Emmy Jolly Alpha Victory 33: Une cabine surprenante

33: Une cabine surprenante

Je reste à l’écoute et comprends que dans cette autre salle, ils ont déclenché une autre alarme provoquant une alerte qui a attisé les criminels.


—Il faut déconnecter les caméras ou le système…afin de ne pas être vu. Kanes, tu sais faire ? me demande Virgil.


—Les caméras ici sont certainement connectées entre elles. Il faut les désactiver. Ou attendez…


Mes neurones fusionnent à une vitesse vertigineuse. Il faut changer la rotation des caméras, ou bien les hackers en changeant leur horaire de diffusion. Et ça je sais faire !


—Arielle, balance ta boule sensorielle sur la première caméra, celle-ci lui indique-je.


Ce qu’elle fait en s’agitant dans tous les sens pendant que Virgil prend l’initiative de la soulever afin qu’elle atteindre son point central.


La caméra bouge et un bip annonce qu’elle est éteinte.


—Vous avez réussi, maintenant entrons !


Ni une, ni deux, les deux autres imbéciles se lancent dans l’arène. Et là même rengaine, un tir et deux hurlements nous oblige à rester sur place. Ils sont allés trop vite ! Il y a encore un piège à l’intérieur. L’alarme a cessé.


L’un de nous doit regarder et voir d’où vient le problème. Notre uniforme qui possède des capteurs transparents doit agir sur l’environnement. S’il sent le danger, il agit.

Ou bien est-ce la peur qui influe sur notre système nerveux relayé à notre tension optimale jouant sur nos émotions.


— Il va falloir entrer ! Alors ne paniquez pas !


Nous comprenons qu'il s'agit d'une cabine d'ascenseur, celle-ci est dotée de divers boutons nécessitant des réglages appropriés.


Il nous faut pourtant accomplir notre mission. Il nous faut pour cela analyser la situation et définir un plan de sauvetage.


—Il faut y aller par étape, leur lance-je.


—Qu’est-ce que tu veux dire par là ? me questionne Virgil.


—On doit utiliser ce que l’on a appris, c’est tout, lui suggère Arielle.


—En gros, il y a cinq phases : infiltrer le bâtiment sans être détecté, désactiver tous les systèmes de sécurité, localiser et secourir les otages, neutraliser la menace criminelle, évacuer les otages en toute sécurité.


Le petit rictus de Virgil ne me dit rien qui vaille.


—T’as bien appris tes leçons, Monsieur Kanes Golden, me dit-il en appuyant bien sur mon nom.

Jules est donc le premier à entrer et nous nous faufilons dans cette cabine à chacun notre tour.


—A quelle phase en est-on alors ?


—Il nous faut trouver où se situent les otages, sans se faire voir, analyser le lieu.


Nous sommes dans cet espace confiné en découvrant à notre portée ce qui ressemblent à petits robots véhiculés.


—Un drone ! On va l’utiliser pour espionner les preneurs d’otages ! s’enthousiasme Jules pris dans un élan d’aventure. Il nous faut tout d’abord savoir à quel étage nous transporter. Et le plus vite sera le mieux. Je n’aime pas être bloqué ici ! Je commence à avoir des signes de panique.


Mon cœur palpite et ma vue se trouble. Mais je prends appui sur Arielle.

—Tu te sens bien Kanes ? Me demande-t-elle inquiète.


—Petite nature ! C’est ça d’être un faible.


Bien sûr Virgil ne change pas, il se prend pour un valeureux soldat ! On verra bien qui réussira à épater la galerie.


Nous décidons ensuite de connecter le drone muni d’une caméra. Un écran intégré à un boîtier portatif va nous servir de témoin.


La cabine se met en mouvement puisque Jules n’a pas attendu et a lancé la machine en appuyant sur le bouton du haut.


—Ne m’en voulez pas, mais on ne va pas crécher ici.


—Idiot ! On va tous se faire éjecter vite fait bien fait à cette allure ! Virgil est persuadé que lui seul a la science infuse.


Lorsque celle-ci s’arrête, nous comprenons que nous sommes arrivés au dernier étage. Une porte s’ouvre et nous décidons d’utiliser le drone à notre portée afin de visualiser le lieu où nous sommes. Une manette nous sert à le contrôler. C’est moi qui m’y colle. Je choisis de l’orienter vers la droite. Je suis mon instinct. Un couloir vide avec de multiples portes closes se matérialise à l’écran.


Je visualise des caméras à chaque coin. J’essaye de le faire voler afin qu’il ne soit pas dans le champ de vision.


Sommes-nous au bon endroit ? C’est moins sûr à la vue du calme évident des lieux…


Cependant, l’attente n’étant pas le fort de de Jules, celui-ci décide de se la jouer solo.


—Qu’est-ce que tu fais ? lui murmure-je en insistant bien sur la tonalité de l’exaspération.


—Y’a personne, on peut y aller, non ? Il ne m’écoute pas lui interdire de bouger et se lance.


Avec une évidence qui ne m’étonne pas, une alarme retentit dès qu’il arrive à mi-chemin.

Les yeux rivés sur mon petit écran, j’aperçois des lasers danser autour de Jules qui se met à courir comme un dératé en s’engouffrant dans la première pièce accessible. Je m’en veux de ne pas l’avoir rattrapé !


—L’idiot ! Il est forcément hors-jeu maintenant !


—Attends ! On n’est pas sûr, se persuade ma camarade. Arielle a cette faculté de tout minimiser.


« Vous n’êtes plus que trois dans la course ! Vous n’êtes cependant pas dans la bonne direction ! Il faut être stratégique… » entendons-nous.


—Voilà, je vous le disais il est bête !


Je dirige le drone dans le sens inverse. L’alarme désormais activée s’avère un problème majeur. Nous allons nous faire repérer. Et pas manqué, une porte s’ouvre sur un des supposés criminels. Toujours cachés, nous comprenons où se situe la prise d’otage et que ce sont des hologrammes qui jouent le rôle de comédiens.


—Bon, on ne va pas avoir peur d’une image quand même ! s’exclame Virgil.


—Peut-être mais on est découvert. On va tout rater alors maintenant, tu…te …tais…ose une Arielle audacieuse à son encontre.


Je sens que ça devient urgent de les séparer ! Ou cela devient plutôt urgent de se débarrasser de Virgil.


—Il faut faire une diversion, leur indique-je.


—Et comment tu comptes faire ?


—Les mener à l’étage inférieur ! En déclenchant une autre alarme.


Celle-ci en effet a cessé son entêtante sonorité. A vrai dire, je ne sais pas comment nous sortir de se guêpier mais le hackage informatique, c’est mon dada, donc on peut utiliser mes compétences dans ce domaine. C’est ce que je leur explique.


—Prends mon bouclier énergétique Arielle et nous on plonge, ok ?


—Mais c’est quoi ton plan foireux, Virgil ?


—Nous avons des armes, c’est fait pour s’en servir, non ?


Je ne me sens pas de me lancer là dans l’inconnu. Surtout que nous devons sortir de ce bâtiment des otages virtuels sains et saufs. Je suppose qu’Arielle me suivra et préfèrera la sécurité.


Je sens qu’elle est exaspérée par Virgil. Néanmoins, elle se range du côté de l’autre crétin.


—Passes-moi ton bouclier, je pars devant !


Je ne sais pas si c’est une affaire de courage ou de lassitude par cette situation mais elle s’empare de l’objet et sort son arme également.


—C’est temporaire les effets de ce bouclier énergétique…l’informe Virgil.


—Elle va y arriver, j’ai confiance.


—Merci, Kanes.




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9 commentaires

Gottesmann Pascal

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Il y a 5 mois

Malgré l'animosité entre Kanes et Virgil il faut utiliser l'esprit d'équipe. Jules a montré ce qui se passe quand on veut un peut trop faire le malin.

Emmy Jolly

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Il y a 5 mois

Oui il faut faire marcher l'esprit d'équipe

doctor who

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Il y a 5 mois

Cou j'adore et merci pour ton soutien

Emmy Jolly

-

Il y a 5 mois

Non c'est moi qui te remercie
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