Chapitre 1 (soirée de folie)
Une scène banale voire commune. Non, Laurie, ne m’écharpez pas ! C’est exactement ce que préconise Joseph Campbell dans son « voyage du héros » et sa théorie du monomythe. Léandre, ce personnage « dans la moyenne », nous est présenté son quotidien « banal ». Il est moins malin que Zicka, moins costaud que Tom, moins séduisant que Bachou ; et pourtant, c’est bien lui qui incarne le « je ». Tous ont leur défaut (un physique de fil de fer, une pilosité excessive, un prénom détesté).
L’élément perturbateur arrive à la fin du chapitre. Une jeune femme. Au bar. Probablement pas le grand amour ; la cousine ?
Côté description, j’aime bien en savoir plus sur les lieux. La ville de Sion (en Suisse ; c’est cela ?) m’est inconnue. Une recherche me fait remonter quelques endroits pour le moins intriguant : Château de Valère et Tourbillon (Tourbillon, voilà un nom qui sent la fantasy), Cathédrale de Sion (Sion est un autre nom de Jérusalem il me semble, peut-être l’occasion de faire une petite leçon d’histoire lors de la réécriture ?), la place du Midi (parfait pour se donner rendez-vous à minuit), Bisses de Sion (voilà un mot que je découvre).
Laurie Lecler
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Il y a un an
Une belle ville que Sion, moi qui n'aime pas les villes, habituellement. Mais elle a un petit quelque chose que j'apprécie, et comme j'y ai travaillé pendant trois ans, je me suis décidée à y placer mon histoire :D
Lullolaby
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Il y a un an
C'est chou les échanges avec sa mère ! Mais du coup : Qu'est ce qui le tracasse ? >.>
Mary Cerize
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Il y a un an
Une relation fusionnelle et attachante qu'a Léandre avec sa mère. J'aime bien ta plume originale et subtile à la fois comme ton début d'histoire
Laurie Lecler
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Il y a un an
Merci beaucoup ^^
Une relation compliquée, tu vas voir ;)
Prœux
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Il y a un an
Une bande de potes attachants. Quelques répétitions mais rien qui ne gâche la lecture. L'utilisation de la première personne du singulier dans l'écriture est un pari risqué mais qui permets d'intéressantes métamorphoses dans ton cas. Et je suis d'accord, "Léandre" est un prénom original et peu courant. Je ne pense pas l'avoir retrouvé ailleurs que chez Molière il y à bien longtemps :)
Laurie Lecler
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Il y a un an
Hello, j'ai oublié de te répondre. Il y a Louise Lysambre, également sur Fyctia, qui a un Léandre. N'hésite pas à aller jeter un coup d'oeil, elle a une plume incroyable et un style bien à elle qui accroche ;)
eleni
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Il y a un an
bon déjà si je te fais trop de commentaires n'hésite pas à me le dire je ne me vexerai pas!
j'aime bien Léandre et la description que tu en fait. on peut se reconnaitre dans sa relation avec sa mère. et l'idée d'un quatuor avec des personnalités aussi différentes est super.
tu nous laisses dans l'expectative avec ta dernière phrase ce qui donne envie de continuer rapidement!
Laurie Lecler
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Il y a un an
Oh non, tu peux y aller merci beaucoup! N'hésite pas aussi si tu as des remarques ''négatives'', je sais les prendre ^-^ surtout de ta part. Merci beaucoup pour ta lecture :D
Enisseo
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Il y a un an
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce chapitre. Le style est fluide, le vocabulaire assez riche, les situations plutôt visuelles, et on en apprend sur le personnage, son point de vue et son histoire (amour - travail - santé, comme les horoscopes).
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Tu as choisi de partir sur quelque chose de très descriptif, que je trouve un peu en rupture par rapport au précédent chapitre. J'ai eu du mal à accrocher émotionnellement avec Léandre, que j'ai perçu comme assez distant par rapport au monde qui l'entoure. Il écoute sa mère de loin, avec détachement ; il observe la ville comme s'il n'y était pas ; il ne semble jamais vraiment amoureux, jamais vraiment dans le moment présent avec les autres ; il semble fuir le monde (transports, bar...). Dans sa bulle, et même à distance de ces propres émotions... Je pense que c'est une intention de ta part parce que ça correspond à ce que dit la psy, mais ça a l'effet de nous le mettre aussi à distance en tant que lecteurs — en tout cas de mon ressenti.
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Cette distance a pour effet que lorsqu'arrive la fin ("Quelque chose me tracasse", peut-être un peu trop abrupt d'ailleurs), je ne me sens pas très concerné. Ce n'est pas gênant en soi.
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Néanmoins, si tu veux donner plus d'attache à ton personnage tout en gardant cette personnalité distante, tu peux le faire en renforçant cette distance comme mécanisme de défense (exemples : « La psy m'a dit que c'était une façon de me protéger, d'éviter les crises d'angoisse », « J'ai longtemps cherché à faire plaisir à ma mère, la sortir de son quotidien, lui donner de quoi être fière, mais aujourd'hui je ne veux plus me laisser envahir par ses angoisses à elle ; échouer à sauver sa mère, c'est dur pour un enfant. », « Des relations sans pression qui finissent par me submerger, j'en ai connues quelques unes : désormais, je fuis. »).
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Je ne sais pas où mène ton histoire, mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour la mère, alors qu'elle a vécu quelque chose de dur dans le chapitre précédent, il y a 20 ans. Si c'est à terme un personnage amené à être important, peut-être peux-tu construire une discussion qui nous rend par exemple compatissant envers elle (son fils qui ne l'écoute pas, alors qu'en filigrane elle veut garder le lien à tout prix avec lui).
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Encore une fois, rien de particulier à dire sur le principe dans ce chapitre, ça dépend de tes intentions et de ce que tu réserves par la suite ;)
47 commentaires
Warren J.
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Il y a un an
Laurie Lecler
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Il y a un an
Lullolaby
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Il y a un an
Mary Cerize
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Il y a un an
Laurie Lecler
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Prœux
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Laurie Lecler
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Il y a un an
eleni
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Laurie Lecler
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Il y a un an
Enisseo
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Il y a un an