Fyctia

Comprends ton hypersensibilité et ton empathie :

1) Il ne faut pas que tu prennent des émotions qui ne t'appartiennent pas sinon tu vas t'épuiser.

Tu peux parfois avoir du mal à discerner tes propres émotions de celles des autres, tu es donc souvent fatiguée. Tu captes les émotions et les ressentis des autres et te les appropries inconsciemment jusqu'à avoir l'impression que cela t'appartient sans savoir d'où ça provient.

Tu ressens donc du mal être, de l'angoisse, de la tristesse ou du stress et cela vient essentiellement de ton écoute attentive et bienveillante et du fait que tu éponges les émotions négatives des autres.

Dis-toi que leurs émotions, leurs histoires, leurs problèmes leur appartiennent ! Tu peux écouter et être empathe mais ne prends pas ce qui ne t'appartient pas. Ne t’implique pas émotionnellement. Protège-toi. Si tu repères en conscience les émotions négatives des gens comme étant différentes des tiennes, tu t'en protèges automatiquement.

Quelqu'un se met en colère contre toi : cette colère le concerne lui et son histoire, c'est une punition qu'il s'inflige à lui-même en ressentant de la colère. Cette colère ne te concerne donc pas. Ne la prends pas pour toi.

Apprends à reconnaître les gens qui te font perdre le moral et éloigne-toi d'eux. Tu sais, ce sont les gens qui se plaignent à longueur de journée, tu les écoutes sans cesse et eux ne te demandent jamais comment toi tu vas. Ils te pompent toute ton énergie, moi j'appelle ça du vampirisme énergétique.

2) N'oublie pas ta personnalité hypersensible et respecte-là. Ne dépasse pas tes limites et arrête de te sur adapter constamment.

Tes émotions et ton ressenti sont décuplés, c'est la raison pour laquelle tu n'aimes pas la foule, le bruit ou la lumière intense. C'est la raison pour laquelle, tu dois te sentir stressée dans cet avion. C'est normal. Tu as besoin de te retrouver dans la nature et dans des grands espaces pour te sentir bien. Tu as raison de partir en Australie.

N'oublie d'être douce avec toi-même,

N'oublie pas que tu es merveilleuse même si tu ne le vois pas encore,

Bon voyage,

Je t'aime ma cousine.

Émue aux larmes une nouvelle fois, je plie précieusement la lettre d'Amélie en me disant qu’encore une fois elle a visé juste. Rien que tout à l'heure, j'ai pris la colère et l'insulte du gars du siège pour moi alors qu'il doit sûrement être très malheureux dans sa vie pour réagir aussi vivement à un geste sans importance. Cela ne me concerne pas, elle a raison. Je tacherai de m'en souvenir, cela me permettra de vivre et d'appréhender beaucoup mieux les situations.