nuque, du bout des doigts alors que l’autre vient enfiler le condom sur le membre de Mason.
Sous moi, je sens tout son corps se tendre. Ses abdos se crispent, ses bras s’enroulent autour de ma taille. Il m’entraîne à lui, comme s’il voulait que nos deux corps fusionnent alors que je vient poser mon front contre le sien. Nos soufflent se retrouvent, se mêlent. Nos lèvres se frôlent et nous partageons presque la même respiration, le même air. Malgré mon état d’excitation avancé, malgré les battements fous de mon coeur, malgré mon corps tremblant de hâte, j’anticipe la douleur. Aussi légère soit-elle, je l’anticipe tout de même...
--
Je suis affreusement désolée, je dois couper ici, en pleine action une fois encore ! La scène est plus longue que prévue et comme ce serait dommage de supprimer des passages, je me dois de la poster dans une autre partie ! 🥹
Pour retrouver toutes les news, fiches de personnages et quelques exclus sur le roman, c'est sur Instagram que ça se passe ! : @adelinegeorges.auteure !
Vous pouvez également retrouver Just Say I Do, ainsi que quelques autres de mes projets, sur Wattpad ! : https://www.wattpad.com/user/little-lilah
0 commentaire