Fyctia
Chapitre 5 - Carine (Partie 1)
Elle regarde Marc s’éloigner : elle a eu un petit sursaut au cœur lorsqu’il s’est retourné pour lui faire signe, elle se sent déjà imprégnée de la douce présence de cet homme, quelque chose lui dit que ce n’est pas qu’une passade rencontrée par hasard, et sa retenue, sa politesse, ses gestes doux et contrôlés pour ne pas la froisser, rester dans la retenue… « Pourvu qu’il ne soit pas trop longtemps dans la retenue, quand-même ! », et cette pensée la fit sourire…
Il resta dans son esprit toute la soirée, et une fois couchée il était encore là dans sa tête, elle revivait ce trop court moment où elle s’était blottie dans ses bras, revoit ce torse offert, cette peau contre ses lèvres, goûte encore son odeur douce qui évoque une étreinte qui allait se concrétiser, si il n’y avait pas eu ce fichu train, elle était sûre que tout aurait basculé…
Mais demain serait différent, ils se retrouveraient tôt, bien plus tôt, et ils auraient plus de temps pour eux, bien plus de temps… Son esprit se mit à divaguer, elle revivait les instants de cet après-midi et prolongeait l’étreinte, il n’y avait plus de train, plus d’heure, plus de contrainte, ses mains osaient davantage et Marc répondait à son impatience, elle se perdait dans ce rêve, ressentait ses caresses, son corps se relâchait, s’abandonnait, se donnait tout entier…
Elle ressent que ses sens s’aiguisent, s’émoustillent, elle sent monter cette chaleur qu’elle aime dans le bas de son ventre, elle pense à Marc, à sa présence cet après-midi, elle l’imagine là, près d’elle, ses cuisses s’ouvrent sans qu’elle s’en aperçoive, comme pour lui montrer son émotion, son désir, cette chaleur humide qui l’envahit, douce, agréable, qui lui trouble les sens et la raison, ses pensées dérivent et, comme toujours quand elle vit ces merveilleux moments solitaires qu’elle aime maîtriser, même si souvent elle en perd le contrôle, elle veut que Marc la voie, la regarde devenir femme entière et vivre intensément le plaisir que son corps, son sexe, réclament.
Elle l’imagine qui la regarde, elle le voit à présent, elle l’imagine là, devant elle, elle ouvre lentement ses cuisses pour offrir à son regard son sexe qu’elle sent lourd d’envie, trempé de désir, elle sait que ses yeux sont fixés sur ses lèvres gonflées, elle sent la brûlure délicieuse qui la tente mais elle résiste, elle retient ses mains qui ont envie de descendre vers sa toison, ses doigts qui ont envie de fouiller sa fente chaude qui déjà coule de désir, son bouton gonflé au sommet de ses lèvres qui réclame les longues caresses qui lui donneront le plaisir qu’il mérite, non, restez calmes, mes mains, mes doigts, je vais vous laisser toucher, tout à l’heure, mais laissez Marc en profiter, bientôt vous aurez le droit de fouiller, caresser, mais pour l’instant il regarde, vous allez lui cacher la vue, ...ah ! et puis d’accord, vous avez gagné, je ne peux plus résister, oui, je laisse mes mains descendre sur mon ventre, mais lentement, doucement, atteindre le pubis le plus tard possible, résister, faire attendre, c’est bon de faire languir, j’ai envie mais je m’interdis, il ne faut pas se caresser toute seule, ce n’est pas bien, ...mais c’est bon, je sais que c’est bon, très bon, trop bon, et je n’ai pas pu retenir mes doigts davantage, mon majeur déjà frôle ma fente, suit tout le long l’entrée de cette grotte dont je sens, je sais que l’intérieur est trempé et brûlant, ô comme c’est bon d’effleurer ce chaton, ce minou qui réclame, mon doigt remonte, mais attention ! Ne pas approcher du bouton gonflé, il ne va plus vouloir que je l’abandonne si je commence déjà à le toucher, une fois entamée la ronde du clitoris ne cessera qu’avec l’orgasme, et ce sera fini, je sais et je ne veux pas sortir de ce désir si bon…
Je reprends mon va-et-vient léger le long de ma fente, mes lèvres sont très gonflées, toutes boursoufflées, chargées d’envie, si je ne me connaissais pas je me traiterais de salope, de grosse cochonne qui aime le sexe et qui passe des heures à se tripoter dans sa chambre, je me dis que je suis quand-même une chienne en chaleur et qu’il va me falloir un bon orgasme, sans quoi je ne pourrai m’endormir, le ventre me brûle trop…
Soudain je glisse mon doigt entre les lèvres, pas trop, juste une phalange, juste à l’entrée, j’ai l’impression que mon vagin s’ouvre comme pour m’aspirer, je ne bouge pas, je le sens palpiter sur mon doigt, oh je sais ce qu’il voudrait le coquin, il aimerait que je sorte mon joujou du tiroir pour lui donner le plaisir d’être rempli, d’être caressé, d’être ramoné, mais non, il n’aura pas ce soir, il faut te réserver pour un autre joujou, un vrai, qui sera bien plus efficace pour te contenter, gentil vagin créateur de bonheur, tu verras que tu me remercieras de t’avoir fait attendre quand tu seras rempli par le sexe de Marc, qui est, j’en suis sûre et tu verras, magnifique, et qui saura te faire palpiter quand tu auras en toi ce pénis à la fois dur et doux, tendre et puissant…
7 commentaires
Elvira_Lyre
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Il y a 9 mois
Irma Ladousse
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Il y a 9 mois
Jérôme VAUQUELIN
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Il y a un an
Renosaki
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Il y a un an
Martsoleil
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Il y a un an
Irma Ladousse
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Il y a un an