Manu69 Angel’s Boston Chapitre 11.1 : Ange

Chapitre 11.1 : Ange

Je sors de la chambre dans laquelle je viens de faire une énorme bêtise. Bon sang heureusement que Killer nous a coupé dans mon élan, sinon je l’aurais vraiment prise dans ce lit. Déjà que j’ai franchi une ligne importante, je l’ai fait jouir. Rien que de repenser à ces instants, mon membre se fait encore plus douloureux, mais je ne dois pas aller plus loin avec elle. Cette fille mérite mieux qu’un voyou de bas étage. De plus, mon père nous a expressément demandé de la laisser tranquille. Et moi qu’est-ce que je trouve de mieux à faire, c’est de la cajoler et de l'embrasser comme si ma vie en dépendait. Je ne sais pas ce qu’il me prend. Cependant, je me sens attiré par elle depuis notre brève rencontre dans le hall de sa résidence, mon corps la réclame, mes pensées sont régulièrement orientées vers elle, et surtout je risque ma vie pour elle. Je lance un dernier coup d'œil vers la chambre que je viens de quitter. Ma main passe sur mon visage afin d’effacer les traces de culpabilité et j’avance vers le parking où se trouvent nos engins. Lorsque j’arrive sur place, je sens le regard rieur de mes camarades de route. Mes yeux passent sur leurs silhouettes installées sur leurs motos et grogne.


— Quoi ?

— Je ne savais pas que tu faisais dans les crieuses, annonce Killer en me scrutant.

— Ta gueule. Nous n’avons pas de boulot au lieu de parler de chatte ? déclaré-je.

— Très bien chef, répondit-il.


Sans rien ajouter de plus, je m'installe sur la selle de ma Harley, et adresse un signe de la main à mon équipe présente sur place pour partir avec engins. Il est temps d’aller découvrir ce qu’il s’est passé cette nuit sur le campus. Nous allumons nos moteurs, et sortons du parking, nos roues foulent le bitume de Boston durant une vingtaine de minutes avant d’être stoppé par un barrage de Police. Ces derniers sont encore présents sur place afin de sécuriser les lieux. Un jeune officier qui dois surement porter une bonne paire de couilles s’approche de moi et déclare avec force.


— Bonjour, je vous demande gentiment de passer votre chemin. Personne n’est encore autorisé à venir sur le site pour les prochaines semaines.

— Tu sais qui je suis ? lui indiqué-je, en montrant mon patch sur mon cuir.

— Oui … Oui, mais les ordres sont clairs Monsieur.


Je sens sa confiance diminuer de minutes en minutes face à notre présence en nombre.


— Ma petite sœur a failli rôtir dans cet immeuble cette nuit, alors je vous le dis clairement je vais passer et trouver le bâtard qui a mis le feu …


Je suis stoppé dans mon élocution par l'arrivée d’un Chef des forces de l’ordre.


— Et tu vas faire quoi Stevens ?

— Rien, Shérif, vous savez très bien que nous sommes des Anges, répliqué-je avec ironie. Sous le rire de mes hommes.

— Stevens, je sais très bien que votre sœur n'était pas dans l’immeuble au moment des faits, nous avons l’identité de tous les résidents … Alors, je vais être clair, Vous tu n’as rien à foutre ici. C’est mon enquête. Alors dégage. Compris, s’énerve-t-il.

— Je souhaite juste aider les autorités locales, mes hommes sont les meilleurs pour trouver des preuves…

— Si j’ai besoin d’aide, j'appellerais plus haut placé, mais pas les gangs de Boston. Dégage avant que je vous fasse tous coffrer pour trouble à l’ordre public.

— Nous allons bientôt nous revoir Shérif, et à ce moment-là vous me cirerez les bottes, annoncé-je clairement.


Pourtant face à sa résistance et son entêtement, je ne peux rien faire contre lui. Ce n’est pas le moment de finir en tôle pour un excès de zèle de la police locale. Je sais qu’ils sont sur les dents vis à vis de cet incendie. C’est la première fois que l’université de Harvard subit des dommages si importants, avec de nombreuses victimes. Elle a toujours été épargnée par les guerres locales de gang, les officiers de police n'avaient besoin de venir qu'à de rares occasions. C’est pour cela que je pense que la présence de ma sœur dans ce bâtiment est sans doute la cause de cet accident dramatique. Cependant sans preuve je ne peux rien faire.


— Vous deux restez ici, au cas où ces braves messieurs auraient besoin de compagnie.


Ils hochent la tête, je n’ai pas besoin d’être plus claire dans mes allusions. Ils savent bien qu’ils doivent me prévenir dès que les forces de l’ordre quittent les lieux. Je remets les gaz, opère un demi-tour accompagné de Killer. Il trouvera une solution pour qu’on puisse pénétrer de nouveau dans l’immeuble, mais pour le moment, il n’est pas nécessaire de jouer au plus malin avec le Shérif.


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