Fyctia
Oh oui !🌶️🌶️
Nous arrivons dans une chambre spacieuse, mais pas assez pour m’éloigner de son attraction.
Les quelques minutes dans l’ascenseur ont déjà mis ma détermination à mal et je constate que Nicolas se délecte de la situation. Il va falloir que je me ressaisisse ! En attendant, j’attrape mes vêtements et fuis vers la salle de bain.
Échauffée, je pénètre sous l’immense douche en songeant à l’objet de tous mes fantasmes, sagement assis de l’autre côté de la porte. Le désir germe dans un coin de mon cerveau, le souvenir de son dos nu après sa séance de sport est de plus en plus présent dans mon esprit.
Mon rythme cardiaque et ma respiration s’accélèrent. Petit à petit, je commence à sentir la chaleur monter en moi, les parois argentées reflètent ma peau rougie, l’eau effleure mon épiderme déjà brûlant. Sous la caresse de ma main et du savon, la pointe de mes seins se dresse. De concert, mes doigts suivent le veinage du marbre froid, afin de calmer mes ardeurs, mais les scénarios se dessinent dans ma tête, je me languis de le voir me rejoindre.
Malheureusement, j’entends sa voix lancer sa vidéoconférence, je garde son ton suave dans mon esprit. Mon plaisir sera donc solitaire, respectant à contrecœur nos limites et ma prudence. Je déshabille tout de même Nicolas mentalement pour attiser mon envie, le savoir si près de moi intensifie mon excitation, et libère quelque chose de nouveau en moi.
En songeant à ses muscles parfaits, son regard perçant, puis à l’illusion du reste de son anatomie, j’alterne le chaud, puis le froid sur le bas de mon ventre, une vraie ondée de sensualité. Dans une ambiance quasiment érotique, je joue avec les différentes positions de massages de la douchette. Le liquide navigue consécutivement sur mes zones érogènes, je commence sur mon cou, descends lentement le long de ma poitrine, trace langoureusement des cercles autour de mes mamelons. Haletante, mes premiers gémissements s’échappent de ma bouche et ma pudeur s’envole.
J’augmente petit à petit la puissance du jet qui glisse sur mes cuisses et mon nombril. Ma paume plaquée sur la vitre, je tempère mon excitation aquatique, le ruissellement et le flot se succèdent tour à tour sur mon intimité.
La tension des derniers jours m’amène rapidement au bord de l’explosion. Je maintiens un instant la pomme de douche immobile entre mes jambes tremblantes, puis reprends des mouvements de haut en bas. Mes doigts se baladent sur mes tétons et malmènent brillamment l’organe de mon plaisir. Cette combinaison merveilleuse me fait définitivement perdre pied, une force inouïe embrase tout mon être. Cette délicieuse agitation contracte mon bas-ventre déclenchant une série de spasmes entre mes cuisses, avant de se diffuser en moi, toujours sous le courant voluptueux.
Je retiens le son de ma jouissance en apnée, pour moi. Ensuite dans un nouveau souffle, vient la plénitude. Mon être détendu s’abandonne sur le sol de la douche, je laisse ma respiration se calmer et le feu se retirer.
Devant le miroir, je croise mon regard coquin. J’enfile une robe légère, le coton chatouille mon corps encore à fleur de peau.
Silencieusement, je sors pour récupérer ma trousse à maquillage. Je m’approche du lit avec ma valise toujours ouverte, offrant un aperçu de ma lingerie et du reste de mes affaires. Pour mon grand bonheur, je trouve une nouvelle carte satinée, caressée par l’écriture de Nicolas.
Oh, oui ! Mes lèvres sur les tiennes.
A priori, la broderie a fait son petit effet ! Trois points de suspension sur le bas du message m’encouragent à le retourner, je découvre alors la suite.
Encore… et maintenant.
Mon cœur s’emballe et les papillons virevoltent dans mon ventre. Je n’ai donc pas rêvé ! Ce moment suspendu, ce baiser délicat deviennent enfin réalité.
Ardent, mon auteur favori concentre son attention sur moi et décroche de sa réunion. Son regard de braise fixe ma bouche entrouverte, le feu endormi en moi ne tarde pas à refaire son apparition.
— Nicolas ? Tu es avec moi ?
Je reconnais immédiatement la voix d’Emelyne et je compte bien faire une pierre, deux coups. Je m’approche pieds nus sur le tapis, sans me monter, j’avance simplement ma main manucurée face à la caméra de l’ordinateur. Le dragon devient muet devant cette présence féminine. Alors que le mot « mais » franchit sa bouche, je baisse l’écran et son clapet.
Triomphante, je me focalise maintenant sur mon deuxième objectif. Nicolas… et ses lèvres.
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Thierry Brenner
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Il y a 2 ans
Senefiance
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Il y a 2 ans
MegL
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Senefiance
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shane
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danielle35
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Rose Foxx
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RomyMancini
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folie douce
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Il y a 2 ans