Fyctia
Union
Je me relève un peu, les bras tendus par-dessus ses épaules, puis le regarde droit dans les yeux. Un rictus séducteur écarte ses lèvres et l’envie brûle encore plus dans ses iris bleues. Je ne sais pas comment j’ai eu l’audace de lui murmurer ça, de lui exprimer mon envie : c’est sortie comme ça, sûrement parce que le désir me dévorait beaucoup trop. Je sens néanmoins mes joues rougir, mes tempes bouillir et peine à garder mes bras tendus tant ils tremblent.
Il lève son buste pour attraper mes lèvres avec les siennes et m’embrasse, serre fermement ma taille entre ses deux mains chaudes et me bascule doucement sur les draps du lit. Je garde les cuisses écartées et laisse son bassin avoir le plaisir de caresser mon entrejambe ; qu’est-ce que j’aime cette position…
Ses mains se hissent le long de mon buste, en prenant soin de peloter quelques secondes mes seins, pour atteindre ensuite mes jambes. Il enlève ensuite mes collants blancs tout en embrassant mon épiderme hérissé. Je garde les paupières fermées et savoure ses baisers chauds qui caressent ma peau légèrement humide. Une fois les chaussures et les collants enlevés, il revient au niveau de ma bouche pour l’étreindre avec fougue.
Je ne saurais décrire à quel point j’ai envie de lui, à quel point le désir m’anime et me ronge au point que ça me démange. Jamais je n’ai éprouvé une telle appétit, surtout envers un homme que je ne connais pas, ou peu ; c’est comme si cette volupté me manquait, comme si mon corps avait besoin de jouir sous les coups d’un corps enflammé par une même soif que la mienne. Et puis, il faut le dire, Lewis se montre très tendre avec moi malgré l’avidité qui semble également le frétiller.
J’enlève sa veste aux longues basques, déboutonne son gilet à la douceur d’un satin puis caresse son torse à travers le tissu de sa chemise blanche. De là je parviens à cerner des pectoraux et abdos plutôt bien travaillés, pas immenses mais assez pour savoir qu’il entretient un minimum son corps. En même temps, en tant que médecin urgentiste, il doit certainement courir partout…
Il passe une main tendre dans mes cheveux, effleure ensuite ma joue et enserre à nouveau ma taille. J’aime cette tendresse qu’il me donne, qui me fait frissonner et qui, bizarrement, renfloue mon excitation. Ses mains se faufilent vers mon dos et m’aident à me relever un peu ; je comprends ainsi qu’il souhaite déboutonner ma robe. Je m’accroche donc à lui en entourant sa nuque avec mes bras et blottis ma tête contre son épaule. Sans surprise, il défait mon vêtement et, de temps en temps, frôle mon cou de quelques-uns de ses baisers bouillants.
Une fois fait, il retire le haut de ma robe. Je m’allonge ensuite et le laisse retirer ma jupe. Mes jambes dénudées sont aussi blanches que les draps du lit malgré les timides éclaircies jaunâtres de la ville. Je les regarde durant une petite seconde avant que Lewis les écarte et vienne à nouveau s’allonger sur moi.
Nous nous regardons à peine ; nous sommes totalement bercés par la passion et l’envie. Sans plus attendre, je déboutonne sa chemise, l’enlève et passe une main délicate sur son torse maintenant nu. Il me relève ensuite légèrement ; je m’accroche à nouveau à lui et le laisse défaire les lacets de mon corset.
La brise légèrement fraîche de l’appartement vient effleurer ma poitrine dénudée et fait durcir mes tétons. La petite sueur qui orne ma peau épouse cet air et me fait doucement tressaillir. Mais le corps enflammé de Lewis vient tout de suite me réchauffer ; qu’est-ce que c’est agréable de sentir son épiderme se coller contre le mien !
Nous continuons à nous entrelacer, à laisser la flamme ardente nous embraser au fur et à mesure que l’envie s’accroît ; le rouge de ce feu brille dans nos yeux qui, de temps en temps, se rencontrent et se caressent d’un regard plein de désir. Des fois, un petit rictus écarte ses délicieuses lèvres entre deux baisers passionnés. Ses mains, humides mais agréables, se promènent toujours sur mon corps qui tremblote.
Puis, doucement, il glisse ses doigts sous ma culotte noire. Mon cœur rate un battement lorsque je sens la peau rêche de sa main venir titiller timidement mon clitoris. Mon dos se cambre, mon corps, dévoré par une pulsion électrique intense, se pétrifie et mon cœur bat de plus en plus vite. Je crispe mes paupières, entrouvre ma bouche et gémis tout le plaisir qui m’anime. Je ne pense plus à rien ; je n’y arrive pas. Tout mon corps est envahi par cette volupté que m’offre Lewis au point que mon esprit s’en va loin, très loin, pour me laisser bercer par le délice.
Au bout de quelques minutes, il remonte vers ma bouche, m’embrasse, encore, la main posée sur ma joue, l’autre sur ma taille. Même si j’ai eu quelques audaces, il n’en reste pas moins que je suis encore un peu timide, néanmoins j’ose quand même, à mon tour, glisser mes doigts dans son pantalon, tout en prenant soin de le déboutonner au préalable. Je caresse son membre dur qui peine à trouver sa place dans son bas plutôt serré. Pas mal : la nature a été gentille avec lui.
- Tu es prête ? me susurre-t-il à l’oreille, le souffle haletant.
J’opine sans rien dire, le sourire aux lèvres, les yeux certainement pétillants. Un rictus écarte également ses lèvres avant de m’embrasser à nouveau. Il se débarrasse de son pantalon, me dénude ensuite complètement puis, après quelques langoureux baisers, quelques étreintes sensuelles, il se défait de notre danse pour fouiller dans le tiroir de sa table de chevet. Le bruit de plastique épais d’un emballage de préservatif bourdonne dans mes oreilles. Oui, effectivement : c’est mieux de se protéger. Il pose le petit outil en latex encore emballé près de ma tête et caresse encore quelques minutes mes lèvres avec les siennes. Puis, le désir étant à son apogée, la chaleur qui nous anime nous dévorant de trop, il se dénude à son tour et enfile sa protection.
Mes yeux curieux se posent quelques secondes sur sa verge qui pointe vers le haut. Oui, effectivement, ça confirme ce que mes doigts ont effleuré : madame nature a été gentille avec lui. Je bascule ensuite ma tête en la laissant plonger dans les draps moelleux du lit, ferme les paupières et, durant ces quelques instants de répit, je savoure ce petit nuage qui me transporte déjà. Après ça, je sens le torse chaud de Lewis revenir sur mon buste. Son bassin est légèrement surélevé, prêt à danser sur moi… ou dans moi.
Un doux baiser caresse mon cou, ma joue, mes lèvres puis, d’un ton tendre, il me murmure :
- Prête, sûre ?
- Oui, je réponds d’une voix vaporeuse.
Nos regards se rencontrent avant que nos lèvres s’étreignent à nouveau. Puis, à l’aide de sa main, il enfouit son sexe dans le mien.
1 commentaire
MathisJames
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Il y a 8 ans