Fyctia
Chapitre 14.2 - Ezra
Java est plus branchée manga alors quand je la compare à une princesse de dessin animée pour enfant, elle ne le prend pas pour un compliment. Mon assistante m’explique la raison de son appel, nous faisons rapidement le point, car aujourd’hui, je n’ai pas travaillé enfin pas au bureau tout du moins. Après ça, elle m’annonce qu’elle est officiellement en week-end et que j’ai interdiction de me souvenir de son prénom de son numéro ou de son adresse jusqu’à lundi.
J’ai dû perdre au moins 5 bonnes minutes avec cette conversation téléphonique, je me précipite de sortir de chez moi pour atterrir sur le palier en face du mien. Sans cérémonie, je frappe à la porte en espérant qu’une jolie brune m’ouvre rapidement. Je suis impatient et voir que rien ne se produit m’angoisse légèrement, je réitère mon geste, mais toujours pareille. Merde ! Se pourrait-il, que j’ai loupé Faye ?
Non, il n’y a, peu de chance, j’ai été super rapide pour m’habiller et je n’ai pas cessé de guetter sa porte, je me suis seulement absenté moins de 10 minutes entre ma conversation avec Molly et celle avec Java ! À moins que…
Mais oui ! Je suis sûr que cette petite maligne joue les mortes, mon instinct me dit qu’elle est bien présente chez elle, mais qu’elle tente de m’éviter après notre précédente rencontre .
Mais c’est mal me connaître, j’ai la tête dure et j’obtiens toujours ce que je veux…
Je me laisse glisser au sol et sort rapidement mon téléphone pour envoyer un message à mon assistante. Je sais, elle m’a dit d’oublier son existence, mais il s’agit d’un cas de force majeure. Oui, oui voir ma petite fée bien-aimée tout de suite est presque aussi important que de respirer ! Je ne veux pas qu’elle m’évite encore moins quand j’aimerais qu’elle finisse dans mon lit à l’avenir et le petit épisode avec Molly risque annihiler cette possibilité…
« S.O.S. trouve moi le numéro de Faye Clifford s’il te plaît. »
Après avoir envoyé ce message à Java, j’attends patiemment sa réponse qui ne tarde pas à arriver, un sourire s’installe sur mon visage quand je lis :
« Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans « oublie-moi » Boss ? »
« Tu es inoubliable Pocahontas, saches le. Le numéro, j’attends toujours… »
Je rigole d’avance en imaginant l’air exaspéré qui doit maintenant être affiché sur son visage.
« Est-ce que tu me dragues ? Encore ? Je dois prévenir les ressources humaines ? »
Je pouffe face à sa réponse qui m’amuse et un autre message s’affiche à nouveau.
« R.E.P.O.S. vas-y répète ce mot à voix haute patron, j’ai confiance en toi, je suis certaine que tu peux le faire ! Par ce que JE suis en REPOS, alors épargne moi de tes missions. »
« Je croyais qu’on était amis toi et moi Pocahontas ? Tu me fais de la peine, là. Pour commencer, tu ne veux pas de moi et maintenant, tu refuses de te soumettre aux tâches qui t'incombent ? »
« C’est justement par ce que nous le sommes que je te rappelle qu’à l’heure actuelle, je ne suis plus ton employée ! Et arrête de me draguer ou je le dis à Betty ! »
Je grimace quand j’imagine l’adorable minois de cette dernière en train de me menacer d’arrêter de draguer sa copine. Avant que Java ne devienne mon assistante, il y a un peu plus de 3 ans maintenant, je n’arrivais pas à garder une assistante plus d’un mois. Elles ont toutes essayé de me draguer ou de me chauffer au travail, et même si l’entreprise n’interdit pas les relations entre collègues, je ne suis pas qu’un simple employé. Je suis un des patrons de H.D. Corp, et pour nous, c’est plus délicat. Si nous sommes accusé de harcèlement sexuel au travail les conséquences peuvent être terribles, la fortune de ma famille n’est plus à refaire et évidemment certaines personnes y voient là un moyen de nous extorquer de belles sommes d’argent. Voilà pourquoi aucun de mes frères et sœurs moi, y compris n’entretenons de relations avec un membre de notre société.
Après tous ces soucis avec mes précédentes assistantes, je n’ai eu que deux assistants Terry étaient pile ce que je cherchais malheureusement il n’a fait que 6 mois à mes côtés et a dû rentrer à Londres pour problèmes familiaux, il n’est jamais revenu. Ensuite, il y a eu Jimmy, j’étais plutôt confiant après mon expérience avec Terry, avoir un homme réglé mon souci, jusqu’à un soir où mon nouvel assistant a posé une main sur mon genou tout en remontant dangereusement sa main vers mon précieux paquet. Le choc m’a dans un premier temps anesthésié, puis j’ai très rapidement repoussé sa main en lui demandant ce qui lui prenait de me toucher ainsi. C’est là qu’il m’a avoué qu’il était tombé amoureux de moi à force de passer du temps à mes côtés.
Honnêtement, je n’avais pas douté une seule seconde que Jimmy, été gay. Bien sûr, je sais que se sont d’énormes stéréotypes et clichés que de penser qu’un homme gay doit forcément être efféminé ou maniéré, j’ai bon nombre d’amis qui le sont et ils sont aussi froid et austère que feu nos ancêtres les Néandertaliens ! Non ce que je veux dire, c’est qu’il, n’avait jamais évoqué de petit ami, où laisser sous-entendre qu’il aimait les hommes. Au contraire la seule fois où je l’avais entendue parler d’une de ses relations, c’était pour évoquer son ex qui était bel et bien une fille alors pour moi naturellement mon cerveau était rester bloqué sur cette histoire. Puis Java est arrivée dans ma vie et elle a été celle que j’attendais désespérément de trouver. Elle a tout de suite mis les choses au clair, en m’informant qu’elle n’était pas branchée manche à balai et que je ne l’intéressais pas et ne l’intéresserai jamais ! Et c’est tout ce que j’avais besoin d’entendre. Au-delà de notre relation professionnelle elle est devenue une véritable amie, sûrement la seule femme qui porte ce titre à l’heure actuelle dans ma vie.
« Deux places pour le salon du manga le mois prochain à L.A pour toi et Betty, vol en première classe, chambre dans le meilleur palace de la ville et des passes V.I.P pour le salon »
Sa réponse ne tarde pas.
« C’est toujours un plaisir de faire affaire avec toi Boss ! »
Je souris face à ma petite victoire, et deux secondes plus tard, elle m’envoie ce pourquoi je viens de la soudoyer sans aucune honte. Je ne perds pas de temps et lui envoi :
« Clochette ouvre moi s’il te plaît. Je sais que tu es là, il faut qu’on parle. »
Pas de réponse.
« Je suis toujours devant ta porte et je compte bien y faire un feu de camp si tu ne m’ouvres pas ! »
Toujours rien.
« Crois-moi, il te sera impossible de sortir de chez toi sans me tomber dessus. »
Mon cœur bat vite et l’excitation me fait me lever instantanément quand j’entends du bruit derrière sa porte et quelques minutes plus tard une jolie petite tête se fait voir dans l’entre bâillement de la porte…
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Lima
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Djanie_ssah
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Devianangel
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