Fyctia

Johan ne pouvait plus refréner ce qu'il éprouvait à l'instant même, il était comme possédé par cette tension tension sexuelle qui perdurait toujours entre eux. Il le savait, il l'avait vu dans les yeux d'Elbeth elle allait enfin se laisser faire, enfin céder. Il la désirait par vengeance, par ce besoin qu'il avait de toujours vouloir que les choses lui appartiennent. Johan n'arrivait pas à regretter la situation, regretter ce besoin de la posséder et de pouvoir lui faire l'amour quand bon lui semblait.

Il la désirait sans jamais s'en être vraiment rendu compte, il y avait dans le regard de la belle quelque chose de fragile et de briser. Johan ne croyait pas en l'amour, en ce sentimentalisme dépourvu de toute réalité, le monde était une jungle. Il était un collectionneur de conquêtes, il couchait et fuyait ne couchant jamais deux fois avec la même fille, créant trop de complications. Pourtant, depuis qu'il était lié avec Elbeth par le mariage, il se donnait le droit de la posséder et de lui rappeler autant de fois qu'il le faudrait à qui elle appartenait.

Ce soir, il comptait la découvrir, prendre son temps et faire d'elle sa priorité. Si Johan prenait un plaisir à cacher ces véritables intentions ainsi que ces sentiments, il avait sincèrement ressenti de l'inquiétude lorsque sa femme avait été hospitalisé et malgré lui il s'était alors adoucit. Il en oubliait toute prudence, toute réserve et créait une proximité et un rapprochement entre eux.

A l'abri de son appartement, ils seraient que tous les deux pas de tierce personnes pour venir les importuner, Johan se sentait libre de laisser s'exprimer son appétit dévorant pour celle qui était devenue sa femme.

_ Tu sais que tu me dois une nuit de noce et que je la veux maintenant. Puis comme tu le sais, tu ne peux pas me la refuser.

L'informa t'il tandis qu'il pouvait déjà entendre l'écho de ses battements de cœur, alors qu'il collait à présent son corps contre le sien.

_ Qui à dit que j'étais contre cette idée.

Il n'en fallut pas d'avantage à Johan, il glissa sa main dans sa nuque et l'attira à lui pour l'embrasser. Ce baiser était dévastateur, plus ses lèvres accrochaient les siennes plus il la sentait vaciller, laisser tomber les dernières barrière pour enfin lui être pleinement entière. Les mains d'Elbeth s'accrochèrent à sa chemise tandis qu'il ne tardait pas à partir à l'exploration de son corps.

Elbeth semblait ne plus bougée totalement à sa merci, elle lâchait de long soupire contre sa peau et Johan savourait l'ascendant qu'il prenait sur elle. Il la fit se tourner et il repoussa les cheveux de sa nuque pour venir y parsemer de long baisers, descendant jusqu'à son épaule. Il fit glisser la bretelle de sa robe avant de reproduire le même schéma de l'autre côté. Lorsque sa robe tomba au sol, il la fit tourner pour l'attirer de nouveau contre lui admirant sa beauté.

Aucune femme jusqu'à elle, ne l'avait autant bouleversé, elle lui faisait perdre toute raison depuis qu'elle avait sonné à sa porte pour lui dire qu'elle était responsable de leur mariage.

Il fit glisser ses mains jusqu'à ses hanches et la souleva pour la déposer sur le plan de travail, il se glissa entre ces cuisses naturellement, comme si ça avait toujours été sa place. Reprenant ses lèvres avec avidité, il voulait faire taire cette tension qu'elle faisait naître en lui. Pourtant, il prenait son temps, il la découvrait et en savourait toute la beauté.

Ses doigts se mirent à caresser les cicatrices qui se trouvaient sur son corps et Elbeth repoussa sa main d'un geste défensif. Johan planta son regard dans le sien et en lu un malaise qui le cloua sur place. Qu'avait elle bien pu endurer ? Ce n'était pas le moment de se laisser attendrir.

Il laissa ses doigts glisser sur la dentelle de son soutien gorge rouge, tandis que sa main libre venait le détacher. La voir à demi-nue devant lui comme ça intensifia son plaisir et il se sentait de plus en plus à l'étroit. Il la voulait maintenant, au diable la patience, plus vite il en finirait plus vite il serrait débarrassé de toute cette frustration. Contre elle, il oubliait toute sa raison, il ne pensait qu'à la passion qui l'animait, peut être se montrait il égoïste, mais ça lui importait peu.

Il ne put que sourire en voyant ses seins gonflés par le plaisir qu'il était en train de lui donner, elle fermait les yeux face à lui et elle semblait complètement enveloppé parce qu'ils vivaient tous les deux. Johan la souleva alors et la conduisit dans la troisième chambre de son appartement. Pour lui la ramener dans sa chambre créait une trop grande intimité qu'il refusait de lui donner.

Johan l'allongea alors lentement sur le lit, elle était là face à lui à le regarder comme un animal apeuré et il avait décidé d'en faire sa proie sans aucun remord. Il retira les uns après les autres les boutons de sa chemise et la laissa tomber sur le sol, en reproduisant la même chose avec son pantalon pour enfin être nu. Le jeune homme voyait sa blonde se mordre la lèvre, ne résistant pas d'avantage il s'allongea au-dessus d'elle et reprit ses lèvres dans un baiser passionné, leurs langues se mirent à valser.

D'un geste bestial, il déchira sa petite culotte pour mieux pouvoir la sentir nue contre lui.

_ Je te veux, maintenant.

C'est dans un grognement que Johan fini par attraper une protection avant de pénétrer en elle. Il lâcha un long soupir qui se mêla à celui d'Elbeth. Il pouvait enfin respirer à nouveau, il finit par venir nouer sa main à la sienne. Il reprit ses lèvres dans un baiser passionnée alors que son bassin mouvait en parfaite communion avec le sien. C'était comme si pour la première fois, il ne faisait plus qu'un avec une personne.

Leur étreinte était à leur image : passionné, fougueuse et possessive. Leurs mains étaient pressante, leurs gestes brusques et parfois maladroit par ce besoin de se posséder. Johan allait et venait en elle, il pouvait donner des coups secs comme se perdre en elle le plus lentement du monde. Puis, tout devint de plus en plus intense, torride et avide de ce plaisir qu'ils étaient en train de prendre pour finir par tomber ensemble dans la jouissance insoupçonné jusque là.