Fyctia
Silas
Rien ne va plus dans vos vies en ce moment, vous êtes tous les deux arrivés au point de non retour, comme si le monde s'évertuait à vous dire quelque chose d'important. Je ne sais pas vraiment combien de temps il faudra encore que vous subissiez toute ses douleurs avant de comprendre la solution à tout ça.
Seulement, j'aimerais que vous compreniez vite parce que je ne supporte plus de vous voir souffrir de la sorte, de rester impuissant face aux douleurs que vous subissez. Je ne supporte plus de voir si loin l'un de l'autre quand l'espoir régnait encore lorsque vous étiez ensemble. Je ne suis sûrement pas le meilleur pour parler d'amour lorsque l'on voit où tout ça m'a conduit, mais lorsque je vous voyais tous les deux, observateur pendant des heures, je retrouvais une part de bonheur.
J'ai longtemps pensé que ma mort vous serait bénéfique, que vous savoureriez la vie et que vous alliez vivre pour moi. Je pensais que la joie et les rires finiraient par revenir dans cette chère petite ville, mais rien n'y faisait. Je m'étais complètement trompé, sans doute parce que je n'aurais jamais imaginé que maman deviendrait folle, ou encore que Carmen se vengerait de tout ça.
Il est venu le moment de me demander si je ne me suis pas trompé sur toute la ligne avec vous deux, si vous êtes vraiment voué à souffrir tous le reste de votre vie et que vous n'avez rien à faire ensemble. Peut-être que j'ai fais un beau rêve et qu'il est temps pour moi de me réveiller et d'affronter la réalité. Voilà deux semaines que vous vivez loin l'un de l'autre subissant maltraitance et douleur.
Siloë, tu continue d'obéir à maman, de te montrer patiente comme si tu te sentais toujours responsable de ce qui m'était arrivé. Seulement, je ne supporte plus de la voire jouer avec toi, tel un pantin animé. Elle te gifle avec violence, te tire les cheveux allant même jusqu'à t'utiliser comme cendrier. Combien de fois je t'ai entendu murmurer mon prénom dans ton sommeil alors que les larmes coulaient le long de tes joues.
Les marques se font de plus en plus présente sur ton corps, tu tiens à peine debout depuis qu'elle te fait faire tout ce qui lui passe par la tête, récurer les casseroles, lavé le sol à l'éponge ou bien même la laver elle. C'est simple, elle est saoule du matin au soir et plus elle est boit, plus elle devient violente.
Tu ne vas plus en cour, tu n'as pas mit les pieds dehors depuis deux semaines maintenant, heureusement les fenêtres ouverte te permette de voir les rayons du soleil et de garder une idée de l'heure qu'il peut être. Notre mère veut te rendre folle, te couper du monde extérieur et que tu doives à jamais resté près d'elle. Je suppose qu'elle ne veut pas que tu es avenir, que tu puisses te marier et avoir des enfants, gâché ta vie comme elle pense que tu as gâché la sienne.
Quant à toi, Hadès je ne sais que dire à part que je suis désolé de ce qui t'arrive. Tu as fini par rentrer chez toi ce soir là, après le lycée et dans un sale état. Puis tu as tout raconté à Thérésa qui est devenue toute pâle et c'est mise à paniqué. Vous avez alors décidé tous les deux que tu devais t'en aller loin d'ici, que tu ne serais jamais en sécurité lorsque ton père apprendrait à ton grand-père ce qui t'arrivait. Il allait falloir que tu prennes la fuite, que tu disparaisses en mettant à exécution ce que l'on t'avait apprit depuis que tu étais petit.
Seulement, tu refusais de partir sans elle, tu avais besoin qu'elle vienne avec toi et qu'elle quitte cette mère qui ne lui voulait que du mal. Tu n'osais même pas pensé à ce qu'elle devait être en train de lui faire endurer dans leur maison. Tu avais si peur qu'elle est fini par la tuer et que tu l'ais perdu à tout jamais. Pourtant si Thérésa semblait vouloir protégé Siloë, il n'en resta pas moins qu'elle tenait à toi comme à son propre fils et qu'elle refusait de te laisser prendre un si grand danger.
C'est donc le lendemain matin, qu'elle était arrivé dans ta chambre déterminé à te convaincre de partir, si au début tu avais semblé ne pas être ouvert à la discussion tu avais dû très vite changer d'avis. Thérésa avait reçu un appel de ton père, il arriverait d'ici trois jours, tu ne pouvais donc pas resté ici. Alors Thérésa eut sans doute l'idée qui réussi à te convaincre de partir.
- Tu devras prendre ta moto, Hadès et partir le plus loin possible, aussi loin que tu le peux avant de t'arrêter. J'ai peur de ce que ta famille fera en découvrant que tu as laissé tes émotions te dominer, peur qu'il ne te casse encore un doigt ou une jambe.
- Thérésa, tu ne peux pas me demander d'abandonner Siloë ici, j'ai pas su être là pour elle lorsqu'elle à fait sa tentative de suicide, je ne peux pas la laisser seule.
- Pourtant tu vas devoir. Je n'ai pas l'intention de laisser cette petite, crois moi. Tu sais que j'adore Siloë elle a un grand cœur et elle est si adorable. Tout ce que tu dois faire c'est partir et me contacter lorsque tu seras assez loin. De mon côté, une fois que je saurais où tu es, j'irais chercher cette petite et l'emmènerait jusqu'à toi, ensuite vous devrez vous débrouiller seuls, si je ne veux pas éveiller les soupçons.
- Merci Thérésa, je sais pas ce que j'aurais fait durant toutes ses années sans toi. Tu es une vrai mère pour moi et je te suis reconnaissant.
Tu t'étais alors jeté dans les bras de la vieille femme qui s'était mise à pleurer en devant se faire à l'idée qu'elle ne te reverrait plus jamais. Il était temps que tu voles de tes propres ailes et que tu décides de ce que tu voulais faire vraiment dans ta vie. Elle te lâcha finalement puis tu te mis à préparer un sac avec des affaires, tout ce dont tu aurais besoin pour se voyage. La moto te semblait la meilleure option par apport à la voiture, car tu pourrais te faufiler partout.
Ce soir là, tu as fait tes adieu à Thérésa, elle t'a donné beaucoup d'argent pour que tu puisses te nourrir et payer des chambres où dormir. Puis elle t'a demandé de ne pas trop tarder pour la prévenir de l'endroit où il lui faudrait emmener Siloë jusqu'à toi. Tu as alors prit la route sous la neige, ayant les bon pneus tu pouvais facilement te déplacer, tu avais tellement peur que quelque chose se passe mal et que tu ne puisses jamais retrouvé celle que tu aimais.
Tu as roulé longtemps, passant de route de campagne à celle des villes, tu t'es arrêté pour manger puis à reprit immédiatement la route. Tu ne savais pas où tu allais et au final tu t'en fichais bien parce que tout ce que tu voulais c'était t'éloigner de la maison allé là où ton grand-père n'irait pas te chercher. Tu voulais te mettre en dehors de son chemin avant qu'il ne finisse par t'attraper et ne te brise les os.
Maintenant, tout allait ce jouer entre les mains de Thérésa, je ne pouvais qu'espérer qu'elle parvienne à vous réunir et que l'espoir soit à nouveau de mise dans l'histoire que vous étiez en train d'écrire tous les deux, quoi qu'il arriverait je serais là avec vous.
6 commentaires
Samantha Beltrami
-
Il y a 7 ans
Debby M
-
Il y a 7 ans
Samantha Beltrami
-
Il y a 7 ans
Caro Handon
-
Il y a 7 ans
Samantha Beltrami
-
Il y a 7 ans
BbyBarbie
-
Il y a 7 ans