Conclusion : Bertrand est désastreux lui aussi. // Juliette reproduit certains schémas mauvais pour elle. Elle semble trop facilement répondre à la flatterie masculine// A part cela, l'attitude d'Hélène envers Juliette est non professionnelle et condescendante. Mais cette dernière ne le voit pas comme ça. // Juliette idéalise Hélène et cherche à l'imiter, ce qui demontre encore plus son trouble de la personnalité// Et encore une fois, ce bébé est en danger, et personne ne s'en rend compte pour l'instant !😳

Bertram* (erreur smartphone)

Effectivement, "le bébé en danger" est l'axe central du thriller, autour duquel tournent ces personnages perturbés. Hé non, bien sûr que non, Hélène n'est pas "professionnelle" : est elle mal dans son couple, et surtout, en plein "baby blues". Et cela, combien de femmes le vivent en silence et en secret ? Bien plus qu'on ne l'imagine... Combien d'enfants sont "en danger" ? Plus qu'on ne l'imagine... Et cela, c'est quelque chose que je voulais montrer, sous la forme d'un thriller certes, mais oui, je veux sortir le lecteur du confort des idées reçues, des certitudes sociétales qui l'imprègnent...

Il cachait bien son jeu le Bertram... Je m'interroge sur ce que cela dit de Juliette ! Peut-être ne voit-elle pas le mal chez celles et ceux qui l'entourent. Je pense forcément à Hélène et son mari...

Bah, effectivement : tout fonctionne sur un principe de projection. Juliette voit en Hélène "la bonne mère", en opposition complète avec sa propre mère à elle, qu'elle ne voit QUE comme étant "la mauvaise mère". Or, dans la réalité, c'est rarement si blanc/noir... Du coup, quand on fonctionne essentiellement par projections, on ne voit pas les autres tels qu'ils sont mais tels qu'on les voit.

Merci !! Alors en effet, il y aura des choses dévoilées, mais peut-être pas toujours en termes de "gentil" et de "méchant", mais plutôt : qui est le plus dingue, là-dedans ? 😬🥴🤪😅🤣

Merci, Ama ! Oui, les ressentis des personnages sont ici centraux..