Fyctia

Johan déposa des petits baisers dans mon cou alors que ses mains glissèrent de mes épaules à mains qu'il leva au-dessus de ma tête pour me retirer mon vêtement. Il entreprit ensuite de déboutonner mon jean et il me le retira. Lorsqu'il fit glisser mon sous-vêtement à mes pieds, il glissa ses lèvres entre mes cuisses, sur ma peau chaude qui frissonnait à présent. Ne pouvant me contenir d'avantage, je saisissais sa chevelure pour l'obliger à se redresser et je l'embrassais.

Un baiser langoureux et fiévreux s'en suivi, je pouvais sentir son excitation se collé contre moi. Mes mains glissaient sur son corps nu, je le désirais de plus en plus, me laissant envahir par mes émotions. Johan se sait de ma cuisse qu'il colla contre sa hanche. Il la serrait fermement alors qu'à présent je pouvais sentir son membre durcit caresser et effleurer l'entrée du plaisir. Soudain, il me souleva et me plaqua sauvagement contre le mur après m'avoir obligé à enrouler mes jambes autour de sa taille.

D'un coup sec, il me pénétra et je lâchais un cri de plaisir. Mes mains tiraient ses cheveux alors que je venais mordre la peau de son cou, c'était animal entre nous, sauvage à souhait. Mes ongles glissèrent dans son dos et j'entendis un son roque quitter ses lèvres. Il intensifia ses coups de reins, mon bassin claquant contre le sien. Il joua longuement avec ma langue avant de venir caresser mes tétons durcit. Lorsqu'il les mordilla et les suçota à plusieurs reprises, j'enfonçais mes ongles dans sa peau, me raidit et je lâchais un cri. L'orgasme se faufila chaques parties de mon corps. Je manquais de souffle tant il était ravageur. Johan fini par m'accompagner quelques minutes plus tard, plaquant ses lèvres contre les miennes.

_ Ne pars pas.

Murmurais-je contre lui alors qu'il m'avait reposé au sol, caressant mes cheveux mouillés.

_ Je ne peux pas rester, tu le sais.

_ J'aurais au moins essayer.

Il sourit et m'embrassa avant de quitter la douche et d'aller dans la chambre pour s'habiller. Je restais pour prendre ma douche et une fois prête j'allais le rejoindre dans le salon. Il portait déjà sa veste, l'heure était venue.

_ Je rentre dans trois jours, tu verras sa passera très vite. Puis si tu te sens seule, va chez Sloan ou passe du temps avec Nora.

_ Je le ferais. N'empêche que tu vas terriblement me manquer.

_ Toi aussi. Mine de rien je me suis habitué à ta présence envahissante.

Je riais et le tapais gentiment alors qu'il me taquinait.

_ Il faut vraiment que j'y aille, je vais rater mon avion sinon.

Il glissa sa main dans mon cou et m'attira à ses lèvres. Nous sommes restés de longues minutes l'un contre l'autre à nous embrasser, avant que je ne finisse par lui dire de partir. Si il était resté encore une minute de plus j'aurais sûrement fait un kidnapping.

Une vingtaine de minutes plus tard, j'entendis frappé.

_ Qu'as-tu oublié ?

Pensant voir Johan à l'entrée, je me retrouvais soudain devant Matthew.

J'eus la sensation d'être face à un fantôme, il avait le teint blanc et livide, il sentait l'alcool à plein nez. Je ne savais pas quoi faire, je me savais sans doute responsable de son état. Alors, je le laissais entrer refermant la porte derrière lui.

_ Qu'est-ce que tu fais ici ?

Ça fait des semaines que tout le monde te cherche. Matthew marchait tel un zombie dans l'appartement, il allait un peu partout comme ci il cherchait quelques choses.

_ Tu es toute seule ?

_ Oui, si tu voulais voir Johan il est absent pour quelques jours.

_ Oh non, c'est toi que je voulais voir.

Je déglutis à l'entendre, il semblait vraiment étrange, il me regardait avec un regard sombre. L'alcool ne semblait pas réussir à Matthew et je me doutais que si il était ici c'était à propos de notre relation encore une fois. Il s'approcha de moi et il glissa sa main sur mon visage. Je me reculais et je me dirigeais vers le bar.

_ Est-ce que tu veux boire ou manger quelques choses ?

_ Un whisky.

_ Tu ne penses pas que tu as assez bu pour ce soir ?

_ Fait ce que je te demande Elbeth.

Je sursautais, il m'avait parlé avec autorité. Je m'exécutais alors que je me sentais de plus en plus mal. J'avais peur de ce dont il était capable dans son état. Il me rappelait mon beau-père à cet instant précis et une nouvelle fois j'obéissais comme lorsque j'étais enfant. Je lui apportais son verre alors qu'il s'installa sur le fauteuil m'attirant sur ses genoux.

_ Matthew arrête.

Je tentais de me lever, mais il saisit ma taille et me garda contre lui.

_ Pourquoi tu ne veux plus de moi, Elbeth ? Pourquoi il a fallut que tu le choisisses lui ?

_ Matthew.. Tu m'as quitté, les choses sont passées maintenant je suis avec ton frère. Je suis désolée que ça te fasse souffrir mais c'est comme ça et ça ne changera pas.

Lorsque je prononçais ses mots, Matthew se releva brusquement ce qui me fit tomber au sol. Je me mis à trembler, la peur m'envahissant. Est-ce qu'il se rendait compte de ce qu'il était en train de me faire. Matthew s'approcha une nouvelle fois de moi et il me releva en serrant mon poignet.

_ Tu me fais mal arrête je t'en pris.

Il n'écouta pas, il souriait jubilent de son ascendant sur moi à présent. Je sentais les larmes me monter au joues, mais je ne craquerais pas devant lui, hors de question. Il plaque ses lèvres sur les miennes avec rage, ma lèvre saigna alors qu'il ne cessa pas d'avoir ce sourire victorieux. Je me mis à me débattre de toute mes forces.

_ Continu de me résister, ça m'excite.

Pour me le prouver il colla la bosse qui apparaissait dans son pantalon contre ma cuisse. J'avais la sensation de replonger dans mon enfance, je le haïssais cet homme était un animal, non c'était un monstre. Il me jeta sur le canapé et il mit tout son poids sur mon corps. Je tentais de hurler mais il m'embrassa à nouveau alors que sa main venait se glisser dans ma culotte. Je me cambrais pour qu'il cesse mais il continua allant jusqu'à laissé ces doigts jouer en moi.

Voyant qu'il prenait beaucoup de plaisir à me torturer de la sorte, je décidais de lui donner ce qu'il voulait pour espérer pouvoir m'enfuir. Je me montrais réceptive à son baiser, jouant avec sa langue.

_ Enfin, tu es à moi.

Lâcha-t'il alors qu'il se redressa pour ouvrir son pantalon, je lui souriais alors que je tendais ma main vers la lampe venant le frapper avec de toutes mes forces. Je me relevais, j'attrapais les clés de la voiture que Johan m'avait laissé pour que je puisse me déplacer. Je quittais l'appartement le plus vite possible, ne sachant pas si je l'avais assommé.

Au garage, je rentrais dans la voiture et j'eus du mal à démarrer les mains tremblantes. Finalement, la voiture fini par démarrer et je me mis à accélérer voulant trouver un refuge. Les larmes coulaient sur mes joues et ma vision était obstruée dans la nuit. J'étais constamment éblouie par les lampadaires ou les phares de la route et puis soudain ...