Fyctia
Chapitre 1
L'aube, le meilleur moment de la journée, encore si douce et si calme. Une fois encore comme tout les matins, j'aime me percher sur le toit de la maison en passant par la fenêtre de la chambre ou je dors. Bien évidemment ce n'est pas chez moi mais une énième famille d'accueil, ou je passe le plus clair de mon temps depuis mes 10 ans baladé de maison en maison. Mais en réalité je m'en fou, celle ci me laisse tranquil, ne pose pas trop de question même après avoir lu mon dossier. Ils me laissent aller et venir à ma guise en contrepartie d'aller au lycée et de ne pas m'attirer d'ennui. Si ça peut leur faire plaisir, je ne m'attire des ennui que si on me cherche et en général ce n'est jamais moi qui commence mais souvent moi qui termine. J'aurai bientôt la majorité alors j'essaie de me tenir à carreaux pour la dernière année, après je n'aurai plus de compte à rendre à personne et je pourrais enfin partir de cet endroit pourri. Je n'ai pas à me plaindre j'aurais pu atterrir dans un endroit pire que celui là, on m'a délogé de Flint dans le michigan à mes 10 ans pour atterir à Boston dans le Massachusetts car d'après le juge pour me reconstruite il fallait que je débute une nouvelle vie dans un nouvel endroit.
Comme si changé de ville allait pouvoir me faire oublier cette nuit la, ou sous les cris et les coups de mon géniteur ma mère tomba inerte face à moi, l'enfant de 10 ans, qui des ce jours à perdu toute l'innocence qu'on peut avoir à cette âge.
Il se tenait devant moi stoïque le regard rempli de haine, la veine palpitant dans son cou, cet homme que je n'avais plus vu depuis 5 ans après nous avoir abandonné ma mère et moi. En l'espace de 3 secondes j'avais lu la détermination,je savais qu'il allait en finir avec moi aussi. Un instinct de survit après le choc de ma mère gisant devant moi m'a traversé et j'ai passé la porte d'entrée en courant comme jamais avant je n'avais couru, en prenant conscience que courrir était une question de vie ou de mort. Il fallait à tout pris qu'il ne me retrouve pas. Et c'est la qu'à 10 ans je me suis retrouvé à taper le sprint de ma vie, je me suis retrouvé au commissariat et ensuite s'ensuivit l'arrestation de ce qui avait été mon père un jour, le passage devant le juge et le placement en famille d'accueil, les unes après les autres pendant 7 ans. Mon nom est Gabriel Hoover et aujourd'hui j'ai 17 ans.
Une fois le soleil levé, je sors de mon perchoir prend le premier t-shirt qui me tombe sous la main, enfile le pantalon que j'ai déposé la veille sur bas de mon lit et pars en direction de salle de bain pour me brosser les dents avant de partir pour le lycée. Ma première journée dans ce lycée depuis mon arrivé dans ma nouvelle famille d'accueil à Boston. J'attrape mon sac descend en bas, Émilie la mère de famille prépare le petit déjeuné comme tout les matin.
- Bonjour Gabriel, tu as bien dormi ? Dit-elle en me faisant un sourire.
Il faut dire qu'elle est gentille depuis mon arrivé.
- oui, ça va merci
- Paul va te déposer sur le chemin si tu veux, dit-elle en parlant de son mari
Préférant la voiture au bus pour ma première journée j'acquiesce
Je me sert un café une gauffre, qu'est ce que j'aime les gauffre, aussi loin que je me souvienne ma mère en faisait tout les matin.
-Je mars bientôt déposer Lili, dit la mère à son mari le temps que je déjeune.
Lili est la petite de la famille, elle a 5 ans, des yeux vert aussi jolie que ceux de sa mère et un sourire aussi doux qu'elle. Ils forment vraiment une belle famille, l'amour règne dans cette maison, je suis heureux pour eux et dans un sens j'aurai aimé faire parti de cette famille le temps d'une journée mais la mienne a été balayé d'un revers de mains. Je m'enlève cette idée de la tête et me rappel que je ne suis là que de passage, eux font leur boulot m'offre un toi une éducation et ils reçoivent leur chèque tout les mois, c'est pas le moment d'avoir la moindre attache.
- Bon fiston, comment tu te sens pour ta première journée ? Pas trop stressé ? Tu verra l'école de Boston est une bonne école tu devrais t'y sentir bien.
- Ça va une fois passé la première journée je serais près à affronter les prochaine. J'en ai vu tellement des école ça fonctionne quasiment partout de la même façon.
- Je te dis ça mais sans nul doute je sais que je n'ai pas besoin de le préciser, mais évite les histoires pour ton bien surtout il te reste une année avant de prendre ton indépendance vis à vis de la loi.
- Je sais bien je n'étais pas dans l'idée d'aller me chercher des problèmes à peine arrivé.
- Je n'en doute pas, n'oubli pas juste que pour ton placement ici une éducatrice passera une fois par moi vérifier que tout ce passe bien et chez nous et en dehors à ton lycée.
- J'essayerai, mais si on m'en crée je n'aurai pas le choix
- Ne partons pas defetiste aller on y va sinon on sera tout les deux en retard. Bisous ma chérie à ce soir, dit-il en embrassant sa femme et il file un bisous sur le front de sa fille qui se trouvait à côté devant son bol de céréales
Je saute de ma chaise je débarrasse ma tasse, je fais un signe de main à la mère et lili et je pars dehors m'en griller une le temps que le père arrive.
Une fois en route Paul allume la radio, et la met sur une station ou la musique est plutôt sympas. On continu la route en silence, ce que j'apprécie forcément, ce n'est pas mon truc de parler ou de combler les blancs et cela n'a pas l'air de le déranger non plus.
Une fois arrivé, il me fait une tape à l'épaule tout en me souhaitant bon courage pour ma première journée.
Une fois descendu je vois les visages de certains rivé sur moi. On voit tout de suite à ma tenue que je ne suis pas d'ici je n'ai pas les codes apparement, tous sont habillé class et moi on dirait que je débarque tout juste ou que je me suis trompé d'endroit. J'ai les cheveux un peu long en bataille, un piercing à l'arcade, je sais ça fais un peu voyou mais je l'ai fais à une soirée en étant alcoolisé quand j'étais dans mon ancienne famille d'accueil mais en souvenir je l'ai gardé finalement.
0 commentaire