Chapitre 5 (QUAND LÉANDRE ET NINA...) Voilà une scène de retrouvailles délicate entre Léandre et sa mère, qui explore les non-dits de leur relation. Nous avons là une immersion dans leur dynamique familiale. Je trouve que l’échange et les réflexions sur sa mère et ses choix de vie, apportent de la profondeur aux deux personnages. Les détails que nous connaissions déjà sur Léandre (choix de vie, mécanicien, amis) en tant que lecteurs ne sont pas de trop, ils nous permettent de savoir que sa mère est aussi au courant, et de réaffirmer les choix de Léandre. Petit moment de tension au sujet de Baptiste / Bachou ; mais l’orage passe. Le suspense autour de la réaction de la mère à la mention de Nina ajoute une dimension intrigante. Cependant, pour maintenir l'attention, je pense que tu pourrais développer davantage les réponses, émotionnelles ou physiques, de la mère. Une respiration plus courte ? De l’eczéma qui apparait ? Seule petite note, le titre du chapitre annonce « Quand Léandre et Nina … » mais Nina n’est pas présente dans la scène ; trois fois rien, donc. Mais je m’attendais à ce qu’elle arrive à un moment, ou téléphone.

A développer aussi la maman, tu as raison. Et pour le titre, l'action se déroule sur trois chapitres et le titre aussi. Après, honnêtement, je ne découpe pas pareil le roman sur mon word que sur Fyctia. Les titres ne resteront de loin pas tous ;) D'ailleurs sur mon fichier, il n'y a encore aucun titre de chapitre XD

Merci pour tes annotations ! Je n'arrive pas à suivre 😜 Pas trop terne Léandre au départ ? Le doute étant que ça décourage le lecteur 🤔

Mais non, tu ne me noies pas XD Je n'arrive peut-être juste pas à répondre tout de suite, et peut-être que je vais retrouver des commentaires vingt ans après et me rendre compte que j'ai oublié d'y répondre. Mais au final, je verrais tout c'est sûr :P

La mère a pas l'air heureuse de savoir qu'il parle à Nina

Non effectivement. Elle sent le début des ennuis

Léandre parle du fait d'être "étouffé" par la mère, ça le rattache émotionnellement, top ! // (détail : il est content d'être venu en train car peur de la conduite sous l'orage ?) // La description de la mère et des rapports avec Léandre se fait en plusieurs morceaux entrecoupés d'actions ("Ma relation avec elle est étrange" // arrivée à la maison // "Je reporte mon regard sur ma mère" // thé). Elle est dans les 2 cas assez ambigüe car il y a du lien positif ("beaucoup d'amour", "belle femme", "douce et avenante"...) et du négatif ("m'étouffe", "envahissante", "tristesse"...). Peut-être peux-tu construire la description en 2 parties distinctes : avant qu'il la voie (avant de sonner chez elle), il la décrit plutôt dans les aspects positifs, avec de la compassion pour elle ; dès qu'il la voie et parle avec elle, les aspects négatifs reviennent, comme quand une personne qui nous insupporte est devant nous et ça nous hérisse le poil (ça fait pas ça qu'à moi ?). Donc s'il est indulgent avant de la voir, que quand même c'était dur sa vie, qu'elle prend soin d'elle, qu'elle va au club culture, qu'elle est douce et solaire, etc. dès qu'il la revoit et entend le son de sa voix, il voit les rides, il est agacé, il ressent la tristesse en elle. // (détail : "son homosexualité assumée" -> j'ai cru un instant que c'était celle de sa mère) // (détail : "temps long qui semble infini" -> tu peux supprimer "long", redondant avec "infini") // Pour la première fois il me semble on connaît l'âge du personnage principal (6 ans + 20 ans). Ça m'a manqué au jusqu'ici pour bien me représenter Léandre, sa personnalité, ses ami·e·s. // Je n'ai pas trop compris la chronologie à la toute fin, entre le temps de la fin de la conversation et la fin de la réparation. En tout cas je me demande si tu ne peux pas mêler les 2 dans ton récit : que la discussion se fasse pendant la réparation, avec Léandre qui bricole, s'agite, bouge, grimace, demande des outils, etc. et faire coïncider à peu près les 2 à la fin "« Bon c'est fini. » Je claque la portière. « C'était quoi le problème ? » demande ma mère. « J'ai croisé Nina l'autre jour. ». Ça te permettrait de créer une symbolique ou anti-symbolique : soit la discussion permet de "réparer" un lien (selon là où elle va dans les prochains chapitres), soit en sous-entendant qu'en réparant la voiture d'un côté, de l'autre il abîme sa relation à sa mère. Et puis tu peux jouer avec les double sens, les malentendus, les discussions croisées, etc. Et peut-être sur le vocabulaire de la mécanique, renforcer le fait que la mère ne comprend rien (donc est larguée dans la vie de son fils), amener des informations via la discussion (« Je ne suis pas allé à la sortie culturelle la dernière fois parce qu'elle ne démarrait pas », « J'avais demandé au mécanicien chez qui tu as fait ton apprentissage », « Moi je n'y comprends rien à tout ça, si tu avais fait TELLES ÉTUDES j'aurais pu comprendre » etc.). // J'aurais peut-être fini plutôt sur "J'ai croisé Nina l'autre jour. Blanc", la toute fin après ne me semble pas apporter quelque chose en tant que lecteur. Mais pas sûr d'avoir bien compris ce qui se passait.

Pardon, je ne te réponds que maintenant. Mieux vaut tard que jamais ^^' Toujours des commentaires extras, merci Enisseo! Pour l'âge oui, je vais tâcher de glisser ça plus vite, c'est vrai que ça manque. Beaucoup de choses à revoir, mais c'est top, merci pour tout!