Fyctia
Oh oui !🌶️🌶️🌶️
Juste un baiser… ses mots gravitent dans ma tête et me donnent le tournis. Comment me préserver, moi, chevaleresse des temps modernes en quête d’Amour, mais trop souvent mutilée par les faux semblants ?
Tatouer ses lèvres… un engagement certain de ma part, mais pour lui ? Je visse mes iris sur les siens, tente de sonder son âme, mais mon attirance corrompue m’empêche d’y voir clair.
Je m’appuie contre le bureau. Son sourire charmeur, son silence et les petits centimètres qui nous séparent réveillent mon côté animal. Lentement, mais fermement, je l’attrape par le col et le guide jusqu’à moi. Ses mains posées de part en part, il se penche un peu plus, rapprochant sa bouche gourmande de la mienne.
— Vous avez déjà oublié notre accord, Mr Brincat ? balancé-je en reculant légèrement ma tête.
— Je le respecte parfaitement, clame-t-il d’un ton surjoué. J’ai promis d’être à peu près sage et je le suis !
— M’inciter à franchir la limite à votre place à l’aide de petits mots doux, c’est pas très fair-play…
— Hum… pour ça, je veux bien plaider coupable, ajoute-t-il malicieux.
Les accusations contre Nicolas planent sur nous, pourtant, je décide de remettre cette discussion à demain. Car définitivement, goûter à son corps ne changera rien en cas de déception. De plus, s’il s’avère condamnable… eh bien je le menotterais moi-même, pensé-je séduite par cette idée non conventionnelle.
J’ai le pouvoir de choisir, m’abandonner un peu plus à lui ou nous laisser tous les deux dans la frustration. Néanmoins, nos bouches éloignées, dernière démarcation entre son espace et le mien, frémissent déjà à l’unisson.
— Demande-le-moi à voix haut ! murmuré-je en utilisant pour la première fois le tutoiement.
— Tes lèvres sur les miennes… Encore et maintenant, m’ordonne-t-il scandaleusement séduisant.
Le vouvoiement si sensuel, partie intégrante de notre petit jeu, s’envole et nous pénétrons dans une bulle d’intimité. Lui comme moi, rendons les armes. Ses doigts frôlent les miens. Ma volonté à résister, dernier paratonnerre de mon cœur d’artichaut crame littéralement sous la décharge d’énergie qui percutent mon corps de façon désordonnée.
Impétueuse, mes lèvres prennent possession des siennes, Nicolas répond à mon assaut avec la même fougue démesurée. La puissance de son regard envoutant, la douceur de son souffle mentholé font vibrer mon être. Ma main se perd dans ses cheveux ébouriffés, son index caresse ensuite le contour de mon visage rosi.
Dans un soupir, il se détache difficilement de moi pour quelques secondes. Son pouce effleure mes lèvres affamées qui veulent encore le sentir… nous sentir ! Mes dents serrent légèrement la pulpe de son doigt, pour lui signifier mon impatience. Sa bouche capture à nouveau la mienne, de façon langoureuse cette fois-ci. Sa langue m’invite à me mêler à lui et mon gloss fruité parfume notre échange insaisissable.
Sûr de lui, Nicolas joue la lenteur, me découvre et réveille tous mes sens. Avide, je plaque ma poitrine contre son torse, me cale un peu plus sur sa respiration. J’aime l’effet libérateur qu’il a sur moi. Mon bel apollon change de trajectoire, s’égare le long de mon cou, les frissons parcourent mon corps et mon désir s’accentue dans le bas de mon ventre. Naturellement, mon dos se cambre et j’en veux plus !
Le même souhait muet transpire de sa silhouette qui ondule contre moi. Il enroule mes cheveux humides autour de sa main pour dégager ma nuque.
— Tourne-toi, susurre-t-il incandescent.
Domptée par l’envie, j’obéis instinctivement. Avec un mélange de voracité et de douceur, il repart à l’abordage de ma peau et grignote le lobe de mon oreille. Je saisis sa paume et la pose sur mon ventre pour l’inciter à se fondre contre moi. La rigidité de son sexe au creux de mes reins me confirme qu’il est aussi excité que moi.
— Et maintenant ? me demande-t-il fiévreux.
Ma libido, débridée par cette attraction, ne se laissera pas museler.
— Continue, l’imploré-je
— Hum… j’aime quand tu es directive !
— Juste empressée…
La fermeture de ma robe descend sous les doigts réceptifs de Nicolas, ouvrant un nouveau chemin vers ma peau. Je sens ses yeux fixés sur la courbure de mon dos, l’ombre de sa barbe picote mon épiderme, déjà survolté. Sous l’avalanche de ses baisers, ma chair devient moite. Je recule mes bras sur ses hanches, mes ongles remontent le long de son jean. Sa respiration profonde souffle le chaud et son pouce souligne ma colonne vertébrale, laissant irradier mes soupirs.
Mon bassin bouge érotiquement et transgresse les règles de bienséance. Mon amant baisse mes bretelles, puis le tissu fleuri tombe à nos pieds. Sous son grognement, je fais volte-face et colle ma poitrine débordante contre son torse. Il me dévore des yeux, se mordille ses lèvres. Impudique, je glisse mes mains sur son fessier musclé, alterne la pression de mes doigts et du bas de mon ventre.
Hâtivement, je retire la chemise de son pantalon, enlève les boutons un à un. Son buste vigoureux se dévoile, à la hauteur de mes fantasmes et hurle « caliente ». Je le frôle pour faire monter la température encore d’un cran, il ne sourit plus concentré sur mes gestes. Nous sommes à la merci l’un de l’autre.
Il libère ma poitrine gonflée, souffle, lèche, mordille… un léger pincement m’arrache un petit cri. Il me soulève, m’assoit sur le bureau, me gratifie d’un nouveau baiser sensuel. Nos langues dansent la rumba avec leurs mouvements fluides et suggestifs. Ses phalanges glissent sur ma taille, mes cuisses, allumant toutes les connexions de mon anatomie.
Lorsque ses mains habiles se rapprochent dangereusement du dernier morceau de dentelle encore présent sur moi, je m’incline en arrière. Une vague de délice arrive en même temps que son pouce sur mon intimité qui pulse aux rythmes de ses assauts savamment maîtrisés.
Demandeuses, mes hanches remuent sur le bois joliment nervuré. Nicolas dessine des cercles autour de mon puits de jouissance, son doigt tournoie sans relâche près de mon clitoris, et le long de ma fente trempée. La flamme entre mes jambes me torture. Je perds pied entre la frustration de ne pas encore le sentir en moi et la fulgurance de ma délectation.
— Tu es tellement réceptive Inès !
— À toi, lui confié-je en laissant ma manucure marquer ses épaules.
À travers le brouillard de mon excitation, je bascule ma tête en arrière. Mes pupilles sont attirées par l’écran allumé du téléphone de mon adorateur. Une série de chiffres défilent à vitesse grand V, cela ressemble à un programme de décryptage. Sûrement un fichier sensible traité, parmi tant d’autres, à l’aide de son application. Une sonnerie retentit et laisse apparaître les renseignements décodés.
Ma poitrine se sert, mes jambes deviennent du coton et je n’en reviens pas. Encore pantelante, mais trahie, je me redresse d’un bond pour interrompre brutalement ses caresses. Une nouvelle déferlante secoue mon être, éjecte mon excitation et abandonne toute la place à ma fureur.
5 commentaires
Alba.evans
-
Il y a 2 ans
Senefiance
-
Il y a 2 ans
Rose Foxx
-
Il y a 2 ans
danielle35
-
Il y a 2 ans
shane
-
Il y a 2 ans