Il va beaucoup changer Léandre dans cette histoire <3

Chapitre 6 (... SE HEURTENT À UN MUR) Suite immédiate du chapitre précédent, la mère ne va donc pas s’en sortir sans avoir répondu ou explicité sa réticence à parler. Léandre ne se reconnait plus ; je ne le reconnais pas non plus. Peut-être faudrait-il insister sur la résurgence de la blessure ? Sur le fait qu’il est déstabilisé plus que de mesure par le retour de Nina ? Les dialogues montrent bien les différentes facettes de l'exaspération de Léandre et de la résistance de sa mère. L'emploi de retours en arrière ajoute de la profondeur à l'histoire. Il y a un bon équilibre entre les moments introspectifs et les dialogues. J’ai un peu manqué de matérialisation pour visualiser l’environnement où se produit l’altercation et durant les échanges avec Nina ; peut être décrire plus avant l’endroit, les lieux traversés en voiture, tout ça. La fin du chapitre fait sortir de terre le grand-père ; niquel, ça relance vers ce nouveau protagoniste.

A réfléchir tout ça, j'ai de quoi faire ;)

La relation entre Léandre et sa mère en prend un coup ici. Les non-dits ce n’est jamais bon !

Non effectivement, ça finit par peser lourd 😕

Ouh là, si j'ai bien compris, ça part en repas de famille là ? o_o

Nina en était à un oui

Idée au passage : tu évoques la conversation entre la mère et l'oncle, surprise par l'enfant, et ça m'a donné envie qu'il y ait au début ou à la fin de chaque chapitre un extrait du journal intime de Léandre enfant qui évoque certains points que tu détailles ensuite. Ça pourrait être un gimmick super intéressant (peut-être que d'autres ont eu l'idée, ou toi-même entre temps). // (détail : "pas besoin de mettre tout l'immeuble au courant" -> ça m'a fait bizarre, j'ai pensé un instant qu'ils étaient remontés dans l'appartement ; peux-être donner un indice de type « Ma phrase me revient en écho entre les deux barres d'immeubles du parking. ») // Si tu as construis au préalable l'agacement de Léandre comme "dans les tripes" quand il voit et entend sa mère, son explosion de colère se comprend encore mieux :) // L'orage arrive, bien vu. Tu peux peut-être le rapprocher de la colère, en faisant en sorte qu'un coup de tonnerre se fasse entendre au loin au moment où Léandre explose ? Cliché mais tu as posé le truc au précédent chapitre... // J'ai trouvé les discussions avec la mère et Nina bien construites. Peut-être rajouter un peu d'émotions et d'impacts physiques sur Léandre en colère pour renforcer l'empathie (il tremble, son cœur bat, il recule quand la même essaie de le toucher, etc.). Montrer qu'il est en état intense, comme un gros choc, et qu'il part précipitamment. On comprendra mieux pourquoi il grignote n'importe quoi. Et ça te permettra d'expliquer pourquoi ils ne se parlent pas pendant les premières minutes dans la voiture (il se calme, il arrête de trembler, son cœur ralentit...). // J'étais surpris que Nina vienne le chercher car elle lui demande si elle peut venir chez lui. Peut-être qu'il faudrait que tu montres la réponse de Léandre, mais éventuellement après le départ de chez sa mère (je sais pas s'il a les idées claires pour répondre aussitôt sa colère lâchée). // J'aime bien que les cousins ont une expérience similaire en parallèle, et le fait qu'à la fin ils semblent s'unir pour affronter les dangers. Sans en savoir + sur le grand-père, la fin ne me laisse pas de grande tension. Avec une préparation au préalable (par exemple si dans le journal intime de l'enfant il y a un passage étrange sur son grand-père), ça pourrait faire un bel effet.

Me voilàààà :P C'est drôle que tu parles d'un journal intime. En fait, j'y avais pensé mais je n'arrivais pas à l'écrire pour le premier jet. Il y avait encore trop de zones d'ombres d'écriture dans ma tête pour que je me permette de le faire. Par contre, à la réécriture, je vais le faire, c'est certain ;)