Nanouad Dynastie Hariston : Un cœur à Conquérir Chapitre 17.1 - Faye

Chapitre 17.1 - Faye

Nous sommes sur le point de passer à table quand la sonnette retentit, je serre les dents en me rendant compte que ma mère à sûrement dû une fois encore inviter des gens. Je jure mentalement que si c’est encore un homme avec qui elle espère me marier simplement pour son portefeuille, je me casse !


— Qui est-ce ? Demandais-je à l’intention de cette dernière.

— Ta cousine. Me répond-elle simplement sans m’adresser un regard.

— Qu…

Ma phrase reste en suspens quand une petite brune apparaît aux côtés de mon père.

— Bonjour tout le monde, dit-elle de sa voix douce.

Je fronce les sourcils dans l’incompréhension, et me précipite pour aller la prendre dans mes bras.

— Mais qu’est-ce que tu fais là, chuchotais-je à son oreille.

— Je suis désolé, Faye, je n’ai pas eu le temps de te prévenir ta mère ma forcé, me répond-elle sur le même ton bas.

Lorsque que je m’écarte d’elle, je peux voir à quel point son sourire est faux, je la connais suffisamment pour savoir qu’elle aussi n’est pas alaise de se retrouver ici.

— Faye, mais lâche là enfin, tu l’étouffes avec tes gros bras ! Me sermonne ma mère, qui à son tour vient à peine prendre Kara dans ses bras et qui lui offre cette bise ridicule où les joues ne se touchent presque pas et où se contente de faire simplement des bruits de bouches exagérer.


Après ça, nous nous installons autour de la table. Ma mère a eu la charmante idée de l’invité au brunch hier soir à la dernière minute. Comme toujours Kara étant bien trop gentille n’a pas osé dire non à sa tante. Et depuis son arrivée Willow n’arrête pas de la complimenter sur tout et n’importe quoi, j’ai envie de lui dire qu’elle ne la trouvait pas aussi géniale il y a encore quelques années auparavant quand elle la traité comme une pestiférée aux yeux des autres de cette ville. Si ma mère s’est indignée quand elle a su que sa nièce était enceinte et seule sans avoir réussi à garder le père du bébé, il faut croire que toute cette honte qu’elle ressentait s’est vite évaporée quand le monde a appris qui était réellement le père d’Ethan.


Pour nous, il était juste Wyatt, quand il a débarqué à Hudson, on savait seulement qu’il était le neveu d’Elise Dunkan, une des plus grosses fortunes de la ville. Alors, oui, nous savions qu’il appartenait à un milieu aisé, mais nous étions loin de nous douter à quel point… Et puis ici personne ne l’appelait par son premier prénom tout simplement par ce qu’il ne l’avait jamais dit, il faut croire que c’est un truc de famille, de donner systématiquement son deuxième prénom !


Alors quand nous avons appris qu’il était en réalité Nate Wyatt Hariston, le choc a été aussi violent que de se prendre un camion à pleine vitesse. Il n’était pas seulement riche, non. Sa famille et lui appartenaient aux plus grosses fortunes de ce pays ! Une Dynastie qui faisait de chacun des enfants de cette famille des milliardaires à la minute même où ils venaient au monde. Autant vous dire que j’ai réellement cru que ma mère allait s’évanouir le jour où elle l’a appris.


— J’ai entendu dire qu’un gala allait bientôt être organisé, dit ma génitrice en s’adressant à sa nièce.

— En effet, H.D. Corp. vient de conclure un nouveau partenariat avec une grosse compagnie de la mode et pour l’occasion, un gala va être donné ainsi qu’une vente aux enchères. Dit ma cousine avec un petit sourire.

— Splendide. Quelle cause avez-vous choisie ?

Le visage de ma cousine se serre brièvement.

— Les orphelins. Dit-elle d’une petite voix.

Ma mère pose sa main sur son cœur comme si elle était réellement toucher pas la cause. Or, c’est faux ! Je sais maintenant pourquoi elle l’a invité ! Le gala…

Elle veut sûrement s’assurer qu’elle et Madi puissent y participer.

— C’est admirable. Répond-elle après avoir fait son cinéma qui ne trompe personne.

Kara se contente d’avoir un sourire crispé.

— Ça ne l’est pas autant que tu le crois ma tante, nous avons les moyens de les aider alors il est naturel qu’on le fasse.

Ma cousine m’offre un petit clin d’œil, et je me mords l’intérieur de la joue pour m’empêcher de rire.


Après ça, les conversations s’enchaînent, et croyez-le ou non mais je trouve mon assiette bien plus intéressante, surtout après avoir entendu ma mère me rabrouer à quel point elle s’inquiéter pour moi, qu’à presque 28 ans, je n’ai toujours pas de mari ni d’enfants, pendant que ma sœur, elle nous faisait part de sa crainte quant à mon poids. J’aurais pu trouver ça sympa de sa part qu’elle s’inquiète pour moi si je frôler l’obésité morbide, ce qui aurait engendré de réelles complications et soucis de santé dans ce cas-là. En revanche le fait que j’ai quelques rondeurs et que je ne rentre pas dans une taille 34 ne menace pas pour autant ma santé…


C’est toujours la même rengaine à chaque fois que je les vois, elles se font un plaisir de me descendre sur la place publique et à chaque fois, je me contente seulement de les ignorer, et de faire comme si ça, ne m'atteignait pas. Le seul qui n’a pas beaucoup parlé, c’est mon père, sûrement encore sur son téléphone en train de travailler comme toujours. Pour vérifier ma théorie, je lève les yeux de mon assiette et une vague de malaise me transperce quand je trouve ce dernier les sourcils froncés le regard qui oscille entre ma sœur et moi. Depuis combien nous observe-t-il ainsi ? Et pourquoi les traits de son visage semblent aussi durs ? Est-ce qu’il…


— Faye ! Crie alors ma mère ramenant ainsi mon attention ; soit un peu plus attentif, bon sang ! Comment veux-tu réussir à garder un homme si tu as tout le temps la tête dans les nuages ! C’est insupportable.

— Hmm, tu disais ? J’évite sa nouvelle pique, je n’ai pas envie d’à nouveau lui expliquer que je vis très bien le fait d’être seule et indépendante.

Elle souffle bruyamment en levant les yeux au ciel comme si j’étais la pire calamité que la terre n’ait portée.

— Je te disais que ta sœur viendrait passer quelques jours chez toi, avant le gala comme ça, elle sera sur place et pourra se familiariser avec New-York. Je compte sur toi pour…

— Non ! M’exclamais-je plus fort que voulue.

Les sourcils droits de ma mère se froncent instantanément, et Madi croise ses bras avec un air de défi sur le visage.

— Non ? Répète-elle abasourdie.

— Je… C’est trop petit chez moi ! Pense un peu à Madi, elle ne serait pas du tout, alaise à la maison. Elle risquerait d’étouffer. Dis-je en grimaçant.


Ma famille pense que j’habite dans un petit appartement de Brooklyn et sans Nate, c’est sûrement là où j’aurais atterri, car à New-York, les loyers sont faramineux ! Jusqu’à là, je me suis bien gardé de leur faire savoir que je vis dans un Penthouse qui se situe dans le quartier le plus cher de la ville. Hors de question qu’elles le sachent !


À la minute même où ma mère en sera informé, je suis pratiquement certaine que Madi emménagera chez moi sans ma permission. Si on se tolère à peine en famille, je n’ose même pas imaginer si nous devions vivre h 24 ensemble. J’en frissonne d’effroi.


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18 commentaires

oulidiipaye

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Il y a un an

Non mais ta quel age pour qu'on puisse t'obliger à prendre de soeur chez toi....

isabellemartinez

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Il y a 2 ans

Ne prend pas ta sœur chez toi Faye elle va draguer Ezra cette garce de première 😡😡😡😡

User254137

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Il y a 2 ans

Fallait pas mentir dites leur clairement que tu ne veux pas d'elle chez toi

Lima

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Il y a 2 ans

J'aime beaucoup la personnalité de Faye

Vidou

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Il y a 2 ans

Petit mensonge bien envoyé

Phanie21

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Il y a 2 ans

Quelle famille hein!

Nelly_974dla

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Il y a 2 ans

Charmant l'acceuil😤Madi reste chez toi avec ta mère😤

Djanie_ssah

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Il y a 2 ans

Je verserai le contenu de mon assiette sur sa tête😂💔 Merci Nanou 💫✨️🤍

Nanouad

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Il y a 2 ans

Derien petit cœur ♥️

marieannicklaurence

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Il y a 2 ans

De vraies têtes à claques, la mère et la sœur de Faye !!!! Merci Nanouad 🥰
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