Fyctia
Deuxième erreur II
Février 2011…
Je suis toujours affalé dans mon fauteuil. Les yeux clos. Ma main s’activant sur mon membre pendant que le film de mes souvenirs continue de tourner dans ma tête.
La femme s’était positionnée à quatre pattes. Son cul me faisant face. M’invitant à la prendre alors que son mari continuait de me lubrifier. Bordel ! Ces deux-là savaient ce qu’ils faisaient.
L’homme se pressait derrière moi. Son souffle chaud derrière mon oreille.
-Prends-la !
Sa femme ondulait des hanches. Confirmant les ordres de son mari. Je m’avançais contre le mur pour attraper quelques préservatifs et revenais vers eux. Elle, roulant du bassin alors qu’elle se caressait d’une main. Lui, entamant des va-et-vient le long de sa virilité imposante.
Je me suis protégé d’un geste rapide avant de m’approcher de la femme. Glissant le bout de mon sexe le long de ses replis humides. Attisant son excitation. Enflammant ses sens avant d’entrer en elle d’une seule poussée. Nous arrachant un cri à tous les deux.
Son mari nous observait. Les yeux brillants d’envie et d’impatience. Il nous accordait un répit. Me laissant profiter de sa femme avant qu’il se joigne à nous. Il nous contournait. Caressait la joue de son amante au passage. Laissant glisser sa main le long de son dos alors que je la prenais sans ménagement. Comme il me l’avait demandé.
Il a fini son tour en s’arrêtant derrière moi. Son torse contre mon dos. Je me sentais gonfler encore alors que je baisais sa femme. Ses gémissements envahissant la pièce. Nous avions même réussi à attirer quelques spectateurs. Sirotant tranquillement leurs verres pendant que nous continuions de nous ébattre.
L’homme commençait à glisser ses mains sur moi. Le long de mes flancs. Jusqu’à atteindre mes fesses qu’il écartait doucement. Mais fermement.
Sentir les mains d’un homme était bizarre. Ses caresses étaient moins douces mais plus fermes. Plus affirmées. Le contact était différent mais mon érection s’en foutait. Elle ne faisait même plus la différence. Du moment qu’elle s’épanouissait.
Son bassin se pressait davantage contre moi. M’obligeant à ralentir pour le laisser prendre place. Il me maintenait d’une main sur mon épaule alors que son sexe commençait à pousser derrière moi. J’avais l’impression qu’on m’écartait. Que mon corps s’ouvrait à lui avec effort alors que ma queue était toujours logée dans l’étau brûlant de sa femme. C’était une sensation étrange mais étonnante. Le sentir s’enfoncer en moi décuplait mes sens. Tout prenait une autre dimension. Je me sentais complet.
Il poussait plus fort. Jusqu’à entrer complètement en moi. M’emplissant de sa virilité puissante. Je me sentais durcir encore. Enivré par ce que je ressentais. Poussant un râle bruyant alors qu’il entamait des va-et-vient dans un rythme lent mais maîtrisé. Je reprenais les miens. Accordant ma cadence à la sienne.
J’avais terriblement chaud. Les gémissements aigus de sa femme s’accommodaient aux grondements rauques de son mari qui me pénétrait maintenant plus durement. Accélérant le rythme par autorité.
Il se penchait à mon oreille pour me parler crûment. M’ordonnant de me pencher plus. Me demandant si j’aimais baiser sa femme. Si j’aimais qu’il me prenne de cette façon. Et sur le moment j’ai aimé ça. J’ai aimé me soumettre sans savoir que j’en arriverais là un jour. Laissant mon orgasme monter à mesure qu’il entrait en moi.
Sa femme criait. Elle en voulait plus. Je pouvais sentir ses muscles m’emprisonner. Elle allait jouir. Et moi avec.
L’homme s’accrochait durement à mes hanches. Grognant dans mon dos. Je sentais sa queue grossir en moi. Gonflée par la délivrance qui approchait pour lui aussi. Nos mouvements devenaient moins contrôlés, nos râles plus assourdissants. Je n’en pouvais plus. Il fallait que je jouisse. Je passais une de mes mains entre les jambes de sa femme pour venir caresser son clitoris. Déclenchant aussitôt son orgasme. Contractant ses chairs sur les miennes. Je continuais de la prendre encore et encore jusqu’à ce que je sois foudroyé par ma jouissance. Suivi de près par son mari. S’affalant sur mon dos pendant que je caressais la croupe de sa femme dans un geste apaisant. Je me sentais repu et délivré.
Même si la honte et le dégoût prirent immédiatement le dessus sur mes émotions. Laisser couler sur moi un frisson glacé. M’ordonnant de me tirer d’ici et de rentrer chez moi.
Ces dernières images défilent devant mes yeux alors je jouis sur mes doigts. Laissant échapper un cri. Toujours amnésique concernant l’endroit où je me trouve. Faisant simplement attention à ne pas en mettre partout. Comme un réflexe.
Je reprends peu à peu mes esprits. Laissant ma respiration retrouver un rythme normal. Avant d’ouvrir les yeux et de prendre conscience de ce que je viens de faire. Putain !
Je lâche ma queue précipitamment. Comme si elle me brûlait les doigts. Honteux et terrifié par la situation. J’ai la gerbe. Merde je vais vomir ! J’ai à peine le temps d’attraper la poubelle de mon bureau que je renvoie tout ce que j’ai dans l’estomac. La répugnance mélangée à mes larmes.
Je sanglote comme un gosse. La tête au-dessus de la corbeille. Je n’entends même pas la porte s’ouvrir avant que la voix de Jones ne me sorte de ma torpeur.
-Evan, tu pourrais me donner le…
Je redresse vivement la tête et j’aperçois son regard glisser sur moi. Bordel de merde ! Je vois d’ici l’image que je dois renvoyer. Je suis à moitié assis sur mon fauteuil, vomissant tout ce que j’ai en pleurant. La queue sortie de mon pantalon et du sperme sur les doigts. Bref. Je ne me fais pas d’illusion sur ce qui va suivre.
Jones referme la porte sans dire un mot.
Me laissant seul avec mes regrets et mon humiliation.
37 commentaires
Jee-G
-
Il y a 8 ans
Alison-Lemaire
-
Il y a 8 ans
Jee-G
-
Il y a 8 ans
Alexa Marcus
-
Il y a 8 ans
Laet2709
-
Il y a 8 ans
Jee-G
-
Il y a 8 ans
Miss G. Rock
-
Il y a 8 ans
ElleSéveno
-
Il y a 8 ans
Jee-G
-
Il y a 8 ans
No Kinder
-
Il y a 8 ans