Le regard lucide, même fataliste, que porte Reinar sur cette situation montre bien qu’il sait dans quoi il s’embarque : une mission où il est le dernier rempart avant le désastre. Et quand il croise cette apprentie, petite, frêle, qui n’a aucune chance dans cette guerre, il réalise l’ampleur de l’horreur. En gros, cette partie illustre à merveille le gouffre entre ceux qui donnent des ordres en haut, sans scrupules, et ceux qui doivent les exécuter en bas, en connaissant les risques réels. Bien joué. La suite svp ?
Bianka Msria
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Il y a 3 mois
C'est une partie bien chargé en tension et en désillusion, avec un Reinar qui traîne un poids écrasant de responsabilités qu’il n’a jamais vraiment souhaité. Ce face-à-face entre lui et ses supérieurs, Gunnarsson et l’érudit, ne fait qu'amplifier le sentiment d’abandon et de mépris. On ressent le dégoût profond de Reinar pour ces hommes qui n’ont de « chef » que le nom. Gunnarsson, autrefois mentor respecté, n’est plus qu’un politicien gonflé et calculateur, prêt à envoyer des jeunes inexpérimentés se faire massacrer. L'ironie, c’est que ces recrues semblent déjà condamnées, et Reinar, bien que chef, ne peut qu’obéir.
Gottesmann Pascal
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Il y a 3 mois
Aucun ne survivra mais tous devront partir. C'est terrible mais c'est comme ça.
4 commentaires
Bianka Msria
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Il y a 3 mois
Bianka Msria
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Il y a 3 mois
Gottesmann Pascal
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Il y a 3 mois