Fyctia
Inconnu
17 novembre 2025, quelques part dans une maison à Paris
Leurs yeux… Ces yeux, dévastés par la peur, ces derniers instants où tout leur être se débat dans l’angoisse. Et surtout, ce cri. Ce cri qui me hante. Chaque fois, il résonne en moi comme un écho. Un cri qui me ronge l’âme, qui me rend accroc, comme quand Madame Smith réprimandait cette petite chose fragile, Lola, à l’école primaire. Elle tremblait à chaque mot qu’on lui disait. Je la voyais, je voyais cette terreur dans ses yeux. Des yeux si vulnérables. C’est là que tout commence, là où tout se mêle : la peur, la douleur, l’extase.
Ce sont eux qui me captivent. Ils sont le reflet de l’âme, de leur vérité profonde. Chaque femme que je rencontre porte cette lueur. Certaines croient qu’elles peuvent me tromper, jouer à cacher leur peur, mais je les vois, à travers ce voile. Et moi, je les observe. Je les scrute. Elles sont parfaites. Toutes ces femmes, je les veux toutes. Elles sont miennes, au fond, même si elles ne le savent pas encore. Je les accompagne, chacune d’elles, dans ce voyage silencieux vers leur dernier souffle. Chaque geste, chaque soupir, chaque battement de cœur qui s’éteint me rapproche un peu plus de ce moment où elles deviennent miennes, à jamais. Et ce cri... C'est comme une signature, une marque de ma présence, une trace indélébile que je laisse derrière moi, avant de les prendre tout entières, pour moi seul.
Je ne suis pas fou. Non, loin de là. Je suis ici pour rendre justice, pour punir l’impardonnable. Elles croient que ce sont elles qui ont le pouvoir, mais elles n'ont rien compris. Elles refusent ce que je leur offre, ce que je leur donne, ce que je fais pour elles. Chaque mot, chaque geste, chaque attention est une chance, et elles la jettent.
Je leur montre tout ce que je suis prêt à faire pour les sauver, pour les protéger, pour leur offrir cette perfection qu'elles ne méritent même pas. Je les cajole, je les couvre de compliments, je les porte sur un piédestal, mais à chaque fois, elles laissent cette chose infâme les pervertir. Cette saleté qui les empêche de voir la vérité, de reconnaître le bien que je leur fais.
Et moi, je dois les sauver de cette faiblesse, de cette corruption. Elles n’en ont aucune idée, bien sûr. Mais je sais. Je sais que seule la fin peut leur offrir la paix, une paix qu'elles ne comprendront jamais. Une paix qu'elles n'ont pas méritée, mais que je vais leur accorder. À tout jamais.
Ma douce Amanda, ma magnifique Camille… Elles sont à jamais liées à moi, gravées dans cette éternité que j’ai choisie pour elles. Elles ont trouvé leur envol, oui, mais c’est moi qui leur ai donné cette chance. La liberté qu’elles ont obtenue n’était qu’un dernier cadeau de ma part. Elles sont enfin libres, libres de tout ce qui les retenait, libres de leur propre erreur, celle qu’elles ont commise en me repoussant, en m’ignorant. Maintenant, elles savent, elles comprennent enfin.
Je me sens apaisé. Bien plus apaisé. C’est étrange, mais c’est comme si un poids s’était soudainement envolé. Avant, il y avait cette douleur qui me rongeait, cette violence qui ne me quittait pas. Ces tremblements incessants, cette fièvre qui me tirait vers le bas. Mais maintenant, tout est différent. Elles ont compris. Elles ont vu leurs fautes, et moi… moi, je leur ai pardonné. En leur offrant une signification à leurs actes, un sens qu'elles n'avaient jamais su saisir. Je suis serein à présent. La douleur a disparu. La démangeaison qui me dévorait de l’intérieur…
Enfin, avant de croiser d’autres yeux bruns magnifiques, elle est apparue. Je l’ai vue pour la première fois alors qu’elle arrivait à son travail. Il y avait quelque chose en elle, une allure singulière, comme si le monde ne l’avait pas épargnée. Elle semblait perdue, comme si chaque pas la tirait un peu plus loin d’elle-même. Et dans mon ventre, j’ai ressenti ce tiraillement, cette envie irrésistible de la connaître, de comprendre ce qu’elle cachait derrière cette façade fragile.
Elle m’intriguait, cette femme. J’avais envie de la découvrir, de savoir qui elle était. Peut-être faire les choses autrement, différemment, avec elle. Mais je dois me contrôler. Je dois maîtriser ce feu qui me dévore à l’intérieur. Il brûle toujours, toujours plus fort, prêt à tout engloutir.
Je me souviens encore du parfum qu’elle portait ce jour-là. Une brume sucrée, douce, presque légère, qui contrastait tellement avec les traits tirés de son visage. Ce parfum… il la rendait encore plus éthérée, comme si elle pouvait s'évaporer à tout moment. Mais je savais, au fond de moi, que je devais être patient. Un autre jeu, un autre moment. Cette fois, je ferai les choses différemment.
Son prénom, je le vois partout. Alex. Ce nom, il se fixe dans mon esprit comme une obsession. Chaque coin de rue, chaque reflet dans les vitrines, chaque éclair de lumière me ramène à elle. C’est comme si le monde tout entier m’en parlait, m’en donnait des signes. Elle est là, tout autour de moi, dans tout ce que je touche, dans tout ce que je vois.
...Alex...
5 commentaires
Ava D.SKY
-
Il y a 20 jours
Alice5474!
-
Il y a 20 jours
Ava D.SKY
-
Il y a 20 jours
Astrid.D
-
Il y a 2 mois