Fyctia
Jackson 2/2
"June, on m’a appris à désamorcer une bombe dans l’obscurité totale avec rien qu’un caramel, et une épingle à nourrice, alors je pense réussir à vous déshabiller sans avoir à vous… regarder ! Je dis pas que c’est ce que j’ai fait !
Night and Day - 2010"
Magnifique, solaire, à tomber, attirante, brillante, intelligente, drôle, spontanée, toutes les qualités qu’elle m’inspire se formulent dans mon esprit.
Je sais bien que la perfection n’existe pas et pourtant, je jure que cette fille l’est pour moi.
- Jackson, tu es sûr que ça va ? me demande-t-elle soucieuse, observant mon visage avec attention.
Oh, oui, sa question pourtant si anodine, déclenche en moi une prise de conscience, ça va et ça va même très bien. Depuis une semaine, je suis heureux. Tout simplement.
-Je suis heureux, lâché-je avec émotion dans la voix.
Silver, elle, m’observe dubitative, comme si j’avais fondu les plombs.
-Et maintenant, si tu le permets, je vais faire ce que je rêve de faire depuis que je me suis réveillé ce matin.
Si la seconde d’avant elle était perplexe, là, elle est complétement perdue.
Je la rejoins en m’approchant lentement, je passe une main derrière sa nuque et me baisse pour l’embrasser.
-Bonjour Sil, lâché-je après m’être reculé de quelques centimètres.
Ses yeux noisette, s’arrondissent d’étonnement, puis elle secoue la tête un fin sourire plaqué sur le visage.
Mais je n’en ai pas terminé avec elle.
Je la rapproche à nouveau, la plaquant davantage contre mon torse. Je l’enveloppe de mes bras, puis dépose tendrement plusieurs baisers sur son visage.
-Je t’ai vraiment manqué aujourd’hui.
Je hoche la tête gravement.
-Quand je me suis réveillé ta place, était froide.
-On peut aller la réchauffer, me rétorque-t-elle mutine.
Il ne m’en faut pas plus, je la soulève de terre pour la conduire, dans ce lit, que d’ailleurs, selon moi, nous n’aurions pas dû quitter.
Lorsque le réveil de Silver sonne, je ressens l’envie de le fracasser contre le mur, mais je me ravise, elle doit se lever et moi de même.
Repasser chez moi, sortir Bandit, et rejoindre ensuite la caserne pour accueillir les recrues pour ce premier jour, sont au programme.
Sil, s’étire puis m’embrasse dans le cou avant de se lever.
J’entends les jets d’eau s’actionner, quelques instants après, elle revient dans la chambre vêtue seulement d’une serviette.
En un bond, je me trouve à ses côtés devant sa commode.
Elle me jette un regard qui signifie que ce n’est pas le moment.
Je fais tomber le tissu en éponge, et observa sans retenue son magnifique corps nu.
-Jack je n’ai pas le temps…
Je l’interromps en posant mes lèvres sur les siennes, et de ma main droite, je m’empare des sous-vêtements qu’elle vient de s’attraper.
Dans une lenteur calculée, je me baisse jusqu’à ses orteils, je prends délicatement le bout de tissu noir en dentelle puis lui attrape un pied.
Elle lève une jambe, m’observant faire, intriguée, je fais remonter son boxer légèrement puis lui fait lever la seconde.
Même si elle a protesté par manque de temps, je vois dans ses prunelles une flamme de désir s’y allumer.
Je m’empara ensuite de son soutien-gorge, que je l’aide à mettre, je caresse au passage ses seins, sa peau, puis attache les agrafes dans le dos, en déposant au passage plusieurs baisers.
Je tends une main impérieuse devant Silver qui me regarde sans comprendre.
-La suite, chuchoté-je
Comme elle n’initie aucun mouvement, j’explique que je désire le reste de ses vêtements.
-Tu comptes m’habiller entièrement ? s’étrangle-t-elle d’une voix légèrement roque.
-Je t’ai bien déshabillé hier soir, il me semble logique de te rhabiller.
Elle m’observe la bouche entrouverte.
-Tu n’as pas vraiment le temps, il me semble, donc obtempère.
Silver, en silence, ce qui est inhabituel, me tend le reste de sa tenue.
Je la bascule en douceur sur le lit, et elle étouffe un hoquet de surprise.
Tout en lui enfilant son jean, je dépose d’autres nués de baisers, mais cette fois sur son ventre, puis je boutonne le pantalon.
Sa peau se couvre de frissons et je dois faire appel à tout mon self-control afin de me souvenir que nous sommes tous les deux attendus.
Je lui passe enfin son t-shirt.
Quand sa tête sort de l’écrin de coton, elle se jette à mon cou et m’offre un baiser langoureux, qui ne m’aide pas à garder les idées claires.
Elle pousse un râle puis m’embrasse à nouveau, elle s’approche de mon oreille.
-Tu sais rendre les habillages excitants. Ce soir chez moi ? Que tu m’ôtes tout ça ?
Puis sans attendre ma réponse, elle sort comme une balle de sa chambre attrapant au passage le pull posé sur l’armoire.
De son entrée elle me crie de claquer la porte en sortant et de passer une bonne journée.
Une chose est sûre, j’ai déjà envie d’être ce soir, comme elle l’a souligné, j’ai rendu ce moment bien trop excitant.
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