Irma Ladousse Carine & Marc Ch 19 - Hélène (2)

Ch 19 - Hélène (2)

Carine tressaillit sous la sensation de ce sexe qui se frayait un chemin entre ses lèvres gonflées, son sexe appelait celui de Marc mais malgré son trouble elle voyait Marc assis entre ses cuisses grandes ouvertes, son gland inséré juste en elle, elle attendait la suite, la devinant quelque peu connaissant un peu Marc à présent : il allait la faire languir comme il l’avait fait, si bien, c’est vrai, mais c’était un peu une torture avant la libération du plaisir… Il allait recommencer à faire traîner les choses ?


Sa promesse était de lui « raconter » sa rencontre avec cette Hélène : avait-il procédé ainsi avec elle ? Oui, elle en était certaine, il allait lui faire l’amour EXACTEMENT comme il l’avait fait avec cette femme !!


Cela la troubla, car elle hésitait entre l’envie de jouir pleinement de cet homme qui savait si bien l’envoyer au septième ciel, elle le reconnaissait, et la crainte d’être entre les mains d’un pervers : excellent connaisseur du plaisir féminin apparemment et excellent technicien du sexe également, mais son comportement n’était-il pas déviant ?


Rejouer à une femme une scène d’amour vécue avec une autre : comment peut-on faire cela ? Si ce n’est réduire l’acte de partage du plaisir au déroulement d’une recette de cuisine, avec des ingrédients différents, certes, mais une méthode de mise en œuvre identique ?


Carine déroulait ces pensées à toute vitesse, en quelques dixièmes de seconde, lorsque Marc, avec une infinie douceur, une tendresse qui effaça ces pensées sombres, commença à caresser le vagin de Carine, juste à l’entrée, sans enfoncer beaucoup son pénis ; Carine eut le temps de penser « ça y est, il me refait le coup du point G... »


Mais c’était si bon, si intense, si pointu sur cette zone qu’elle connaissait mais sollicitait peu souvent, pas assez manifestement car elle y était très sensible, et Marc l’avait compris et en jouait avec adresse…


Avec beaucoup d’adresse, même, car Carine se sentait emportée plus rapidement que la première fois, et déjà dans une semi-conscience elle comprit que, Marc étant assis, son sexe appuyait plus fort sur sa zone sensible et comme de plus, contrairement à tout à l’heure, il restait sur ce point et concentrait ses caresses, l’effet en était multiplié et les ondes de plaisir qui lui montaient des reins et la submergeaient était dix fois plus intenses et rapides.


Carine était surprise de sa capacité à réfléchir à la situation, à raisonner froidement presque tout en se laissant emporter par le bien-être qui l’envahissait, qui remontait le long de son ventre, de ses reins, de son dos, mais petit à petit ces vagues recouvraient tout, et elle s’offrit totalement, relevant ses bras au-dessus de sa tête dans un abandon qui indiqua à Marc qu’il était sur la bonne voie.


Il synchronisa son rythme aux halètements de Carine, en ajoutant à chaque vague juste l’énergie nécessaire à la montée incessante du plaisir, et effectivement Carine passa du halètement au gémissement, puis au grognement profond de gorge au rythme de ce plaisir qui faisait d’elle un pantin fait d’un sexe, plus exactement ce point G que Marc massait de son pénis : elle n’était plus en mesure de réfléchir à présent, elle ne savait même plus trop où elle se trouvait et cela n’avait pas vraiment d’importance.


Cette montée de vagues successives semblait ne jamais cesser, et le plaisir demandait à Carine un effort physique, musculaire, car ces orgasmes répétés, qui ne cessaient de l’envahir lui demandaient une contraction de sa ceinture abdominale profonde au rythme des caresses de Marc, et elle commençait à ressentir une fatigue lancinante, autant que ces ondes de jouissance, mais elle restait toujours à moitié inconsciente, comme si ce n’était pas son corps qui s’épuisait sous les vibrations de bonheur sensuel.


Mais la fatigue finit par avoir le dessus : Carine n’en pouvait plus de jouir sans cesse, elle avait déjà eu de longs orgasmes, seule avec ses jouets surtout, quand elle aimait faire durer, retarder l’explosion, pousser notamment son clitoris vers le plaisir, s’arrêtant à la limite de ‘l’allumage du dernier étage’ comme elle disait, et restait parfois de longues minutes à se faire languir pour mieux libérer ses tensions, mais là elle en savait pas depuis combien de temps elle jouissait sous la danse mécanique de Marc.


Sa fatigue lui disait qu’on en était plus ‘à de longues minutes’, et son corps réclamait une pause, maintenant, impérativement, pour respirer, se reprendre, éventuellement pour recommencer plus tard s’il le souhaitait, elle aimait ça, beaucoup, elle ne savait pas si elle avait déjà joui comme cela et elle en réclamerait de nouveau, c’était sûr !


Elle ouvrit soudain les yeux, épuisée, demandant à Marc ‘Arrête, je jouis trop, je n’en peux plus’.

Marc cessa d’exercer une pression sur le point magique de Carine, ralentit son mouvement, puis délicatement quitta son puits brûlant et se posa près d’elle sur un coude.


« Ça va ? C’est trop monotone ? Trop long ? »


Carine respire, retrouve son calme, redescend sur terre, sourit à Marc et répond : « Trop monotone ? Tu rigoles ? Tu m’as transportée de nouveau dans des sommets de plaisir énormes, différents de tout à l’heure : c’était comme un bercement de douceur et de chaleur avec des montagnes russes qui n’en finissaient pas d’être plus savoureuse l’une après l’autre… J’aurais voulu que ça dure encore mais c’est épuisant, d’une fatigue douce, chaude, mais profonde,… je ne sais pas comment expliquer... »


« Si je disais ‘On ne sait plus si on est soi ou si c’est une autre qui jouit et qu’on ressent ce plaisir de l’extérieur’, ça irait ? »


« Mais oui, tu as raison ! C’est exactement cela ! ...Mais comment sais-tu ça ? »


« Parce que c’est Hélène qui m’a exprimé ça avec ces mots… »


Carine réalisa que Marc était dans son récit, elle avait oublié qu’il lui racontait cet épisode avec cette femme, qui selon ses dires s’était mal passé, ...mais elle se demandait bien comment ! C’était plutôt bien parti, lui semblait-il !

« Et qu’est-ce qui s’est mal passé, dans cette histoire ? Ça commence bien, pour l’instant ! »


« Eh bien voilà la suite : en réponse à cette envie qu’Hélène avait de continuer malgré sa fatigue, je lui ai proposé d’essayer une position moins intense mais probablement tout aussi agréable : je lui ai demandé de s’offrir en levrette, ce qu’elle a aussitôt accepté en se positionnant à quatre pattes, sa croupe offerte…


Je peux te dire que c’était motivant et que, si je voulais continuer à lui offrir ce plaisir qu’elle réclamait, il ne fallait pas que je traîne, car l’heure tournait, et celle de mon train avec ! »


« Si je me souviens bien, vous n’aviez pas beaucoup plus de vingt minutes devant vous, au départ... »


« Très bien, Mademoiselle, vous suivez ! » sourit Marc.

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11 commentaires

Martsoleil

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Il y a 9 mois

il y a certainement un intérêt pour les deux protagonistes de faire intervenir Hélène dans leurs ébats amoureux qui sera perçu différemment selon la sensibilité du lecteur. Je suis d'accord avec le ressenti d'Amphitrite pour la trahison

Amphitrite

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Il y a 9 mois

Un peu trop cérébral à mon goût Marc!
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