Fyctia
Chapitre 7
Deux mois plus tôt.... (suite)
Je reste interdit devant la scène qui se joue devant moi. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte.
Elias se tient là, complètement nu, un autre homme à moitié habillé à ses genoux, en train de le sucer avec ardeur.
— Putain, ouais, suce-moi plus fort.
Je vois la tête du type qui s’active et il me faut quelques secondes pour le reconnaître. Max. Son coéquipier. L’ailier droit. Une montagne de muscle, un visage carré, une barbe hirsute et des cheveux tout bouclés. Putain de Max.
Les yeux d’Elias se révulsent, sa tête part en arrière, il n’arrête pas de répéter « continue, c’est trop bon » tandis que la main de Max se perd entre ses fesses et qu’il commence à le doigter. Puis je le vois attraper sa queue pour la glisser hors de la bouche de Max, se branler rapidement avant d’éjaculer sur son visage.
Je voudrais les interrompre. Je voudrais débouler comme une furie dans la pièce, leur foutre mon poing dans la gueule à tous les deux et hurler jusqu’à me casser la voix. Mais j’ai beau le désirer de toute mes forces, je ne parviens pas à effectuer le moindre mouvement. Mon corps refuse de m’obéir. Je reste statufié dans le couloir, en train de mater l’homme que j’aime en train d’embrasser à pleine bouche ce foutu Max. Ils se bouffent littéralement le visage. Grognent, halètent, se serrent l’un contre l’autre.
— Tu es la chose la plus sexy que j’ai jamais vu, déclare Elias, et son sourire est si éclatant qu’il m’éblouirait.
Presque.
Mais je n’ai pas le temps de m’inquiéter de ça. Trop occupé à écouter mon cœur qui se déchire, à sentir mon corps parcouru de tremblement incontrôlables, mes yeux qui laissent couler des larmes salées et silencieuses le long de mes joues.
Max l’embrasse une dernière fois avant de lui ordonner de se mettre à quatre pattes. Elias obéit, sans cesser de sourire. Et d’un seul coup de rein puissant, Max s’enfonce en lui sous le cri de plaisir de mon homme.
Le cerveau agit bizarrement lorsque nous nous retrouvons confrontés à ce genre de situation. Je le sais, parce que ce n’est pas la première fois. Du moins que je le découvre. Mais le prendre en flagrant délit et une expérience inédite. Du coup, la première remarque qui me vient à l’esprit est qu’ils n’utilisent pas de capotes, et que je me demande ce que je dois en conclure. Mais je mets ma main au feu que ce n’est pas la première fois.
Je suis en train d’essayer de ramasser les minuscules morceaux de mon cœur en miette lorsque la voix rauque de Max résonne dans la pièce.
— Tu aimes ça, hein ?
— Putain, ouais, baise-moi, Max, baise-moi à fond.
Ce dernier ne se fait pas prier, je vois son sexe sortir complètement pour se replonger d’une seule poussée dans le cul parfait d’Elias.
— Tu es si serré. Bon sang, c’est trop bon !
J’ai l’impression de me retrouver dans un mauvais film porno. Et je ne sais pas ce qui me décide à réagir. Peut-être de voir Elias se faire prendre et gémir d’extase alors qu’il n’a jamais voulu jouer ce rôle avec moi. Ou de ne plus supporter la vue de leur corps puissant, virils et couverts de sueur se frotter l’un contre l’autre. Toujours est-il que j’avance d’un pas.
Ils ne me voient pas, bien trop occupés à s’envoyer en l’air sauvagement sur le sol.
Max le baise de plus en plus fort, de plus en plus profondément. Elias serre les dents, ferme les yeux.
J’ignore comment il a pu deviner ma présence, mais je sais que c’est le cas.
Il les rouvre d’un coup. Et les posent sur moi. Son visage devient blême, il arrête de bouger, mais ne pense même pas à se dégager, trop pris dans les affres du plaisir. Sam grogne derrière lui, le culbute à fond. Leur peaux claquent l’une contre l’autre et me donne envie de vomir.
Mais je reste là, les yeux ancrés dans ceux d’Elias. Je le regarde lutter pour ne pas fermer les yeux et se laisser envahir par le plaisir. J’observe Sam s’enfoncer une dernière fois en lui avant de jouir dans un râle sonore. Je le vois tourner la tête à son tour. Me découvrir. Ecarquiller les yeux. Se retirer précipitamment d’Elias, laissant couler le sperme le long de ses cuisses. J’entends prononcer mon nom. J’observe Elias se relever, chercher ses fringues. S’avancer vers moi.
Et malgré mon cœur qui saigne, malgré la souffrance que je ressens, malgré l’étau qui me serre le cœur, me donnant l’impression d’étouffer, m’empêchant de respirer, je reste inerte. Sans bouger. En me demander ce qu’il va se passer maintenant.
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Coucou tout le monde!
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merci à vous, en espérant que cette suite vous à plu!
Bisous
45 commentaires
F.V. Estyer
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Il y a 8 ans
Brookwin Aurélie
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Il y a 8 ans
IsabellLamberetAdell
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Il y a 8 ans
Aline Combes
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chacha2780
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Il y a 8 ans