Fyctia
Sensualité
Je jette un coup d’œil vers nos bouteilles de bière que nous avons laissées tomber par terre en se faisant bercer par l’ivresse passionnelle. Cela ne semble pas embêter Lewis que la boisson coule sur le sol car il ne cesse de m’embrasser, encore et encore…
Ses mains moites remontent jusqu’à mes épaules, longent mes bras étendus vers l’extérieur du canapé et empoignent fermement les miennes. Ses baisers deviennent plus langoureux, toujours plus sensuels et, de temps en temps, il promène ses lèvres le long de mon cou qui se courbe en accompagnant la cambrure de mon dos. Je frémis sous sa tendresse, tressaillis lorsque sa bouche dévore presque la mienne tant l’envie semble le ronger.
Il effleure ma poitrine avec sa paume, dessine l’esquisse de ma taille marquée par la ceinture de ma robe, descend jusqu’à ma hanche recouverte par plusieurs couches de tissus de la jupe et frôle doucement mon entrejambe. Une pulsion électrique se répand de mon pubis et me fait frissonner. Un rictus à la fois amusé et charmeur étire ses lèvres humides lorsqu’il constate que j’ai presque gémis sous sa simple caresse. Moi, excitée ? l’eau de vie coule généreusement dans ma culotte en dentelle, tout le bas de mon ventre est brûlant et mon cœur palpite dans ma poitrine. L’envie fait un peu plus hérisser ma peau, pointant mes deux tétons qui peinent à trouver leur place parmi le torse dominant de Lewis.
Il m’embrasse à nouveau, balade encore et encore ses mains le long de ma taille jusqu’à toucher un peu plus ma poitrine à chaque aller et venue. Puis, dans cette passion fleurissante et cette fièvre qui nous animent, il commence à effectuer quelques semblants de coup de rein, caressant avec son membre dur mon clitoris à travers nos vêtements froissés par nos mouvements impudiques. Je réprime quelques gémissements, agrippe mes mains sur sa veste et laisse mon souffle prendre de l’ampleur.
- J’ai envie de toi, me susurre-t-il à l’oreille d’une voix suave.
De nouveaux frissons. Une nouvelle volupté qui me fait délicieusement tressaillir. J’esquisse un petit sourire, caresse l’arrière de son crâne en relevant quelques-unes de ses mèches de cheveux et lui réplique sur un même ton :
- Moi aussi. J’ai terriblement envie de toi.
Toujours pris dans cette fougue délectable, il m’embrasse à nouveau, encore plus passionnément, langoureusement. Ses mains encadrent mon visage, son corps continue à danser sur le mien, son souffle chaud et haletant caresse mon nez et mes pommettes bouillantes. Puis, tandis que je pensais qu’il effleurait une nouvelle fois ma taille du bout de ses doigts, il se saisit fermement de mes cuisses puis me murmure de sa voix nouée par l’envie :
- Accroche-toi à moi.
J’opine et entoure mes bras autour de sa nuque encore couverte par le col de sa veste. D’un geste vif et certain, il se lève et me soulève avec lui. Je serre un peu plus mes bras, gaine mon ventre pour tenir en équilibre sur lui et emprisonne son fessier ferme avec mes jambes tremblantes. Nous continuons ensuite à nous embrasser pendant que Lewis marche vers je-ne-sais-où – certainement sa chambre.
Jamais je ne me suis autant laissée emporter par l’ardeur d’un homme… et de la mienne. J’ai toujours été timide quant à la sexualité, même quand j’étais en couple. Mais là, avec Lewis, l’envie est si grande, si intense… je le désire et ne cesse d’imaginer notre valse charnelle entremêlée avec les draps du lit… et accompagnée, bien sûr, de nos baisers fougueux. Je n’arrive pas à contrôler mon excitation, comme si ce bel homme au visage d’ange m’avait ensorcelée… ou tout simplement parce que, pour une fois, j’ai envie de me laisser aller à la sexualité.
Nous arrivons dans une pièce que je ne pourrais décrire car mes paupières sont fermées. Doucement, il se penche et me dépose sur un lit aux draps doux de laine. J’ouvre les yeux lorsqu’il cesse de m’embrasser et contemple ses iris qui brillent timidement sous la lumière morne de la ville. Il s’installe plus confortablement sur la couche, les genoux posées autour de mes cuisses, les coudes encadrant ma tête. Nous nous regardons droit dans les yeux durant quelques secondes, en silence, laissant nos souffles haletants caresser le visage de l’un et de l’autre. Qu’attend-il ? Voilà que c’est moi qui suis fougueuse, maintenant !
Mais qu’importe ma timidité : là, maintenant, je l’ai oubliée. Je me lève donc légèrement vers Lewis pour l’embrasser à nouveau et le fait basculer sur le lit. Etendu sur les draps blancs de la couette, je l’entends pousser un petit rire entre deux baisers. Je n’ai pas l’habitude de dominer de la sorte mais, je l’admets, j’aime le fait de me retrouver sur lui, de contrôler nos baisers ainsi que de pouvoir avoir la possibilité de caresser tout son corps, que ce soit avec mes mains comme avec mes lèvres.
Je longe ses bras avec mes doigts et emprisonne ses mains dans les miennes pendant que nos bouches continuent à s’entrelacer. Lentement, je descends ensuite ma poitrine et la colle contre son torse puis, les jambes écartées par-dessus ses parties intimes, je commence à jouer avec mon bassin en effectuant quelques mouvements sensuels. Qu’est-ce que c’est délicieux… !
De temps en temps, je cesse de l’embrasser pour avoir le plaisir d’entendre quelques soupirs de plaisir sortir de sa bouche. Même avec les yeux fermés il reste terriblement beau…
Je descends mes lèvres vers son oreille droite en prenant soin d’étreindre d’abord son cou puis sa joue et lui susurre d’une voix mielleuse :
- Fais-moi l’amour.
2 commentaires
Olivia055
-
Il y a 8 ans
No Kinder
-
Il y a 8 ans