Fyctia
Chapitre 15.1- Ezra
— Tu me fais entrer ou tu vas me laisser sur le palier ? Lui demandais-je un sourire amusé.
Je la vois grimacer nerveusement, et je n’aime pas la distance qu’elle essaye d’instaurer entre nous alors qu’elle n’a même pas encore ouvert la bouche.
— Écoute Ezra… Je suis désolé ok ! Elle semble vraiment mal à l’aise et j’ai du mal à comprendre pourquoi.
— Désolé ? Et pourquoi l’es-tu ma fée ? Demandais-je en m’avançant et en entrant, ce qui la force à s’écarter et me laisser pénétrer dans l’appartement.
— Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée que tu sois là, dit-elle subitement.
— Ah bon ? Au contraire, je trouve que c’est la meilleure idée que j’ai eue aujourd’hui. Affirmais-je sans me laisser porter par son malaise évident, tu n’as pas répondu princesse pourquoi tu es désolé ?
Ma tête se penche légèrement sur le côté, et je vois son visage se crisper.
— Je ne savais pas que tu étais occupé, je n’avais vraiment pas l’intention de vous interrompre ! Clame t’elle presque en m’accusant, c’est juste que... Que y a eu cette conversation avec Kara et puis ensuite les cookies de l’amitié et en un rien de temps cette magnifique blonde !
Tu l’es encore plus, ai-je envie de lui dire…
L’air semble avoir quitté ses poumons à la fin de sa tirade et je comprends mieux désormais elle pense nous avoir interrompue en plein acte avec Molly, mais elle se trompe nous avions déjà finit de faire nos affaires. Je m’avance vers elle, et mon regard est aussitôt attiré par une mèche qui se balade devant son visage. Sans rien répondre, ni rien retenir, je vois ma main s’avancer vers ce dernier et ses joues déjà rouge le devienne encore plus. Mes doigts frôlent rapidement sa peau et ça suffit à m’envoyer une décharge électrique si violente que je pourrais la prendre et lui faire l’amour-là, contre cette même porte qui m’a maintenue à l’écart d’elle pendant tout ce temps. Mais je me maîtrise et me contente simplement de ranger la mèche folle qui encombrait son visage.
— Tu n’as rien interrompu trésor, pour ça, il aurait fallu que tu viennes un peu plus tôt, et crois-moi, j’aurais adoré que tu le fasses, lui soufflais-je d’un ton bas à quelques centimètres de son visage.
Ses lèvres sont un appel au péché et je n’ai qu’une envie, c’est de les embrasser violemment, doucement, férocement, tendrement. Je me force à me redresser et à m’écarter d’elle avant qu’il ne soit trop tard.
— De quoi s’agit-il ? Demandais-je, en me redressant tout en me dirigeant vers la cuisine.
Je n’obtiens aucune réponse alors je me retourne pour savoir quelle est la raison de ce silence et je la trouve toujours à la même place comme figé dans le temps.
Dans un moment qui s’est brisé au moment où je me suis éloigné…
— Faye ? Dis-je à nouveau.
J’aperçois le moment où elle revient, à l’instant présent.
— Quoi ? Demande t’elle comme si elle était sonnée.
Je me retiens de sourire.
— Les cookies de l’amitié, qu’est-ce que c’est ?
Son regard se dirige aussitôt vers une assiette posée sur l’îlot central, et le mien suis le mouvement.
— Je savais qu’ils étaient pour moi et que ton histoire était bidon ! Ma voix est emprunte d’amusement, ce qui j’espère éteindra la gêne et la tension qui avaient élus domicile entre nous.
Pour mon plus grand plaisir, je vois son visage se décrisper et ses épaules se détendre.
— Ah ouais ? Claque t’elle en croisant les bras sur sa poitrine, et comment pouvais-tu savoir une chose pareille ? Me défie t’elle un sourire narquois aux lèvres.
Je glousse amusé de la voir me tenir tête.
— Clochette… Annonçais-je d’un ton solennel, je te rappelle que tu ne connais personne ici. Je suis la seule personne que tu connais dans ce bâtiment. Et le seul, homme de ta vie trésor.
Son nez se fronce rapidement, elle essaye de cacher sa grimace.
— Ah oui et qui te dit que je n’ai pas rencontré un de nos voisins ces derniers jours ?
J’attrape l’assiette posée sur l’îlot lui chope le poignet et la traîne jusqu’au salon pour nous faire nous asseoir sur le canapé.
— Même si c’était le cas, tu es bien trop une petite sauvageonne pour aller jouer les parfaites, petites voisines avec tes cookies. Répondis-je enfin après plusieurs minutes de silence.
Elle grogne. Je souris.
— Alors tu m’expliques cette histoire de Kara et de cookies ?
J’ai remarqué qu’elle a la même mimique que sa cousine quand elle réfléchit ou qu’elle est contrariée, son petit nez se fronce en même temps que ses sourcils.
J’avais déjà remarqué ça sur ma belle-sœur, mais sur elle, je crois que je commence à adorer ça…
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isabellemartinez
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Il y a 2 ans
Devianangel
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Il y a 2 ans
Oumi269
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sitan
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Il y a 2 ans