Fyctia
Alésia
Gwen habitait Alésia, un oppidum bordé de chaque côté par un « flumen » dixit César dans la « guerre des Gaules ». C’est aujourd’hui la Lemme et la Saine qui donne son nom aux tribus de la région, Sequana, les séquanes. Une colline escarpée, un verrou sur la route que pouvait emprunter César, un oppidum imprenable d’une dimension adaptée aux masses en présence (près de 400 000 hommes, le plus grand affrontement de l’antiquité). Avec autour tous les éléments décrits par les historiens antiques : collines, plaine, rivières, escarpements, emplacements pour les camps.
Actuellement mon est absolument certains de planter le décors. C’est au dessus du village de Syam dans le Jura en dessous du village de la Chaux des Crotenay.
La conclusion est évidente : sur le territoire des communes de Chaux, Crans et Syam, à l’époque de la conquête romaine et dans un lieu semblable en tous points aux descriptions des textes anciens, Gaulois et Romains se sont affrontés sur des retranchements identiques à ceux décrits par César. Voilà des faits et seulement des faits, visibles et contrôlés, qui évoquent obligatoirement le siège de l’Alésia antique. Il s’agit en l’état des recherches d’une très haute probabilité que des fouilles scientifiques en règle devraient aisément confirmer.
C’est à cette découverte archéologique exceptionnelle, sans doute la plus importante du XXème siècle, que ce site est consacré. Il n’y a aucune raison de soustraire à notre patrimoine historique un site d’une pareille ampleur où se côtoient un mur mégalithique de 6 km, des lieux de culte protohistoriques ou celtes par dizaines, une voie antique préromaine, une ville et une citadelle probablement gauloises, des camps et des retranchements romains voire gaulois, l’ensemble parsemé d’armes, de céramiques et de tout ce qui reste à découvrir et interpréter.
C’est ici que je vais vous parler de Gwen, femme celte, séquane, gauloise une vraie femme porteuse de tous ces qualificatifs.
Gwen avait 22 ans.
À cette époque la Gaule était un territoire nettement consacré à l’agriculture alors que chez les celtes d’Irlande ou l’Île de Bretagne étaient des pays plutôt voués à l’élevage. Les celtes ont occupé l’Europe occidentale à l’âge du fer, ils n’étaient pas les seuls à y habiter. Non seulement les Britons se sont mêlés à des populations gaéliques antérieurement fixées là, mais les deux vagues d’immigrants ont rencontré des peuples qui étaient déjà sur les lieux depuis la préhistoire et qui n’ont pas tous été délogés ou tués.
Les celtes n’étaient pas nombreux, ils n’ont guère constitué qu’une formidable élite intellectuelle et guerrière munie de procédés techniques qui leur ont permis de dominer les populations antérieures non celtiques. de leur imposer leur mode de vie, de les assimiler.
Être assimilation n’a pas joué que d’en un seul sens. De même que les Grecs vaincus par les Romains et pliés à la discipline romaine ont contribué à la transformation radicale de la société romaine primitive, les populations anciennes de la Gaule, de la Bretagne et de l’Irlande ont influencé profondément la civilisation celtique primitive. C’est en tenant compte de ces faits indéniables et logiques que nous verrons et constaterons les différences importantes entre les sociétés indo-européennes, méditerranéennes ou germaniques en ce qui concerne la religion, l’organisation politique et juridique, ainsi que les structures familiales et par conséquent le rôle particulier de la femme.
Mais revenons à l’époque de notre héroïne Gwen, la blanche comme son nom l’indique.
en 52. La guerre des Gaules est une série de campagnes militaires menées par le proconsul romain Jules César contre plusieurs tribus gauloises. La guerre de Rome contre ces tribus dure de 58 à 51-50 av. J.-C., et aboutit à la décisive bataille d'Alésia en 52 av. J.-C., qui mène à l'expansion de la République romaine sur l'ensemble de la Gaule.
Après six ans de guerres pour la conquête de la Gaule, César établit son camp devant l'oppidum d'Alésia, à une demi étape, soit environ 15 kilomètres, du lieu de la bataille de cavalerie. Vercingétorix possède une armée composée, d’après César, de 95 000 hommes (15 000 cavaliers et 80 000 fantassins), et n'est muni que d'un mois de ravitaillement. Il attend à Alésia l'armée gauloise de secours, qui doit venir prendre l’armée romaine à revers. César et ses dix à douze légions, soit 60 à 72 000 hommes, décident de mettre le siège autour de l'oppidum d'Alésia, qui contrôle la route vers la province : le siège d'Alésia débute87.
Selon César, l'oppidum est établi sur une hauteur entre deux cours d'eau. Étant de plus en infériorité numérique, le général romain doit renoncer à un assaut. Il met alors en œuvre le génie romain pour les travaux de siège, afin d'affamer les Gaulois et de réduire la ville à la reddition. Il établit une double ligne de fortifications. Autour de la ville, une ligne de travaux défensifs de plus de 16 kilomètres, la contrevallation, est édifiée pour empêcher les sorties des assiégés, avec de nombre de fortifications. Les mêmes travaux sont effectués pour une deuxième ligne de défense de 21 kilomètres, la circonvallation, tournée vers l'extérieur et destinée à protéger les assaillants d'une éventuelle armée de secours. Lors de l'établissement de ses lignes de défense, les Romains tirent parti du relief accidenté du site d'Alésia, afin de limiter les travaux au strict nécessaire. Les lignes ne sont donc pas continues sur tout le périmètre défensifa 87,88.
L'armée de secours arrive devant Alésia six semaines plus tard, à la fin septembre. Elle est commandée par l'Atrébate Commios, les Éduens Viridomaros et Eporédorix, et l'Arverne Vercassivellaunos, cousin de Vercingétorix89, et forte, selon César, de 246 000 fantassins et de 8 000 cavaliers. Le siège commence, le décors est planté. Allons voir Gwen.
César arrive au pied de l’oppidum d’Alésia. Vercingétorix grâce aux druides de toute la Gaule, est désigné par sa bravoure et ses actes comme le chef suprême des révoltés gaulois. Certaines tribus sont avec les romains. Il est venu à Alésia pour couper la route à César qui veux passer chez les helvètes pour rejoindre Rome. Il n’y a qu’une seule route de montagne de 4m de large à 1 km de l’oppidum.
L’Alésia de Gwen qui est lieu de culte important pour les gaulois, les vestiges le prouvent, mur cyclopéen, lieux de culte, fanum ( temple) octogonal à 10km, on connaît que deux en Gaule etc. La population sur 6 à 8 km devait être de 3 à 4000 habitants , on ne sait pas trop mais elle accueille Vercingétorix et ses troupes, 80000 guerriers , 15000 cavaliers et leurs montures, les premiers jours avant que ces cavaliers aillent se battre dans la plaine à une quinzaine de km contre les germains, salopards alliés des romains.
Alors notre femme celte, brillante et superbe comme ARIANRHOD ou DANA, les mères des dieux celtes, que fait-elle ? Prochain chapitre.
19 commentaires
kae
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Il y a 3 ans
cedemro
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Il y a 3 ans
Merixel
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Il y a 3 ans
A.O
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Il y a 3 ans
Christopher Llord
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Il y a 3 ans
Michbonj
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Il y a 3 ans
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Il y a 3 ans
Venusawriter
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Il y a 3 ans
Michbonj
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Il y a 3 ans