Chapitre 3 (Au matin… mise au point) Le chapitre dépeint habilement le début de rapprochement entre Léandre et Nina. Le point de vue interne de Léandre permet aux lecteurs de ressentir son malaise et son incertitude à révéler ses émotions ; même à ses amis. Les interactions entre les personnages, les hésitations respectives, donnent une touche réaliste à la scène. Le texte offre une perspective que l’on devine poignante sur le passé partagé de Léandre et Nina, leurs souvenirs de famille et leurs sentiments sous-jacents. L'utilisation du dialogue révèle des détails sur leur relation passée, tout en préservant l’essentiel de ce que le lecteur souhaiterait déjà apprendre. Pour ce qui est de ce que j’aimerais voir se développer, je pense que tu pourrais explorer davantage les réflexions et les émotions de Léandre. En outre, l'explication du "drame" que Léandre a vécu plus jeune pourrait être développé pour mieux contextualiser ses sentiments et son hésitation à en parler, par touches, sans tout dévoiler d’un coup bien entendu. Comme nous sommes dans la tête de Léandre, il ne devrait pas y avoir trop de non-dits ; puisqu’il s’est ce qu’il s’est passé.

Encore merci! Oui, je vais davantage développer Léandre. Je suis allée un peu vite à certains endroits

Nina m'éclate XD. Mais je suis curieuse, qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'ils s'éloignent l'un de l'autre...

Merci pour ton commentaire et tes annotations, c'est top merci! Oui, en soi, c'est voulu, mais j'ai peur de l'avoir fait trop effacé. Il faudra que j'y repense à la correction

Désolé hein :P :P :P Merci à part ça, pour ta lecture et tes commentaires :D

(détail : avec "Mon ami ne fait pas exception. Tout comme les deux autres." ça donne l'impression que les autres ne sont pas des amis. Une formulation comme "Ni lui, encore moins deux autres amis, ne font exception." peut te véhiculer la même chose je pense — simple suggestion) // Le fait que Léandre retourne à son caractère distant est assez frustrant, quand à côté il décrit une scène agréable, avec des gens qui discutent et on l'air de bien s'entendre. Pour moi ça serait le principal point d'amélioration dans ce début : j'ai du mal à éprouver de l'empathie pour le personnage principal. Ce n'est peut-être que moi, mais il me manque le fait de le comprendre (est-il angoissé ? réservé ?), ou qu'il me montre qu'il a conscience de sa distance et éventuellement en souffre ("j'aimerais pouvoir être aussi extravertie que ma cousine"), ou l'assume ("je n'ai jamais été très bavard, contrairement à ma mère, et ça me va tout à fait"). Peut-être suis-je impatient... // (détail : je n'avais pas compris l'expression "faire tout le bar") // (détail : alors ça peut paraître déplacé mais l'expression "tirer ma cousine ... ... à travers Sion" m'a fait faire les gros yeux, dans le contexte du canapé et de "l'amour éternel" — si le double sens n'est pas volontaire, plutôt "tirer à travers Sion ma cousine" ;) ) // (détail : je ne crois pas que ça soit clair, mais est-ce que c'est la cousine côté paternel, et auquel cas les 2 pères sont frères ? Ça pourrait être explicité pour montrer la rivalité fraternelle, et pas juste des beaux-frères qui se supportaient pas) // Chapitre agréable à lire, des notes d'humour ou de décalage bien dosées je trouve. Tu références l'Exorciste : je ne sais pas si c'est pour commencer à créer une atmosphère angoissante, mais si c'est le cas c'est une bonne idée, peut-être même à développer. Jusqu'à la toute fin, rien ne laissait paraître ce qui pouvait être l'intrigue. Là, on a un but en tant que lecteur, et un début d'empathie qui se fait au regard de cette révélation. C'est peut-être un peu tard, mais difficile de juger à ce niveau-là du roman.

Oui je vais expliquer qu'ils sont frères effectivement. Mais où... je vérifierais que ça vient bientôt, c'est une bonne remarque. Pour Léandre, tu soulèves vraiment des choses pertinentes. C'est chouette, merci! J'ai tellement écrit ce roman pif paf pouf (si tu me permets cette formulation :P) que je vois maintenant des manques... grâce à toi beaucoup. Encore merci pour tout le temps que tu prends!