Little-Lilah Just say "I do" Chapitre 15 - Partie 3 🔥.

Chapitre 15 - Partie 3 🔥.

Le baiser est brûlant, de même que le corps de Mason, qui vient se plaquer contre le mien. Immédiatement et parce qu’au fond de moi, j’ai sans doute un peu peur qu’il ne me laisse encore une fois, je noue mes bras autour de son cou. Ses mains, elles, descendent le long de mon dos, pour se poser dans le creux de mes reins un instant, laissant derrière elles comme une trainée ardente.

Ensuite, elles poursuivent leur chemin jusqu’en bas de mes fesses et là, il me hisse et mes jambes se nouent d’elles-même autour de sa taille. Un petit halètement surpris m’échappe tout de même et il esquisse un sourire avant de m’embrasser à nouveau, avec plus d’ardeur cette fois.

Puis il commence à monter les marches, ce qui me pousse à m’agripper un peu plus fort à lui, ses cuisses serrant ses hanches puissantes et ses bras me tenant fermement. Il connait sa maison par coeur et c’est sans dommages que nous atteignons l’étage, et ensuite sa chambre.

Je n’ai eu l’occasion de l’observer que très, très brièvement, le jour de mon arrivée et ce n’est apparemment pas maintenant que je pourrais en voir plus, puisque mon esprit est entièrement tourné vers lui. Vers lui et mon corps qui répond si naturellement au sien. Vers lui et mon coeur qui bat si fort que j’ai l’impression qu’on pourrait l’entendre d’ici.


Finalement, il brise non seulement le baiser que nous sommes en train d’échanger, mais également notre étreinte, puisqu’il dénoue mes jambes et me laisse gentiment redescendre.

Ses doigts viennent trouver une fois de plus la veste en cuir, mais cette fois, c’est pour en ouvrir les pans et la retirer, la pulpe de ceux-ci frôlant la peau nue de mes bras tout en laissant tomber le vêtement au sol.

— Tu es sûre que c’est ce que tu veux, Princesse ? demande-t-il d’une voix rauque, plus profonde.

— C’est maintenant que tu me demandes mon avis ?

Amusé, il roule des yeux et vient frôler les bretelles de ma robe, sans pour autant chercher à le retirer.

— Je suis un gentleman, mes parents m’ont bien élevé.

Ma peau se couvre de frissons et mes propres mains viennent glisser le long de son torse, où je sens ses muscles réagir, sous le tissu.

— Il faut que je te fasse une lettre manuscrite, ou un simple oui suffira ?

Son petit rire m’électrise presque autant que le contact de sa peau sur la mienne et il répond :

— Un oui suffira.

— Alors oui. Je ne serais pas là, si ce n’était pas le cas, je te l’ai déjà dit. C’est ce que je veux.


Ensuite, je le pousse gentiment, appuyant sur son torse et il tombe gracieusement sur le lit se trouvant juste derrière lui. Mon geste le surprend, et pourtant il ne cherche pas à m’arrêter.

Immédiatement, je viens me mettre à califourchon sur lui, sa présence manquant déjà à mon corps, de plus en pus brûlant. Ses mains viennent tout de suite se poser sur mes cuisses, remontant progressivement vers mes fesses et cette fois, c’est moi qui l’embrasse avec une ardeur que je n’ai jamais encore connue.

Puis, prise d’un doute, je me recule et balbutie :

— Mais si toi tu n’es pas sûr, on peut ne rien faire et…

À nouveau, il rit et ses doigts remontent le long de mon dos, trouvant rapidement la fermeture éclair de ma robe, qu’il commence à dézipper.

— Tu veux une lettre manuscrite, peut-être ? me taquine-t-il et mon sourire vient faire écho au sien.

— Oh, la ferme, réponds-je, de mauvaise grâce, mais cela ne fait que renforcer son hilarité.


Je le fais taire en fondant de nouveau sur ses lèvres, qui sont un peu rosées à cause du rouge à lèvres que je porte, mais aucun de nous ne s’en soucie, présentement.

Contre toute attente, le fait que nous plaisantions ainsi ne plombe pas l’atmosphère électrique qui s’est créée entre nous. Au contraire, je me sens plus à l’aise et moins intimidée face à lui. Parce que ce jeu, celui que nous avons instauré depuis le début, est le nôtre, justement. C’est ainsi que nous sommes complices, que nous nous complétons et je viens à peine de le comprendre.

Bientôt, ma robe file rejoindre ma veste - ou plutôt, celle de Mason - sur le sol. En entrant dans la pièce, aucun de nous n’a pris la peine d’allumer la lumière et comme les rideaux sont ouverts, seule celle de la lune éclaire la pièce et nous permet de voir assez clairement.

Son regard glisse sur mon corps, comme de l’eau. Il n’y plus l’air rieur ou moqueur, ou même taquin. Maintenant, il est totalement sérieux et je ne me sens pas mal à l’aise, face à ses yeux qui m’admirent.


Oui, il me contemple, comme si j’étais réelle, un mirage. Quelque chose de fragile, dont on doit prendre soin, mais qu’il n’oserait pas toucher. Je décide alors de faire le premier pas et attrape un de ses mains, encore posées sur mes hanches. Je glisse ensuite la pulpe de ses doigts sur mon corps, partant de la naissance de mon cou, pour poursuivre leur descente entre mes seins, puis le long de mon ventre, où elles font ensuite le tour de mon nombril.

Et alors que je comptais faire descendre sa main encore plus bas, il bouge, aussi rapide et vif qu’un serpent, inversant notre position. Mon dos se plaque agréablement contre le matelas et ma tête touche les oreillers se trouvant là.

Mes mains désormais près de mon visage, je ne peux que le regarder, à mon tour, alors qu’il commence à retirer ses vêtements avec une lenteur calculée. Je peux tout de même voir qu’il est pressé, car ses mains tremblent légèrement, signe qu’il se retient sans doute. Ses joues sont un peu rouges et il a le souffle court, autant que moi.

Ses habits tombent, les uns après les autres et bientôt, son corps ciselé me fait face. Je ne peux m’empêcher de venir le toucher, haletant quand mes doigts entrent en contact avec sa peau bouillante. Mais il vient attraper ma main et la remettre là où elle était, tout à côté de mon visage. Ses lèvres happent les miennes et il se presse contre moi, poussant un léger grognement lorsque nos deux bassins se touchent, seules zones pourtant encore couvertes de nos sous-vêtements.

Peu gêné pour le moment par ce détail, il balade ses mains sur moi, avec des caresses tantôt appuyées, tantôt si légères que je pourrais en pleurer de frustration et d’excitation. J’ai l’impression qu’il fait maintenant mille degré dans la chambre, que j’ai du mal à respirer et que ma seule mission maintenant, est de ne pas perdre pieds, tant c’est déjà agréable. La présence de Mason est partout, dans cette pièce, dans ce lit, contre moi, sur moi. Le poids de son corps me rassure et j’aimerai que jamais il ne me quitte, en cet instant.


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🫣 Je n'ai absolument pas l'habitude d'écrire ce genre de scènes dans un roman, donc j'avoue que je stresse un peu ! J'espère que c'est à la hauteur ! J'ai voulu rester le plus possible dans les sentiments de Maddie plutôt que de décrire un acte purement mécanique. J'espère que l'on peut voir combien ils s'amusent, sont nerveux et passionnés en même temps 😊


Pour retrouver toutes les news, fiches de personnages et quelques exclus sur le roman, c'est sur Instagram que ça se passe ! : @adelinegeorges.auteure !

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21

21 commentaires

Livre_e

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Il y a un an

Du consentement, de l'humour et du sex ! Très bon chapitre 😉

Little-Lilah

-

Il y a un an

Merci ! Et oui le consentement, c'est important 🥹 Et connaissant les personnages, je ne pouvais que donner dans l'humour vache 🤣

Livre_e

-

Il y a un an

Je te l'accorde 😂💪🏻

Hopeless_

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Il y a un an

🩷

J. J. Michèle

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Il y a un an

🎉🎉🎉

LeahLux

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Il y a un an

C'était vraiment bien, je me suis vraiment imaginé, les images se bouscule dans ma tête. Merci

Little-Lilah

-

Il y a un an

Contente que cette partie t'ai plu ! 😊

Sabrina Haelterman

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Il y a un an

C était très bien. La prochaine scène, on veut du sauvage 💥

Little-Lilah

-

Il y a un an

Merci ! Je préfère par contre, être franche en disant que ça le sera pas 🤣 Au risque que ça ne plaise pas à tout le monde, ce ne sera pas sauvage, parce que je débute encore à l'écriture de scènes de ce genre là, donc je suis restée dans le soft ☺️

Kate-Lorens

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Il y a un an

C'est pas mason le gentleman qu'on veut là 👀 Range le dans un placard et devoile nous ton côté sauvage
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