Roxy427 Harassed Chapitre 4

Chapitre 4

Je n'ai même pas pris la peine de manger avant d'aller me coucher. Je n'avais pas faim. Et j'étais tellement fatiguée que j'avais besoin d'aller dormir. Du moins, je pensais que j'allais y arriver sans problème.

Ça fait plus d'une heure que je tourne et me retourne dans mon lit sans parvenir à trouver le sommeil. J'ai beau essayer, je n'arrive pas à mettre mes pensées en pause. Chaque fois que je sens que je suis sur le point de m'endormir, c'est comme si je recevais une décharge électrique dans le cerveau. C'est une sensation au combien désagréable.

Ce petit manège continue jusqu'à ce qu'il soit plus de minuit. Je suis épuisée mais je n'arrive pas à m'endormir. C'est tellement frustrant que j'en ai presque envie de pleurer. Pourquoi est-ce que je ne peux pas passer une nuit tranquille ? Je me prends déjà assez la tête pendant la journée, c'est trop demander d'avoir quelques heures de paix ?

Je n'y tiens plus. Je n'aime pas avoir recours à ce genre de solution, mais je ne vois pas d'autre moyen pour pouvoir me reposer. J'attrape la boîte de somnifère qui se trouve dans le tiroir de ma table de chevet. Il ne manque qu'un seul comprimé à l'intérieur, c'est dire si je m'en serre souvent. Je ne suis pas une adepte de ces trucs-là mais, comme on dit, aux grands maux les grands remèdes. J'avale la capsule tout rond, sans même avoir besoin d'un verre d'eau, et me recouche. Et j'attends.

Peu à peu, je sens que mes muscles se détendent. Mon esprit essaie encore de lutter pour me maintenir éveillée, mais le médicament est plus fort. Je me sens partir, et je me laisse aller dans un sommeil profond.


*

**


J'étouffe.

Je suis en train de faire un cauchemar. Je n'arrive plus à respirer. J'ai l'impression que quelqu'un est en train de m'étrangler. Je me débats pour me libérer mais c'est comme si mes mouvements étaient au ralentit. Il faut que je me sorte de là, je vais finir par crever si je ne respire pas.

Peu à peu, je reprends conscience et sors de mon sommeil. Je suis allongée sur le dos et la chambre est plongée dans le noir. La sensation d'étouffement est toujours là. Je n'arrive pas à respirer.

Mes yeux commencent à s'habituer à l'obscurité. Il y a quelqu'un au-dessus de moi.

Il y a quelqu'un au-dessus de moi !!

Une silhouette me surplombe. Je sens ses mains autour de mon cou qui me serrent. La personne est assise sur mon ventre, bloquant un peu plus ma respiration. On est en train de m'étrangler pour de vrai !

-Ce sera bientôt finit, susurre la voix de l'homme qui essaie de me tuer.

Cette fois je suis totalement réveillée. Je me débats comme une diablesse pour échapper à l'emprise de mon agresseur. Il tient bon, mais je réussis à soulever mon corps à l'aide de mes jambes et à lui faire perdre l'équilibre. Je ne prends pas le temps de reprendre mon souffle et me lève précipitamment. Je tombe à côté de mon lit, mais je me relève tant bien que mal pour me réfugier dans la salle de bain, la pièce la plus proche de moi.

Je claque la porte d'un coup de pieds et ferme le verrou pour que l'homme ne puisse pas entrée. Alors seulement je m'autorise à reprendre un peu mon souffle. Je tousse en me tenant la gorge. J'ai mal et je sens les larmes perler au coin de mes yeux.

Bordel ! Il y a un homme dans mon appartement qui vient d'essayer de me tuer. Mille questions se bousculent dans ma tête. Comment est-il entré ? Pourquoi était-il en train de m'étrangler ? Mais, surtout, pourquoi sa voix m'a parue familière ? J'ai l'impression de l'avoir déjà entendue quelque-part.

C'est pas le moment de te poser se genre de question ! je me rabroue. Peu importe qui est ce type, il est peut-être encore là, derrière la porte. Et s'il est venu pour me tuer, je doute qu'il s'en aille avant d'avoir réussi. Mais je ne peux rien faire. Je suis prise au piège. Mon téléphone est resté dans la chambre et il n'y a pas de fenêtre dans la salle de bain par laquelle je pourrais m'échapper.

La panique me gagne. Je me recroqueville dans un coin et me prends la tête entre les mains. On dirait une gamine apeurée. Je n'arrive pas à reprendre ma respiration correctement.

Je vais mourir. Je vais mourir.

-Regarde-toi. Tu es pathétique.

J'arrête net de bouger.

Non... Il n'a pas pu entrer. Il n'y a pas d'autre moyen d'entrer que de passer par la porte que je viens de fermer.

Un rire raisonne derrière moi. Cette fois c'est une voix de femme.

Ne me dites pas qu'ils sont deux ?!

Je me jette en avant et me plaque contre la porte. Mais je suis seule. Il n'y a personne. Alors pourquoi...

-Pathétique.

Je relève la tête. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

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2 commentaires

cedemro

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Il y a 4 ans

Trés inquiétant... Les événements semblent coller avec mon hypothèse du chapitre précédent, mais cet "homme" me surprend. Je saute lire la suite !

Mamicette

-

Il y a 4 ans

les cauchemards fait que l'on a du mal a s'endormir
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