Fyctia

Avez-vous déjà côtoyé une célébrité ? Une vraie. Pas ces visages vaguement familiers qui vous font hésiter — Je l’ai déjà vu quelque part, mais où… Sur les réseaux ? À la télé ? Dans une colo, il y a dix ans ? Non, je vous parle de ces étoiles qui ne laissent aucun doute, celles qui captent toute la lumière et peuplent vos rêves sans compromis.

Vous le savez sûrement, la célébrité a différents degrés. Tout en bas de l’échelle, il y a les presque connus, ces figures floues que l’on oublie aussitôt croisées. Un peu plus haut, les personnalités médiatisées : on les reconnaît sans toujours pouvoir mettre un nom dessus. Elles n’ont pas encore le luxe d’être inaccessibles, pourtant elles y travaillent. On les aperçoit dans la rue, on esquisse un sourire et c’est tout.

Puis viennent les stars, celles qui ont troqué leur deux-pièces en location contre un appartement sans crédit. Elles remplissent des salles, décrochent des prix, gagnent le respect du public et de leurs pairs. Gare à elles si elles passent près de vous : selfie et story obligatoires, même si vous ne les aimez pas.

Et tout là-haut, au sommet, trônent les superstars. Celles que l’on ne rencontre jamais. On peut seulement voir leur ombre de loin, derrière une nuée de fans, de paparazzis, ou en les attendant pendant des heures au pied de leur hôtel. Écrans LED, papier glacé, elles brillent, mais sous une vitre infranchissable.

Jack Carbone appartient à cette dernière catégorie.

Ça, vous le savez déjà.

Ce que vous ignorez, en revanche, c’est que cette vitre, je l’ai brisée. Pas volontairement. Pas consciemment. Mais une fois cassée, impossible de faire marche arrière.