Fyctia
Chapitre 3
La porte refermée, ils savourent le calme et se reprennent par les mains et le regard, leurs visages se rapprochent et leurs lèvres se frôlent à peine, ils se tiennent ainsi à peine en contact et peuvent boire tout leurs souffles, restant anesthésiés de bien-être dans la chaleur de leurs haleines envoûtantes.
Elle se blottit de nouveau contre son torse sans quitter ses yeux, il pose ses mains sur ses épaules pour mieux ressentir sa présence qu’il prend encore pour un rêve éveillé, puis ses mains descendent de ses épaules le long de son dos vers ses hanches, il sent son corps chaud, vivant, vibrant sous ses doigts, il est hypnotisé par cette étreinte à peine ébauchée.
Elle approche son visage du sien et leurs lèvres à présent se touchent davantage, c’est un contact à mi-chemin entre un frôlement et un baiser sage, c’est une énorme charge de tendresse et de sensualité mélangées : il a toujours devant lui ses yeux brûlant de désir alors il sort de sa torpeur pour répondre à sa prière muette, il remonte ses mains pour prendre sa nuque, et de ses lèvres à peine entr’ouvertes il frôle sa lèvre inférieure charnue, il caresse les coins de sa bouche en frôlant sensuellement sa lèvre supérieure, puis l’inférieure, en parcourant sa bouche pour lui offrir ces doux baisers, et leurs souffles continuent de se mélanger pendant ce câlin qui les trouble au plus profond de leur désir.
A son tour elle a posé les mains sur sa nuque pour ne rien perdre de l’instant, il n’ose aller plus loin, ce partage est si intense, si complet, si profond qu’il se suffit à lui-même, ils pourraient rester là indéfiniment et vivre l’extase de ce bonheur sans pareil, se laisser bercer par l’étourdissement qui les emporte, le rythme de leurs cœurs qu’ils sentent battre dans leur poitrine, leurs regards soudés s’échangent leur émotion partagée, émotion qui les brûle et est comme une chaude douleur qui les anesthésie.
Leurs souffles qu’ils boivent et qui exacerbent ce désir qui ne cesse de monter mais qu’ils ne veulent pas laisser s’envoler… Vivre l’instant, le rendre éternel, ne pas se laisser distraire par l’envie commune de se découvrir davantage, rester dans cette bulle de bien-être à la fois pleine de tendresse mais aussi d’érotisme qui pointe derrière le contact de leurs corps tendus de désir d’en connaître davantage, ne pas céder à ce désir, geler cet échange plein, entier, le graver dans le présent en bloquant les aiguilles…
Mais leurs sens prennent le dessus, la chaleur qui les emplit leur fait perdre doucement la tête, elle prend l’initiative, ses mains quittent sa nuque pour venir caresser son visage puis descendre sur ses épaules et parcourir son torse, de nouveau ses épaules qu’elle presse de désir, ses mains reviennent sur son torse et sa tête vient s’appuyer sur sa poitrine, ses mains contre ses pectoraux, elle se serre et il l’entoure de ses bras, il la sent logée contre son corps, comme blottie dans une cachette où le loup ne viendra pas la trouver, son petit chaperon rouge, sa douce Princesse…
Ses bras l’entourent, et ses mains parcourent son dos, descendent vers ses fesses qu’il presse tendrement, il remonte dans le creux de ses reins, il ressent que son souffle se fait plus dense, elle relève la tête, ses yeux sont lumineux, ses pupilles grandes ouvertes, ses mains reviennent sur son visage pour lui reprendre la bouche à pleines lèvres, à pleines dents, à pleine langue.
Il sent son corps vibrer sous mes mains, il la serre un peu plus fort contre lui tout en ayant peur de l’étouffer, mais elle quitte ses lèvres, ses yeux reviennent s’accrocher à son regard, ils sont encore plus brillants, avec un éclair de provocation lorsque qu’elle fait descendre ses mains vers le premier bouton de sa chemise, son regard semble lui dire « je vais déballer mon cadeau, j’ai très envie de découvrir ce qu’il y a dans cet emballage, et puis j’en ai le droit, tu es à moi ».
Cette montée d’autorité et d’insolence qu’il lit dans ses yeux lui plaît bien et le fait sourire, elle a détecté cet accord dans son regard et ses doigts poursuivent plus assurés le ‘déballage’ de son cadeau entamé pendant cet échange muet : elle descend, bouton après bouton, son regard reste accroché au sien, avec un éclat malicieux qui se double d’une montée de sensualité qui le rend plus profond, plus chaud, plus dense...
8 commentaires
M.B.Auzil
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Il y a 9 mois
Irma Ladousse
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Il y a 9 mois
Lys de Suys
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Il y a un an
Renosaki
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Irma Ladousse
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