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L’acteur clame son innocence : “Tout ça n’est qu’un complot de ces putains de féministes ! #Metoo de mes deux, c'est dépassé, ces conneries !”

De nombreuses présumées victimes se sont constituées parties civiles dans l’affaire qui oppose Marion Debelde, jeune comédienne, à la star internationale du cinéma, reconnue fierté de la France par le président lui-même.

Vingt-cinq ans après l’affaire Depardieu, l’histoire se répète. Mais, cette fois, cela pourrait bien plus mal tourner pour la star qui risque bien plus gros que l’équivalent judiciaire d’une tape sur les doigts reçue par son prédécesseur.

Toutes les jeunes femmes tiennent le même discours : propos sexistes, attouchements ou agressions sexuelles et intimidation. Nombre d’entre elles ont déjà porté plainte auparavant pour les voir classées sans suite. Elles ont été contactées suite à la plainte de Marion Debelde par une activiste féministe. Ensemble, elles pointent un doigt plus qu’accusateur envers André Dedieu. Et le durcissement des lois punissant le harcèlement et les agressions sexuelles, obtenues de dure lutte au fil des dernières années, pourrait bien sonner le glas de l’enfant sacré de la France.

Il n’est pourtant pas seul dans la tourmente. Même si parmi ses proches, le soutien reste tiède voire très frileux, sa fanne base se mobilise et une véritable marée de haine s’est abattue sur les victimes et leurs alliés. Ainsi, le nom et l’adresse de la jeune femme à l’origine du rassemblement des victimes présumées a été révélée au grand public.

Après une déferlante d’insultes et de menaces de mort ou de viol sur elle-même et sa famille, la militante a dû déménager, provisoirement, après que sa maison ait été vandalisée.

“La peur et la honte doivent changer de camp,” a-t-elle déclaré via l’avocat de Marion Debelde. “Je suis fière d’avoir aidé toutes ces femmes à s’unir contre ce prédateur ! Maintenant, je veux juste reprendre ma vie en main et que tous les mascus et les violeurs comprennent : ils n'ont aucun droit ni sur nos corps, ni sur notre dignité, ni sur notre volonté !”

Une plainte a été déposée pour harcèlement ainsi que pour la dégradation de son bien immobilier. De nombreuses manifestations ont été organisées en soutien envers les victimes.

Le procès aura lieu dans quelques mois. La vérité judiciaire tranchera cette affaire. Nous serons nombreux à la suivre et à vous la relayer.

Gazette du Nord, 14 août 2050.