Fyctia
Chapitre 4.1 Serena.
Je mange ma crêpe, installée sur un canapé, dans l’appartement d'Adrien Shapen et Gabriel Baxter, l'un est membre de l’équipe de football et l’autre fait partie de l’équipe de hockey. Si on m’avait dit hier matin qu’aujourd’hui je serais ici, j’aurais fait interner la personne. Cette scène devrait être inimaginable, et pourtant elle m’arrive. J’ai du mal à comprendre comment tout ceci à pu arriver.
Hier soir, Livy à débarqué dans ma chambre en me criant dessus parce que je l’avais oublié au bar, pour ma défense, je pensais qu’elle était venue en moto, mais finalement, elle a pris un taxi parce que sa moto n’a pas voulu démarrer. Ensuite, ce matin, j’ai été réveillé par une Mall en furie, parce que je l’avais laissé dans la voiture. J’ai garé la voiture juste en face de la porte, et je l’ai couverte d’une veste, j’ai aussi fermé la voiture à clef et puis, ça aurait été trop compliqué de la traîner jusqu’à l’appartement.
Enfin bref, après son arrivé, elle m’a obligé à sortir du lit et a réveillé Livy parce qu’il fallait qu’on mette en place notre plan qu’elle a nommé: Trouver un homme pour une femme qui les déteste.
Et son premier choix est Adrian Shapen. La première étape est de récolter des infos sur eux. Mall a tout noté dans un carnet, on a rassemblé des infos pendant près d’une heure. Elle leur a dit qu’on était venu dès son retour à l’appartement, mais c’est faux. Elle m’a empêché de manger parce qu’on devait enquêter. Livy nous a dit qu’il l’avait raccompagné hier et qu’il était plutôt sympa, et après une inspection de ses réseaux sociaux, tout est ok.
La seconde étape de son plan était une infiltration dans son appartement pour faire connaissance avec lui et voir son environnement. J’ai refusé, mais je n’ai pas vraiment eu le choix. Elles étaient prêtes à me traîner jusqu’ici, donc j’ai coopéré.
Je repose ma crêpe dans mon assiette et j’attrape mon téléphone, il y a de nombreux messages envoyé par les filles dans notre groupe iMessage, je leur lance un rapide regard et je vois qu’elles me font signe de l’ouvrir et de les lires, j’hésite à les ignorer, mais un flash d’une terrible vengeance apparaît dans mon esprit et je n’attends pas pour obéir.
Elles connaissent tout de moi, m’anéantir ne serait pas un souci, elles ont toutes les cartes en mains pour y arriver.
Le nom de notre groupe apparaît, “Girl’s and the campus” suivi des messages de mes amies.
Mon messages est vu, et il est volontairement ignorer par les filles, qui changent de sujet,
— Serena! S’exclame Mall en relevant la tête de son téléphone. Je redresse aussi ma tête et je remarque que les garçons nous fixent, ils semblent interloqués par ce qui ce passe.
Je m’apprête à mettre en veille mon téléphone mais un nouveau message apparait.
Je regarde ma meilleure amie en haussant les sourcils et je range mon téléphone pour recommencer à manger ma crêpe et la terminer. Livy et Mall pensent que c’est un 10, d’apparence, je dirais la même chose, mais je suis certaine qu’il cache des choses. Un homme ne peut pas être un 10. Ils ont toujours un vice caché, parfois on le remarque immédiatement, d’autre fois, bien plus tard. Bien trop tard. Plus ça prend du temps pour le remarquer, plus c’est douloureux et je ne veux pas avoir mal. J’ai découvert qu’en me comportant comme une salope, ou une garce comme ils aiment m’appeler, leur véritable nature apparaît plus rapidement. Les filles disent que c’est un moyen de protection, moi, je pense que c’est plus un raccourci pour ne pas être déçu.
— Vous avez fini de parler de nous?
— Pardon?
Je tourne la tête vers le footballeur et il dit,
— Par message, vous étiez en train de parler de nous, non? C’est fini?
— Dis donc Casanova, tu devrais te calmer un peu, tu n'es pas le centre du monde, pourquoi est ce qu’on parlerait de toi?
Je vois Livy écarquiller les yeux à cause de ce surnom, et Adrian balaye la remarque d’un geste de main en souriant, l’air amusé et il s’approche de nous pour venir s’installer sur un fauteuil en face de moi.
Pour lui, être un Casanova, c’est être un homme avec pas mal de conquête, mais pour nous, ça à une tout autre signification, c’est le nom du chien de Livy.
— Tu as un problème avec moi Serena Seyfried.
Ce n’est pas une question, mais une affirmation.
Je mime une expression de dégoût lorsqu’il prononce mon prénom. Il l’a dit comme s'il le savourait, comme s'il aimait le dire. Je déteste ça. Je déteste tout ce qui est en rapport avec cet homme et je sais parfaitement pourquoi. Physiquement, il est attirant, il pourrait être mon style d’homme avec qui je passe des nuits de temps en temps pour prendre du plaisir. Les filles l’ont compris, et pour je ne sais quel raison, savoir qu’il correspond à mon genre m’énerve encore plus. Je n’aime également pas qu’il paraisse constamment amusé par ma répartie. Et je n’aime pas qu’il fasse des crêpes aussi bonne.
— Ton visage ne me revient pas. Je ne t’aime pas.
7 commentaires
caam22
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Il y a 2 ans
athy
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Il y a 2 ans