Fyctia

La nuit est tombée depuis quelques heures, assis sur une banquette en retrait de mes hommes. Je sirote une bière. Depuis mon arrivée ici, quelques hommes m’ont gentiment chambré sur mon intermède dans la chambre du rez-de-chaussée. Je n’ai pas été discret, quoi que je ne l’aie jamais été vraiment. Ici tout le monde connaît nos habitudes sexuelles, nous ne nous en cachons pas. Pourtant aujourd’hui, j’aurais aimé que cela ne s’ébruite pas, mais c’est sans compter sur les commères du groupe qui adorent parler pour ne rien dire. Alors, je les laisse s’amuser de la situation, même si je sais très bien que je vais en subir les conséquences prochainement.

Perdu dans mes pensées, mon regard navigue sur les personnes présentes dans la salle. J’ai appris par Christy, que Rose a eu une grosse crise d’angoisse peu de temps après avoir quitté la chambre. Je m’en veux un peu, car je ne savais pas qu’elle était sujette à ces malaises. Est-ce que c'est de ma faute ? Je n’en sais rien, mes pensées sont confuses, je n’arrête pas de songer à cette fille qui est sagement installée au premier étage. Mon corps meurt d’envie de la rejoindre, de la goûter, même de la posséder, mais mon esprit me dit que non, j’ai déjà fait assez de conneries pour la journée. Pourtant, tout ce qu’il s’est joué plus tôt est encore gravé dans ma mémoire. Dès que je ferme les yeux, je la revois allongée sur ce lit, sans pull. Ses seins parfaitement ronds, qui tenaient dans ma paume de main, sa peau laiteuse, sa bouche parfaite pour accueillir ma queue. Rien que d’y penser cette dernière se réveille. Un grognement s'échappe de mes lèvres, ma bite grossit encore dans mon pantalon. Bon sang, je n’ai pas encore eu l'occasion de réduire la pression. Quand soudainement, je sens une main se poser sur ma cuisse, mes paupières s'ouvrent vers la personne qui s’est installée à mes côtés.

— Tu m’as l’air tendu, Ange, chuchote Rebecca, une des nombreuses Brebis du Club.

Cette fille ne cherche rien d’autre que du cul, et c’est parfait pour un bon nombre de mes frères et moi-même. Comme à son habitude, elle porte des vêtements légers, les personnes comme elles, celles qui ne cherchent qu'à devenir des objets de fantasmes pour les plus jeunes d’entre nous, portent souvent de la lingerie fine. Ce qui ne laisse pas de doute sur leur attention auprès de nous. Nous ne nous en plaignons pas une seule seconde, nous aimons les filles réceptives et consentantes. Jamais au grand jamais, nous forcerons une femme à quoi que ce soit.

Le physique de Rebecca est semblable à celui de Rose, de taille moyenne, elle est aussi frêle qu’elle, cependant sa poitrine est loin d’être naturelle, et sa peau est parsemée de tatouage. Ça sera largement suffisant pour me satisfaire ce soir. J'attrape sa main et la pause sur mon pénis douloureux. Je n’ai pas besoin de prononcer un mot, elle sait ce qu’il lui reste à faire. Je la regarde glisser sur la banquette, se positionner à genoux sous devant moi, je pousse la table pour qu’elle soit plus “confortable”. Ses mains s’activent sur ma braguette, elle sort ma bite de son écrin et l’avale dans sa bouche chaude.

Oh bordel !

Elle me suce comme si j’étais sa friandise préférée. Je ferme les yeux, mes pensées repartent vers ce qui s’est déroulé plutôt dans la chambre du premier étage. Ses prunelles brunes, ses cheveux étalés sur le lit, ses petits seins rebondis… Merde, rien que d’y penser, je sens la sauce monter d’une manière fulgurante. Un grognement digne d’un homme de Cro-Magnon s’échappe de mes lèvres, je sens ses ongles se planter dans mes cuisses. Mes mains se posent sur son cuir chevelu, je baise sa bouche comme si j’étais en Rose.