Fyctia
Chapitre 18
— Oh mon Dieu, comment avez-vous pu me faire ça !?
Au vu de sa tête, nous explosons tous les trois de rire.
— Fermez vos gueules, putain, vous allez les réveiller. Je vous préviens que j’m’y collerai pas une deuxième fois. Rien à foutre.
— Mais mon pote, c’est ta môme, lui balance Dom toujours plié en deux.
Perdant quelque peu mon sourire, je regarde Dom. Lucas en fait autant sans pour autant essayer d’attirer l’attention de Gabriel.
— Ouais, bah c’est pas une raison.
— Bien sûr que si. C’est à toi de te coltiner les trucs les plus improbables, poursuit-il.
Il continue sur sa lancée en faisant toujours plus de remarque jusqu’au moment où il capte ce qu’il dit depuis le début. À ce moment précis, son visage pâlit. Lucas s’en rend compte et détourne l’attention de Gabriel. Le regard de Dom se fixe sur moi. Je peux voir dans ses yeux qu’il ne pensait pas mal et il va même jusqu’à articuler silencieusement désolé. Ne pouvant pas changer la situation, je hausse les épaules. Si jamais Gabriel comprend les propos de Dom, je sais que je devrais m’expliquer, mais apparemment, nous n’aurons pas besoin d’en arriver là. Quand Gabriel finit sa discussion avec mon meilleur ami, celui-ci va dans la cuisine sans demander plus. Il revient deux minutes plus tard avec une tasse de café en main.
— Je peux vous jurer que ce sera la première et dernière fois que je fais ce truc. Jamais plus je ne me ferai avoir.
— Ne jamais dire jamais mon pote, ajoute Lucas.
— Ouais, bah dans ce cas précis, SI !
Rigolant tous ensemble, pour alléger l’ambiance, nous nous recalons tous dans le canapé. Assise à côté de Lucas, je le regarde et il me prend la main en signe de soutien.
Calant ma tête sur l’arrière du canapé, je soupire en silence. Mon Dieu, j’ai échappé au pire. Va falloir que j’ai une petite discussion avec Dom rapidement pour lui faire savoir que j’annoncerai la paternité de Gabriel quand JE le déciderai et non sur un malentendu.
La fin de soirée approche et je pique du nez.
— Tu devrais aller te coucher ma belle.
— Mmm.
— Bonne nuit, à demain.
— Mmm.
Me levant du canapé, je salue les garçons et vais dans ma chambre. Là, je retire mes vêtements et me laisse tomber sur le lit. Je n’ai pas la force d’aller sous la couette. J’espère juste avoir bien fermé la porte derrière moi, car ça serait du mauvais genre qu’ils me voient tous à poil. Adieu journée de dingue et bonjour oreillers moelleux.
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Laryna
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Balika08
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