Fyctia

Le bruit de la pluie qui glissent sur les voitures vient faire écho aux larmes qui viennent couler le long des joues des invités. Tout le monde se jettent des regards discret tandis que chacun à son parapluie qui les protègent de ce temps à affreux. Comment les choses aurait elle pu en être autrement, dans ces conditions n'importe qui ne saurait trouver les mots et pourtant.

Tu te lèves de la chaise sur laquelle tu étais assises quelques secondes auparavant, celle qui te maintenait debout parce que depuis quelques jours tu ne trouves plus aucune raison d'avancer. Tes cheveux si beau détaché sont à présent coiffé en chignon et ta tenue toute vêtue de noir ne fait que renforcer la blancheur de ton visage.

Il est temps pour toi de dire quelques mots, tu ne sembles pas savoir quoi dire à cet instant, tous les regards sont tourné vers toi alors que les gens te dévisagent. Ta mère ne cessent de pleurer en lâchant des petits cris. Ton regard ce pose alors sur la feuille de papier devant toi, cette lettre que tu as passé toute la nuit à écrire mais que tu n'as plus la force de lire à présent.

Les larmes se mettent alors à couler sur ton visage, tes jambes finissent par te lâcher et avant que tu ne touches le sol, ton corps trouve un soutient. Ton regard se lève et il se tient là, il te tient fermement alors qu'il à le visage fermé et des cernes marqué. Il te dévisage quelques instants avant de prendre l'une de tes mains dans la sienne.

_ Fait le pour lui.

Tu hoches alors la tête.

_ Silas, nous a quitté et je ne sais pas comment je peux affronter ce drame. Comment doit-on être capable de faire face à la perte de son frère jumeau ou bien de son enfant ? Je ne cesse de me demander ce que j'ai pu faire de mal pour que ça m'arrive.. Je suis malheureuse, je ne sais pas comment je peux affronter ça et si c'est possible.. Mon frère était un garçon qui avait toujours ce qu'il désirait, il était souriant, plein de vie et le monde entier l'enviait. Il était populaire, il était beau et tout le monde l'aimait.. Soyons réaliste j'aurais dû mourir à sa place !

Tu finissais par quitter le cimetière sous le regard des proches, des camarades de classe et de ta famille. Tu courais sans but, tu voulais juste en finir, tu voulais qu'il revienne et que tout soit à nouveau comme avant, même quitte à ce qu'il soit cruel à nouveau. Ton frère jumeau était mort et pourtant c'est toi qui allait devoir vivre avec ça .

Une fois de plus, te voilà malheureuse par ma faute..

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Pardon pour les fautes, je n'ai pas accès au correcteur d'orthographe.