laure laurent Foutu Destin ! Chapitre 40

Chapitre 40

J’ai super bien dormi cette nuit. En me réveillant, je constate que je suis nue. Je dois avouer que j’en suis surprise, puis je me souviens de la veille et du moment où je me suis écroulée sur mon lit, par-dessus les couvertures et nue. Ce matin, je suis sous les couvertures. J’ai dû m’y glisser toute seule vu que la porte était fermée. J’espère juste que c’est bien moi qui l’ai fait.

Oh mon Dieu !!! Et si c’était pas moi ?

Mais non, je l’ai forcément fermée. Me levant et récupérant mes vêtements, je file en direction de la salle de bain où je fais une toilette rapide et m’habille. Me dirigeant vers la cuisine, j’entends les filles qui discutent dans leur chambre.

— Bonjour mesdemoiselles, dis-je en ouvrant la porte.

— Bonjour maman, me répond Lucie avec un sourire tellement grand, qu’il lui mange tout le visage.

— Bonjour Cassie, murmure Sarah.

— Vous avez bien dormi ?

Elles hochent la tête en même temps et viennent vers moi. Tandis que Lucie m’attrape la main, Sarah reste un peu en retrait.

— Quelque chose ne va pas ma puce ? demandé-je à Sarah.

— D’habitude, c’est mon papa qui vient me chercher pour le petit déjeuner.

— Ah, bah ne t’en fais pas, soit il prépare le petit dej’ soit il dort encore. Si c’est le cas, je m’occuperai de toi en attendant. Ça te va ?

Elle hoche une nouvelle fois la tête, avec un grand sourire en plus. Je préfère ça, je ne sais pas comment j'aurais géré si elle s’était mise à pleurer. Elle attrape ma deuxième main, rassurée. Nous arrivons dans la salle à manger et je constate que Gabriel n’y est pas.

— Installez-vous à table, je prépare vos petits dej’.

— On peut se mettre sur le canapé et regarder un peu la télé avant s’il te plaît maman ?

— D’accord, mais quand je dis à table, vous venez tout de suite.

— Promis. Vient Sarah, on va regarder les dessins animés.

Elles se lèvent de leurs chaises et foncent s’installer sur le canapé. Ma chipie chope la télécommande au passage et allume l’écran. Elle zappe et tombe sur le dessin animé Miraculous. Elle pousse un petit cri de joie avant de regarder dans ma direction, au cas où je lui dirais quelque chose, mais à la place, je lui souris. Rassurée, elle reporte son attention sur la coccinelle et le chat.

Arrivant dans la cuisine, je m’occupe de la préparation de la pâte à pancakes. Je sais que Lucie adore ça, mais je ne sais pas ce qu’il en est de Sarah. On verra bien. Au pire, je lui donnerai ses céréales et son lait comme d’habitude. Alors que je finis la pâte, une main se pose sur ma taille. Je tourne la tête et découvre Lucas. Il a une tête à faire peur. Ils ont dû s’en donner à cœur joie cette nuit.

— Bah alors, la nuit a été courte ? ne puis-je m’empêcher de le taquiner.

— Tu m’étonnes. Mais c’est la faute de Gabriel.

Étonnée, je le dévisage avec un sourcil haussé et interrogateur.

— Il nous a excités avec ses gémissements. Déjà qu’on était chaud comme la braise à cause de certaines promesses de la journée ! me confit-il en ajoutant un clin d'œil.

— Pardon ?

Pourquoi je réagis comme ça moi ??

— Ouais. Il n’a ramené personne vu qu’il est parti se coucher avant nous, mais…

Baissant la voix au cas où des oreilles indiscrètes surveillent, il continu :

— Je pense qu’il a eu une grosse envie hier soir et qu’il a dû se charger lui-même du problème. D’ailleurs, je me demande même s’il n’a pas fait ça plusieurs fois, vu la durée des gémissements.

Devenant rouge tomate, je retourne la tête et me reconcentre sur ma pâte qui pour le coup, ne doit plus avoir un seul grumeau.

— Je n’ai rien entendu, moi.

— Tu devais ronfler.

— Je ne ronfle pas.

— Oh que si tu ronfles.

— Même pas vrai.

— Même vrai, demande à ta fille.

Piquant un fard, je n’ose pas. Je sais que je ronfle. Pas tout le temps, mais quand je suis très fatiguée ça arrive et là, j’étais éreintée.

— Ne t’en fais pas, tes ronflements sont tous mignons.

— Ouais, à d'autres. Je suis certaine que tu m’as déjà enregistrée te connaissant.

Mettant une main sur son cœur, il prend un air offusqué.

— Comment ? Comment pourrais-tu croire que je fasse ce genre de chose. Tu es ma meilleure amie, ajoute-t-il sans se cacher qu’il est prêt à exploser de rire.

— T’es vilain. Je t’aime plus.

— Oh si ma belle, pour toujours et à jamais. On se l’était promis.

— Bah je reviens sur ma promesse.

— Impossible.

— Si, à moins que…

— Que quoi ?

— Qu’on aille se promener ce matin pour découvrir un peu la ville.

— Vendu.

— Alors, je maintiens ma promesse et on reste amis pour toujours et à jamais.

— Oh ma chérie, je t’adore.

— Mais qu’est-ce que c’est que ce cirque, nous demande Dom en entrant dans la cuisine, tout en nous faisant sursauter. Vous êtes vraiment cinglés tous les deux. Je m’interroge pour savoir si c’est une bonne idée de laisser Lucie avec vous, continue-t-il tout en rigolant.

— Oh, mais tu sais très bien que cette gamine est pire que nous.

— On se demande bien pourquoi ! Avoir des modèles comme vous est la pire chose qui pouvait lui arriver.

Nous rigolons tous les trois puis j’entame la cuisson des pancakes, car c’est pas tout ça, mais faut bien que les petites déjeunes. Une fois terminé, je porte le plateau bien rempli jusqu’à la table suivi par les garçons chargés des jus et boissons chaudes pour l’un et du Nutella, miel et autres confitures pour l’autre. Dom et Lucas refont un petit aller-retour afin de rapporter les assiettes, les couverts, les verres ainsi que les tasses. Quand tout est disposé, j’appelle les filles qui s’installent sur leur chaise.

— Waouh, maman, tu as fait des pancakes. Merci.

— De rien ma chérie. Tu en as déjà mangé Sarah ?

La petite hausse timidement les épaules.

— Je ne suis pas certain que Gabriel lui en ai déjà fait, intervient Dom.

— D’accord. Tu veux y goûter ? lui demandé-je.

— Tu vas voir, les pancakes de maman sont les meilleurs, affirme ma fille.

Sarah lui sourit et fait un petit oui de la tête.

— Tu veux avec du chocolat ou de la confiture ? Maman, elle préfère avec du miel, mais ça a un goût bizarre. Moi, je préfère avec du Nutella. Beaucoup, beaucoup de Nutella.

— On va y aller en douceur ce matin, chérie sur le chocolat.

Pendant que je tartine le premier pancake de Lucie avec ce chocolat qu’elle aime tant - et moi aussi par la même occasion -, je jette des petits coups d’œil vers Sarah qui regarde attentivement ce que je fais. Je tends le pancake à Lucie et me tourne vers Sarah.

— Tu veux goûter au chocolat aussi ?

Elle hoche doucement la tête, alors je m’exécute. Je le lui tends et elle ne perd pas de temps pour croquer dedans. Elle mâche tranquillement au début et quand elle comprend qu’elle aime, elle enfourne le pancake à une vitesse hallucinante avec de grands yeux.

— Chètrobon. MeciCachi.


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4 commentaires

Marie LS

-

Il y a un an

Et mince ! Gabriel avait besoin de relâcher la pression, mais ne l'a pas fait suffisamment discrètement ! 🤣🤣

François Lamour

-

Il y a un an

Like du "Connard romantique" 😁

Laryna

-

Il y a un an

🫶

chiara.frmt

-

Il y a un an

✨✨
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