Intéressant. Je me demande vraiment ce qui se cache derrière ce cadeau. On a vraiment l'impression qu'il y a plus derrière ce geste anodin qu'on ne pourrait le croire à première vue.

Ton début est très intriguant entre l'enfant qui semble énormément tenir à son petit carnet, le père libraire qui lui offre comme une sorte de cadeau d'adieu, on est tout de suite embarqué dans ton histoire. Ta manière de faire parler l'enfant est très enfantine, dans le bon sens du terme, et je trouve que ça accentue l'effet que produit le carnet sur l'enfant comme dans ta phrase " Parfois, je préfère le crayon parce que ça va vite, très vite mais souvent, j'aime prendre le temps de tracer de jolies lettres à l'encre sur le papier blanc." qui a particulièrement retenue mon attention. Un élément qui m'a marqué aussi c'est que le chapitre est très poétique et imagé : "Ces yeux couleur nuages d'automne et les miens, terre mouillée par la pluie, se confrontaient.". On ressent immédiatement de l'empathie pour l'enfant et son père, particulièrement avec ta phrase "Mes yeux voulaient lui dire, que l'espoir est là et qu'il le sera toujours, que la joie, les rires des enfants innocents, juste cela compte.". Pour un enfant, il a déjà une vision du monde très triste, brutal et parfois pas vraiment de son âge mais c'est assez bien équilibré avec la manière de parler de l'enfant. Une phrase que j'ai adoré, bien qu'elle puisse paraitre répétitive pour certains mais très bien écrite pour moi, c'est celle ci : "Il vend le savoir, il vend des pages et des pages de phrases et de mots et de lettres toutes noires." En tout cas ton premier chapitre est vraiment touchant et nous immerge très bien dans l'histoire, je lirai la suite avec grand plaisir et continuerai de commenter si ça peut t'aider.

J'aime beaucoup, je vais continuer de te lire volontiers!