Voici l’histoire de Leica Olenssen. Elle a joui d’une certaine renommée dans les années 2022, juste au moment de la guerre en Ukraine et avant la grande crise économique de 2025. A l’époque, cette femme était âgée de 35 ans et occupait un poste de chargée de cours à la faculté des sciences économiques à Copenhague. Elle était connue des milieux féministes puisqu’elle défendait leur cause, tout en enseignant le capitalisme néolibéral américain. Ceci était assez courageux, puisqu’à l’époque, l’ultralibéralisme d’Elon Musk (Tesla®) et de Steve Bezos (Amazon®) régnait partout sur la Terre, y compris à Copenhague. Cette femme était aussi connue pour être d’une grande beauté. Elle était à la fois magnifique et très intelligente. Une sorte de diva, certes, mais elle avait dit un jour à une amie : « je suis trop belle, je fais peur aux hommes, je ne réussirai jamais ma vie ». Curieuse intuition en effet. Elle connaissait un homme de son âge qui vivait en France, et exerçait le métier de docteur salarié dans un petit hôpital de province. Il n’avait aucun charme sauf celui d’être passionné de mystères et d’alchimie, et de s’intéresser aux églises du Moyen Âge. Donc, a priori ils n’auraient jamais dû se revoir, elle aurait dû épouser un milliardaire américain, et lui une conservatrice de musée. Par un concours de circonstances, ils furent amenés à se revoir, sans doute à la suite d’une confusion de ce docteur appelé Petersen : dans la revue « Annales de l’EHESS », la revue de l’École des Hautes Études de Sciences économiques et sociales de Paris, il cherchait un mémoire sur le labyrinthe de l’église Sainte Foy de Sélestat, lorsqu’il tomba sur un article à propos du féminisme au Danemark où il était question de sa copine de Lycée, Leica Olenssen. Il se souvenait très bien de cette jeune fille admirée par tous les garçons de l’école, tellement elle était belle. Elle était devenue professeure de fac, ce qui ne l’étonnait guère puisqu’elle avait toujours été la première de classe.