Chapitre 4 (VÉRITÉ AU P'TIT DÉJ) La révélation délicate de la vérité concernant la mort du père de Léandre arrive et cela répond bien à ce que décrivait en commentaires du chapitre 3. Tu ne tombes pas dans le travers de « jouer le mystère » durant des chapitres et des chapitres. Il y a une tension émotionnelle palpable entre les personnages au moment d’aborder le « drame » : la mort du père, en tant qu’enquête criminelle, et l’affaire de famille, plus intime. Des expressions comme "mon souffle se coince dans ma gorge" et "sur le cul" renforce l'impact émotionnel ; c’est vécu, c’est parlé. Je trouve par contre le revirement de Nina un peu rapide et son cheminement mériterait, pour moi, d’être un peu plus long. Elle se laisse convaincre assez rapidement par un cousin qu’elle n’a pas revu depuis vingt ans. Peut-être est-il parano ? Et s’il était mythomane ? Et s’il voulait faire chanter la belle-famille pour venger sa mère laissée seule ? Nina pourrait ressentir des émotions contraires entre son cousin retrouvé et un père qui pourrait avoir déjà menti, avoir un casier judiciaire ou avoir évoqué le sujet en cachette de Nina ; histoire de semer le trouble entre Nina et son père et rendre l’adhésion à l’avis de Léandre plus naturelle ? Peut-être aussi renforcer la partie sur la police ; dans la plupart des romans, ils n’arrivent jamais à trouver qui que ce soit (syndrome Sherlock et Scotland Yard ?) Peut-être détailler les investigations menées permettraient au lecteur que le secret est vraiment, vraiment, vraiment bien protégé ?

Merci pour ta remarque sur Nina, je n'avais pas réalisé mais oui, je vais revoir ça! Tout comme ta remarque sur l'enquête menée... Top !

C'est le nerf de la guerre, le vrai dans cette histoire ^^'

Nina passe en mode enquêtrice !

De plus en plus intéressant, quelques aspects se relèvent et cette relation cousin cousine est très prenante vue comment tu l'as décrite

Pardon, j'ai loupé ton commentaire. Oui, ils étaient vraiment proches petits et même devenu adulte, il y a un petit quelque chose qui est resté ^^

Léandre semble pour la première fois avoir une émotion vive, ce qui le rend tout de suite plus sympathique à mes yeux :D Cependant, je n'étais pas au courant en tant que lecteur qu'il avait été tué, je le découvre dans ce chapitre. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose ? // Tu proposes un lien particulier entre le fils et la mère via les questions posées sur la mort du père. Je trouve que ça créé une densité dans la relation qui aurait peut-être méritée d'être abordée plus tôt, et qui peut expliquer beaucoup de choses (la distance du personnage principal avec le monde autour, le rapport avec sa mère, le côté observateur — à l'affût d'indices, etc.). // Pour moi, c'est une information qui tombe trop comme un cheveu sur la soupe. Je ne sais pas si c'est volontaire, mais si ce n'est pas le cas je pense que tu tiens avec ça une bonne piste pour compenser certaines remarques que j'ai faites. Par exemple, si dans le prologue tu réussis à ce que l'enfant comprenne qu'il y a un assassin, et qu'il se met en tête de le trouver et de venger la mort de son père (par exemple), ça donne une toute autre allure aux 3 chapitres précédents, à mon avis. // Autre possibilité : tu n'évoques pas l'assassinat au début du chapitre, ni au début du roman, mais seulement au moment où Léandre le dit à Nina. Comme ça, on est aussi hébétés qu'elle quand elle le découvre. // Tu mentionnes le côté "espion" de Léandre enfant, ça peut se marier très bien au prologue si tu développes un peu plus ce côté-là dans le journal intime de 2003 :) // (détail : le passage sur la révélation est lourd, donc pour moi la remarque "C'était délicieux" détonne un peu dans la scène... Limite même j'imagine qu'ils ont perdu l'appétit) // Tu termines sur quelque chose qui me fait tiquer : le point de vue bascule de Léandre à Nina, et on a presque l'impression que ça devient le personnage principal car tout à coup c'est elle qui a une quête, quand Léandre n'en a plus vraiment. À voir dans la suite ce que tu nous as mijoté... :)

Non non, tu n'as rien loupé, on l'apprend en même temps que Nina, c'était voulu. Je n'ai rien à dire sur tes autres remarques, elles sont pertinentes, je vais réfléchir à tout ça! Et je vois ce que tu veux dire pour la fin, en fait, je voulais mettre en avant qu'elle voulait s'investir dans ce mystère du mensonge autour de la mort du père à Léandre, mais peut-être maladroitement. A réfléchir donc ^^

Bon donc on part peut-être sur un secret de famille… j’aime bien tes deux protagonistes, je trouve qu’ils ont un petit quelque chose, et dans leur personnalité, et dans la relation qu’ils ont.