Fyctia
Chapitre 19 Gabriel
Sentant la fatigue m’emporter, je m’empresse de rejoindre ma chambre. Longeant le couloir, je passe devant plusieurs pièces, notamment la chambre de Cassie. La première chose qui m’interpelle, c’est que la porte n’est pas fermée. M’avançant doucement, j’ose jeter un coup d’œil. Ce que je vois me laisse sans voix. Cassie se trouve bien là, dans sa chambre comme elle nous l’a annoncé tout à l’heure, mais je ne m'attendais pas à ça.
Ses vêtements sont éparpillés sur le sol de l’entrée jusqu’à son lit et elle… Elle est nue. Nue comme un ver ou comme le jour de sa venue au monde. J’avais oublié à quel point son corps pouvait être superbe. L’autre jour à la plage, quand mes yeux ont croisé ce corps qu’ils connaissaient, j’ai cru que mon maillot ne pourrai cacher ce qu’il se passait en dessous. Ses courbes, tellement belles, tellement appétissantes. Celles que j’ai choyées durant des heures, des jours, des mois et même des années.
Revenant à moi et me faisant l’effet d’un voyeur, je referme discrètement sa porte et me dirige vers la mienne. Je me sens à l’étroit dans mon short. Je ne vois qu’une seule façon de me défaire de ce problème, mais utiliser la salle de bain maintenant risque de réveiller tout le monde. Tant pis, plan B, ma main droite et une boite de mouchoir feront l’affaire.
Putain, j’en reviens pas de faire ça.
— Je ne suis pas certain de rentrer de nouveau dans tes bonnes grâces si tu me voyais faire ça Cass.
Je me déshabille rapidement, attrape ce qu’il me faut et grimpe sur mon lit. Je m’installe confortablement en m’adossant contre la tête de celui-ci. J’empoigne ma queue et commence tout doucement les mouvements de haut en bas. Ma main ne glissant pas assez, je n’hésite pas et me crache dans la paume.
Beurk, je me dégoûte moi-même.
Je reprends mes mouvements et c’est beaucoup mieux. Je ferme les yeux et repense à tous nos moments. Je la revois timide au début, puis de plus en plus sûre d’elle et merde, qu’est-ce que j’ai aimé ça. Les rares fois où elle a voulu prendre les choses en main ont été tellement jouissives. Jamais je n’avais pris un pied pareil. La laisser partir m’a fait un mal de chien, mais il le fallait. Je ne regrette rien.
Ouais mon pote, à qui tu veux faire croire ça ???
Secouant la tête pour revenir au moment présent, je serre un peu plus ma queue. Sous mes paupières, je revois son corps, mes mains le caressant, ses petits bruits qu’elle faisait quand elle était excitée. J’entends encore ses gémissements. J’ai l’impression que c’était hier. Ma main accélère la cadence et alors que ma mémoire se souvient de son visage quand elle jouissait, j’en fais autant.
— Putain, que ça fait du bien. Mais que fais-tu de moi, Cass.
Je crois ne pas avoir joui si fort depuis bien des années. La dernière fois, c’était… lors de la journée de nos remises de diplômes. Juste après, j’ai disparu.
Revenant sur terre, je vois que je m’en suis foutu partout, la main, le ventre, les hanches. Bordel. Il n’y a vraiment que cette femme qui me rends si…productif. Je m'essuie avec les mouchoirs que j’avais posés sur la table de nuit. C’est dégueulasse, je colle, mais bon, ça fera l’affaire jusqu’à demain matin. Le plombier est venu cet après-midi et a réglé le problème dans ma salle de bain. Oh la la, quand je pense qu’elle m’a trouvé, nu dans la sienne, je sens ma queue redevenir dure.
Et merde.
Je suis bon pour recommencer. Impossible de dormir dans cet état là. Je sais ce que c’est et c’est inenvisageable. Par conséquent, j’empoigne de nouveau ma bite et rebelote. Cette femme va me tuer même sans lever le petit doigt.
Une fois mon affaire – ou plutôt mes affaires - terminées, je m’allonge correctement, regarde le plafond et attends que le sommeil m’emporte. J’aurai juré qu’après deux orgasmes fulgurants, ça arriverait rapidement, mais faut croire que le marchand de sable, quand il a voulu me rendre visite, a été trop choqué par ce qu’il a vu et a foutu le camp. Tant pis, il ne me reste plus qu’à compter les moutons ou plutôt, je compterais bien les tâches de rousseur sur le corps de Cass.
Le lendemain matin, je me réveille avec la sensation de n’avoir dormi qu’une heure. En regardant l’heure sur mon téléphone, je constate que ce n’est pas une heure que j’ai dormi, mais dix. Il est presque 11 h. Bon dieu, ça ne m'était plus arrivé depuis très longtemps.
Sarah !!!
Me levant précipitamment, j’attrape les vêtements qui sont à ma portée et ouvre la porte. Je n’entends aucun bruit alors je m’avance dans le salon-salle à manger, personne. Il n’y a personne non plus du côté de la cuisine. Je me rends sur la terrasse extérieur, mais je fais encore choux blanc. La panique s’installe même si je sais qu’elle ne risque rien avec Dom ou même Cass et Lucas. Retournant à l’intérieur, je pense à aller voir si les deux voitures sont encore là. Bingo, il n’y en a qu’une. Ça veut dire qu’ils sont allés faire un tour. Cependant, je trouve étonnant de ne pas avoir trouvé de mot. Je referme la porte d’entrée et file en direction de la cuisine. Là, sur le comptoir, à côté d’une tasse pour mon café, je trouve un mot écrit de la main de Dom. Je reconnais son écriture avec le temps.
Partis se promener.
Nous reviendrons pour le déjeuner.
Tes exercices de la veille ont dû t’épuiser.
LoL. A+
Dom.
Ce type a la plus belle écriture que je connaisse. Bon, bah je vais avoir le temps de me doucher. Je rebrousse chemin vers ma chambre, récupère des vêtements propres et file sous la douche.
13 commentaires
Marie LS
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Il y a un an
Pauline_Spdl_Auteure
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Il y a un an
Balika08
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Il y a un an
Elisa Antoine
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chiara.frmt
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Il y a un an