Fyctia
Chapitre 1
Ange
Le soleil est à son zénith, je commence à crever de chaud, j’enlèverais bien ma veste en cuir abordant les écussons de Boston, mais elle sert à me distinguer des autres Club qui viennent rendre visite aux différents détenus présents ici. Pour ma part, le but de ma présence aujourd’hui c’est de récupérer un de mes frères d’armes qui vient de passer plus de cinq années derrière les barreaux. C’est enfin l’heure de la liberté, je sens une nouvelle ère se prépare pour les Angel’s. Je stationne mon bolide sur une place dessinée sur le bitume, noté que c’est rare que je respecte le Code de la route pour cette subtilité surtout avec ma moto. Cependant, je pense qu’il n’est pas utile dans ces lieux de se montrer insultant auprès des officiers pénitentiaires du Nouveau-Mexique. Surtout quand je m’installe devant l’établissement de haute sécurité de Santa Fe. Mes yeux parcourent l’horizon, il n’y a rien à perdre de vue autour de ces façades qui composent les nombreux bâtiments dont l’aspect fait vieillot et dégradé par les années d’utilisation. La végétation subit aussi la température élevée de cet État, les buissons ne sont que des brindilles qui réclament qu’une chose : de l’eau. Avec le vent, les tumbleweeds s’échappent sur les routes qui entourent ce site. Mon regard s’arrête cette fois, sur les murs où sont entassés les hommes emprisonnés. Entre les cellules de neuf mètres carrés, le climat de cette région et la surpopulation, je me demande comment cette institution peut toujours être en service. Les conditions de vie à l’intérieur sont plus que limitées. À l’heure actuelle, je n’arrive pas à croire que des associations des droits de l’homme ne leur soient pas tombées dessus. Je ne dis pas que certains des individus présents ici ne le méritent pas, mais bordel ce ne sont pas des animaux, et encore je pense qu’ils sont mieux traités qu’eux. L’établissement semble sur le point de s’écrouler, un manque d’entretiens est flagrant. De dehors, j’entends les hurlements des prisonniers, ils paraissent déchaînés. Je plains Killer qui a dû passer de nombreux mois ici, même si je sais que grâce aux billets que nous donnions au directeur, il a pu se retrouver dans une cellule plus calme, même si c’est relatif.
Mes pieds se posent sur le sol, j’installe ma béquille et descends de ma moto. J’effectue quelques pas afin de me dégourdir les jambes, mon regard fouille la zone afin de savoir qui se trouve sur place. Je remarque quelques véhicules stationnés plus loin, ils semblent vides, surement des visiteurs. Des gardes armés m’observent de leurs miardors, je sais qu’il y en a un aussi près de la porte d’entrée. Ils sont sur le qui-vive, ici se trouvent des hommes dangereux, alors quand des membres de différents gangs locaux ou non viennent rendre visite à leurs camarades, ils se doivent d’être vigilant. Par pur esprits amusants, je leur adresse un signe de la main.
La politesse avant tout.
Je suis sorti de mon petit jeu par le bruit du moteur d’un Van. J’observe mon frère qui a effectué le voyage avec moi, se garer quelques places plus loin avec la remorque où se trouve la Harley de Killer. J’ai décidé de lui accorder ce moment de plaisir une fois sa liberté retrouvée. Je suis sûr qu’il sera heureux de la chevaucher durant les deux mille cent soixante-dix miles qui séparent nos deux villes. Deux jours de motos, rien de tel pour se vider l’esprit avant de reprendre le cours d’une vie normale pour un Biker.
De dehors, j’entends les hurlements des prisonniers, ils semblent déchaînés. Je plains Killer qui a dû passer de nombreux mois ici, même si je sais que grâce aux billets que nous donnions au directeur, il a pu se retrouver dans une cellule plus calme, même si c’est relatif.
Mes pieds se posent sur le sol, j’installe ma béquille et descends de ma moto. J’effectue quelques pas afin de me dégourdir les jambes, mon regard fouille la zone afin de savoir qui se trouve sur place. Je remarque quelques véhicules stationnés plus loin, ils semblent vides, surement des visiteurs. Des gardes armés m’observent de leurs sentinelles, je sais qu’il y en a un aussi près de la porte d’entrée. Ils sont sur le qui-vive, ici se trouvent des hommes dangereux, alors quand des membres de différents gangs locaux ou non viennent rendre visite à leurs camarades, ils se doivent d’être vigilant. Par pur esprits amusants, je leur adresse un signe de la main.
La politesse avant tout.
Je suis sorti de mon petit jeu par le bruit du moteur d’un Van. J’observe mon frère qui a effectué le voyage avec moi, se garer quelques places plus loin avec la remorque où se trouve la Harley de Killer. J’ai décidé de lui accorder ce moment de plaisir une fois sa liberté retrouvée. Je suis sûr qu’il sera heureux de la chevaucher durant les deux mille cent soixante-dix miles qui séparent nos deux villes. Deux jours de motos, rien de tel pour se vider l’esprit avant de reprendre le cours d’une vie normale pour un Biker.
5 commentaires
LaRenarde
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Il y a 3 mois
loladu1480
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Il y a 3 mois
Manu69
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Il y a 3 mois
kleo
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Il y a 5 mois
Manu69
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Il y a 5 mois